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Un visiteur
1,0
Publiée le 23 décembre 2012
un pere qui n en est pas un,une fille qui vit dans ses reves,des voisins qui boivent et font la fete tout le temps.moi je suis sorti.vraiment excuse moi barack j ai pas accroché une seul seconde a ce film
La dissension entre la photographie d'un univers nauséabond, humide, pauvre de la vie afro américaine des bayous à l'approche d'une tragédie et la poésie que suggère une enfant d'une dizaine d'année laisse pantois dans cette première réalisation d'un auteur prometteur!!!!!!!!!!
Un premier film percutant : le sujet est fort et original, alliant la singularité d’un mode de vie à l’universalité des combats et des sentiments qui animent les personnages; la mise en scène est celle d’un film d’aventures métaphysique, partagée entre naturalisme et mysticisme. Ma critique : http://tedsifflera3fois.com/2012/12/22/les-betes-du-sud-sauvage-critique/
Une incroyable aventure, terriblement puissante, où on est emporté par des musiques exceptionnelles et une actrice absolument envoûtante. A ne pas manquer.
Un très beau film de Benh Zeitlin. Je ne suis pas sur d'avoir tout compris ce qu'il a voulu montré mais il y a de l'idée ! J'ai surtout été impressionné par les deux protagonistes qui en était pourtant qu'à leur premier rôle : la jeune Quvenzhané Wallis et Dwight Henry.
Les critiques m'ont poussé à aller voir ce film. Oui les critiques me poussent parfois (mais pas trop fort). Alors ce film je pensais que c'était un dessin animé avant de voir la BA, parce que l'affiche laisse planer un léger doute (ou il faut que je change de lunettes). Ce que j'ai aimé dans ce film c'est qu'on filme ces bidonvilles, ces objets de récup' comme si c'était le plus bel endroit au monde (sic). On n'a pas un jugement bien occidental sur ce endroit, où il y aurait un jugement moral, genre mon dieu le papa n'a pas raison de rester là, c'est irresponsable, blablabla. Non c'est un film qui ne juge pas et ça c'est beau. Mais seulement, le jugement peut venir du spectateur occidental. Sauf que tout est fait justement pour empêcher les jugements de valeur. Tant mieux. Et on a ce monologue intérieur raconté par une enfant, il dégage quelque chose. Il y a cette innocence, mais aussi une certaine profondeur. On évite de tomber dans de la philo à deux francs six sous parce que justement c'est innocent, ça ne se veut pas profond, c'est dit avec des mots d'enfants. "Mon papa dit". Du coup il y a une certaine authenticité. C'est un film beau et frais parlant de choses assez sérieuses et grave, mais sur le ton du conte. Beau. Cependant j'ai trouvé le film parfois un peu long et qu'il manquait quelque chose. Quelque chose qui pourrait venir encore sublimer cette histoire. Peut-être plus de scènes avec les aurochs, je ne sais pas. Mais bon c'est quand même un bon film, juste un peu déçu, la séquence prégénérique annonçait mieux.
Les critiques professionnels ont du trouver ce film terriblement Original. Faussement misérabiliste et bêtement poétique, je l'ai trouvé d'un ennui à périr ! Un film de festival dans le pire sens du terme qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes.
Encensé par la critique et récompensé au Sundance Film Festival, ce film partait avec un a priori favorable. Las, il se révèle être un ofni (objet filmique non identifié) filmé à la va comme je te pousse par un réalisateur new-yorkais (donc forcément bobo) qui mélange allègrement misérabilisme, catastrophisme, sociologie à deux balles et conte de fée ! Au final, un long métrage long, très long, au cadrage cahotique, et terriblement ennuyeux...
