Mon compte
    Les Bêtes du sud sauvage
    Note moyenne
    3,9
    3017 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Bêtes du sud sauvage ?

    448 critiques spectateurs

    5
    76 critiques
    4
    151 critiques
    3
    103 critiques
    2
    57 critiques
    1
    40 critiques
    0
    21 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2012
    Le lyrisme et l’imagerie naturaliste de ce premier film de Benh Zeitlin semblent inspirés de l’univers féérique de Miyazaki remixé à la sauce Terrence Malick ou d’un délire ésotérique à la Tarkovski filmé comme un Michel Gondry. Sous couvert d’une peinture surprenante d’une communauté vivant en marge du système au fin fond des bayous de la Louisiane tournant en film catastrophe, cet ovni hypnotique est une épopée spirituelle vue à hauteur d’enfant. Jonglant entre le réalisme minimaliste de son constat social plein de gravité et la grandiloquence de ses images fantasmatiques, la mise en scène nous emporte dans les interrogations philosophiques et mystiques de cette gamine en pleine tourmente émotionnelle, dont l’interprétation par la toute jeune Quvenzhané Wallis est tout simplement bouleversante.
    funpav
    funpav

    14 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2012
    voilà un fim original, parfois déconcertant, filmé avec les moyens du bord (on est loin des budgets des superproduction), sans doute parfois caricatural, mais tout cela en fait une oeuvre attachante. Je trouve cependant très exagérées certaines critiques qui parlent de chef d'oeuvre, de pépite, de bijou, de film de l'année. Il y a quelque chose de léger dans cette narration, même si le film peut dérouter parfois, et tous les spectateurs ne seront pas sensibles de la même façon à ce faux ryrhme sur lequel se déroule l'histoire. Pour un premier film, il est sur que voilà un metteur en scène qu'on a envie de revoir, peut être avec une histoire plus fouillée et des personnages davantage travaillés, et qui laissent moins d'interrogations. Voilà pourquoi je donne une note juste moyenne à ce film: il y avait sans doute matière à faire quelque chose qui marque davantage, là on a l'aperçu d'un talent peut être en devenir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 décembre 2012
    La voici la hype cinématographique en cette fin d’année 2012. Cannes, Sundance, Deauville, Les Bêtes du Sud sauvage a tout raflé sur son passage et a inondé la planète d’une réputation des plus flatteuses. A la vision, enfin, du métrage, rien de plus normal que de comprendre cet engouement. Les Bêtes du Sud sauvage est un immense film.
    La suite est par là : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/12/18/les-betes-du-sud-sauvage/
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 décembre 2012
    Un fable sublime. Bien plus de liberté et de rêve que de violence...
    Piwi47
    Piwi47

    43 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    Après avoir raflé un prix à chaque présentation lors des festivals où il était projeté (Triomphe à Sundance, Caméra d'or à Cannes, Grand Prix à Deauville), affirmer que le premier long métrage du jeune réalisateur de 29 ans Benh Zeitlin était attendu, relève de l'euphémisme. C'est donc dans ce contexte de buzz enthousiaste que débarque dans les salles aujourd'hui, « Les bêtes du sud sauvage », par ailleurs adulé par le président Obama lui même, c'est dire !

    Synopsis (source : Allociné) Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père. Brusquement, la nature s'emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d'aurochs. Avec la montée des eaux, l'irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue.

    Le jeune New-Yorkais Zeitlin expliquait récemment que c'est au cours du visionnage de « Underground » de Kusturica que lui vint le déclic de faire du cinéma pour « continuer à inventer sa propre réalité ». Bien lui en a pris puisqu'il signe aujourd'hui un premier long sulfureux et très prometteur, qui flirte avec le chef d'œuvre.

