Les Bêtes du sud sauvage,caméra d'or du dernier Festival de Canne, c'est LA pepite d'or du cinéma indépendant Américain. Premier film pour Benh Zeitlin est surtout premier chef-d'oeuvre pour ce film au combien magnifique porté par la toute jeune (mais non moins époustouflante) Quenzhané Wallis, et par Dwight Henry. Ce duo père - fille sublime nous montre un cinéma d'une grandeur d'âme indéfinicable. Chaque plan, chaque dialogue et choisie avec grande précaution, tout veut dire quelques choses. La petite Hunshpuppy vivant seule avec son père, parfois cruel, mais pour son bien, pour lui apprendre à vivre dans ce monde qui pourrait la bouffer toute cru à chaque instant, abandonner par sa mère à sa naissance, mais qui l'accompagne à chaques instants .La mise en scène caméra au poing nous met un peu plus encore dans l'intensité de ce petit bijoux de l'année. J'étais assez perplexe au début de la scéance, mais j'en suis ressortie bouche bée.
Ce film au allure de Comte des temps moderne, surfant sur la fin du monde comme personnes n'aurait pu le faire, ne nous laisse pas indifférents. Tout est astucieux, judicieux, s'en n'ai presque frustrant.Mais c'est aussi parfois très drôle ( c'est vrai alllumer le gaz avec un lance flamme, fallait le faire )
Le jeu d'acteurs et brillant, tout comme la réalisation. La B.O est magnifique, elle suit parfaitement avec le film, le rythman un peu plus.
C'est fantasque, louffoque, démesurer, d'un imaginaire dingue mais c'est en même temps superbe, bouleversant, d'une humanité incroyable, ça met les images sur des faits si dûr à expliquer.. j'ai du mal à faire cette critique d'ailleurs, les mots ne suffisent pas.
Les bêtes du sud sauvage c'est à voir de urgence !
"Allez bouffie, respire un bon coup"
Voila qui résume bien le film.