    À l'heure où fleurissent plus que jamais adaptations, reprises, remakes, et autres sequels, « Les bêtes du sud sauvage » apparaît comme un ovni à la fois naïf et conquérant, souverain, sidérant d'originalité et de créativité. Il célèbre la vie comme un tourbillon d'épreuves auxquelles nous sommes tous un jour ou l'autre confrontés, et fascine par sa démonstration de virtuosité. Car oui en effet, jamais les bayous de Louisiane n'auront été si bien filmés au cinéma. Tout est à déguster dans ces « bêtes du sud sauvage » : de la mise en scène impeccablement maîtrisée (avec comme unique reproche une caméra peut être parfois trop mouvante) aux ficelles d'un scénario poétique, écrit par Zeitlin et son acolyte féminin, Lucy Alibar, et riche en thématiques matures (transmission morale d'un père à sa fille, affrontement de catastrophes naturelles, respect de la faune et la flore terrestre), rappelant par moments les fables du japonais Miyazaki.

    Transcendé par une sublime B.O composée par Zeitlin lui-même (décidément sur tous les fronts sur son bébé), aidé de Dan Romer, cet hommage à la terre outragée doit énormément également à son actrice principale, Quvenzhané Wallis, absolument géniale dans le rôle (difficile) de l'enfant Hushpuppy, qui, du haut de ses 9 printemps à peine, est la vraie révélation du film. D'autant plus quand on sait à quel point le casting de la perle aura été difficile si l'on compte les 4000 enfants auditionnés lors de la pré-production du long métrage, rien que ça ! Son parcours ne doit d'ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin puisqu'elle a été engagée depuis par Steve McQueen (III), le réalisateur de « Shame », pour la distribution de son nouveau bijou, « Twelve years a slave », et doit graviter par conséquent autour de Brad Pitt et Michael Fassbender. Une prouesse pour une comédienne encore inconnue il y a quelques semaines. Le personnage qu'elle incarne ici représente à la fois l'innocence et la naïveté, mais aussi la compréhension du danger et la force de caractère, traits de personnalité inculqués par sa propre figure paternelle.

    Bilan : Un bouche-à-oreille porteur aura permis au film universel de Benh Zeitlin d'atteindre à raison le cœur des critiques et d'envisager pourquoi pas quelques prestigieuses statuettes aux grandes cérémonies internationales à venir. 
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    Si le film mérite qu'on s'y intéresse parce qu'il recèle une vraie originalité de ton et d'exécution, force est de constatée qu'on s'y ennuie quand même un peu. Des personnages forts mais un peu hystériques, des scènes qui manquent d'enjeux, une histoire qui n'avance pas toujours et au final une émotion trop retenue pour être vraiment efficace. Un film intéressant, à défaut d’être passionnant.
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2012
    C'est un film tourné à la façon d'un conte africain poétique. La photo est magnifique. La petite actrice est parfaite. Il manque quelque chose à la narration pour rendre les choses captivantes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2012
    Film et bande son magnifiques ! Pour une "blasée" du cinéma, des frissons d'émotion dès les premières minutes, époustouflant ! Seul petit point faible mais d'un point de vue très personnel, quelques bouts du film m'ont laissée dubitative. Un film a voir absolument au cinéma, pour le vivre et le ressentir au plus profond de son cœur !!! A voir !!!
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    L'affiche fait penser à un film pour enfants, il n'en est rien. Même si c'est un enfant qui tient le premier rôle, on est plongé dans une sorte de cauchemar post apocalyptique réaliste, dans lequel les humains dans un état de vulnérabilité extrêmes sont les jouets d'un environnement déréglé.
    La grande force du film c'est d'être (à l'exception des aurochs) tout à fait réaliste et encré dans notre présent, nous parlant d'une communauté marginalisée, dans le contexte d'une catastrophe comme celle de la Nouvelle Orléans et de dégénérescence sociale, le tout à travers les yeux d'un enfant au père alcoolique et isolé du reste du monde.
    Loin d'être misérabiliste, cette fable réaliste montre la fragilité de l'humain et son rapport toujours à repenser avec la nature. Il en ressort un film très organique avec de belles fulgurances et qui reste toujours collé à son personnage principal. Un tour de force et sans doute un jalon dans l'histoire du cinéma.
    Grosse merde
    Grosse merde

    6 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    Difficile de ne pas penser à Terrence Malick devant ce premier long virtuose. "Les Bêtes du sud sauvage" est un choc visuel et cinématographique, qui transporte d'émotions en émotions et laisse le spectateur scotché pendant 1h30. On parle d'un oscar pour la jeune interprète... N'exagérons rien, mais du grand art quand même.
    John M.
    John M.

    3 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2012
    On est heureux d'avoir la chance de voir des films d'une telle qualité. reste cependant une question?
    Mais alors, qui sont les bêtes du sud sauvage?
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    Comme tout ce qui vient de Sundance, ce film n'est vraiment pas bon, le comble du ridicule étant atteint avec les cochons affublés de peux de bêtes et de fausses défenses pour se faire passer... pour des aurochs. Et puis, cette complaisance envers un quart-monde bien mieux décrit dans d'autres fictions américaines récentes style "Winter's Bone" est assez hyporcrite et condescendante.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    Le film a bénéficié d'un torrent de journalistes amourachés du film...qui m'ont donner envie d'y aller. Mais : 1)Le tournage était tellement fauché que le réalisateur n'a pu s'offir un pied à sa caméra , du coup même quand le film se calme on ne se pose jamais - que d'artifices: dès qu'il ya un groupe de personnes , on fait trembloter la caméra ( ne pas confondre mouvement et hystérie pour donner un rythme au film ). 2) Je pense que les très rares habitants du bayou ou les très rares sinistrés de Katherina qui peuvent se payer le cinéma adoreront l'image qu'on donne d'eux : Ivrognes , braillards , dépenaillés - et fiers / fiers de bouffer les crabes à pleine bouche au lieu d'utiliser un couteau - ce qui donne lieu à une scène ridicule- vérification faite le réalisateur est new yorkais et ne doit pas s'être trop immergé 3) toujours pas compris où il voulait en venir. On pense au début que le cataclysme annoncé par la petite viendra au bout du film et qu'il en sera la conclusion- il arrive assez tôt et on n'en voit rien - s'ensuite le lien avec son père ivrogne mourant et sa mère partie au bordel ; bon elle semble retrouver sa mère mais rentre pour croiser les créatures qu'elle craignait ( très inspiré par Razorback ) et qui la respecte ( pourquoi elle a rien fait ? )...le père meurt , le grourpe défile sur un bout de route immergé . Fin ( ah ouais ? )4) La petite aura l'oscar nous dit-on ...formidable , elle fait bien la colère et une autre moue..deux expressions dans le film.
    Beaucoup d'esbrouffe, pas beaucoup d'authencitié
    poet75
    poet75

    271 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    Pour un premier film, c'est un coup de maître et qui n'a pas volé sa Caméra d'Or à Cannes!
    Nous voici transportés en Louisiane, dans le bayou, là où vivent les pauvres et les laissés-pour-compte. Il y a pourtant comme une sorte d'art de vivre dans ce lieu et ceux qui y subsistent ne changerait d'environnement pour rien au monde. Or précisément, ce monde est menacé, il est en grand péril: les tempêtes surviennent, les eaux montent, les plantes et les animaux succombent... Il y a comme des forces millénaires qui sont tout à coup libérées et qui dévastent tout. Ainsi ces aurochs qui surgissent de la nuit des temps, mais qu'un regard de petite fille met à genoux!
    Car ce qui fait la force et la beauté de ce film et lui donne une allure de conte, c'est que tout est vu à travers le regard de la petite Hushpuppy, une fillette de six ans. Son regard est tantôt candide (comme doit l'être celui d'une petite fille) et tantôt comme désabusé (comme si la petite fille avait dû grandir un peu trop vite et assister à des spectacles qui ne sont pas faits pour elle)! Grâce à Hushpuppy, en tout cas, dans ce film qui pourrait dresser un constat amer, voire désespéré, est sauvegardée la flamme de l'espérance.
    Rien ne sera jamais totalement perdu, semble nous dire le réalisateur, tant qu'il y aura des enfants, tant qu'il y aura des "Hushpuppy" sur cette terre!
    reggie miller
    reggie miller

    161 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2012
    A la frontière du docu et de la fiction, un film beau, dramatique, poétique, puissant...
    La jonction improbable entre "The tree of life" de Malick, "Still Life" de Jia Zang Ke et "Tropical Malady" d'Apichatpong Weerasethakul
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top