A force d’en entendre parler, et de le voir rafler des récompenses dans tous les festivals dans lesquels il passe, j’ai décidé (et en très bonne compagnie) d’aller le voir. Et j’y suis allé sans rien savoir dessus, et je crois que j’ai bien fait. Alors non, Les Bêtes du Sud Sauvage c’est pas le chef d’oeuvre du siècle, mais peut-être bien l’un des plus beaux films de l’année, et un grand moment de cinéma. Car contre toute attente, le film se laisse regarder avec une facilité presque déconcertante. La beauté des images, et des décors naturels de la Louisiane, est juste saisissante. Ce film est donc en premier lieu un fascinant spectacle visuel. Mais heureusement pour nous, le film ne se cache pas derrière sa forme, et offre une histoire touchante, admirablement menée par un casting surprenant, dont la jeune héroïne qui s’attaque à ce rôle très difficile qui marquera sans doutes certaines mémoires vu la réussite avec laquelle il est présenté. Le film se veut très mature, et on le sent aux nombreux thèmes qu’il aborde mais que je ne dévoilerai pas pour vous laisser un petit peu de surprise. Néanmoins, je reste un peu sceptique face à certains éléments du film, et par rapport à certaines métaphores, qui m’ont complètement échappé durant ce premier visionnage. Mais il est évident que c’est le genre de film qui se regarde à nouveau, puisqu’il a tellement à offrir que c’est presque impossible de tout saisir au premier abord. Autre gros point fort qui m’a marqué, c’est la musique. Composée par le réalisateur lui-même, elle n’aurait jamais pu mieux correspondre à l’ambiance et au ton du film. Les images et le son forment un mélange parfait, qui nous transportent vraiment au coeur de l’histoire. Cela peut paraître un peu dithyrambique, mais il y a une force émotionnel assez impressionnante qui se dégage du film. En conclusion : Le premier film de ce jeune réalisateur est une vraie surprise, d’une beauté remarquable soutenue par une réalisation qui ne prend peut-être pas toujours les meilleures décisions, mais qui s’avère efficace car ne cherchant pas à atteindre la perfection afin de rendre le plus réaliste possible ce qu’elle essaie de montrer, et d’un casting qui crée la surprise par son professionnalisme et son investissement. Cette fin d’année est riche au niveau cinématographique.
J'ai écouté une ITW de B. Zeitlin (France Inter). C'était amusant de voir comment il essayait de relativiser l'enthousiasme des questions qui lui étaient posées en recadrant le propos . À l'entendre, Les Bêtes du sud sauvage, c'est d'abord une idée composite : la petite Hushpuppy qui incarne la force de l'innocence, tous ces gens qui subsistent aux confins de la société comme des résistants d'un autre temps, le contraste entre les bayous et le complexe pétrochimique séparés par une digue. Et puis les choses se sont assemblées comme une cuisine simple. Probable que sa pudeur venait de son étonnement devant les interprétations sociétales clé en main qui lui étaient renvoyées, comme si, finalement, elles lui avaient échappé. Rien que cette façon de refuser de faire de la rétro-ingéniérie intellectuelle rend ce type sympathique. Et c'est vrai que son bestiaire du sud donne à voir ce qu'on a envie de voir : une possibilité de vivre heureux (et bien alcolo) hors du fatras des règles de la société industrielle. Ce "hors", c'est un endroit où l'Histoire aurait pris une autre tournure, sans qu'il y ait jamais eu un premier crétin dans sa caverne pour inventer le business , et des millénaires après les petites Hushpuppy continueraient de ne rêver que d'aujourd'hui et leur rêve ferait fondre la glace et libérerait les aurochs mangeurs de personnes-faibles-qui-ne-savent-plus-qui-elles-sont, sauf dans le bayou bien sûr où chacun sait pourquoi il est là. Je trouve ce film d'autant plus remarquable qu'il est américain. Qui aurait pu penser qu'au pays du fric roi, des agences de notation et des frigos de deux mètres de haut, la plongée dans une contre réalité misérable, promise à l'échec mais décapante, s'attirerait jusqu'aux louanges du président ? Au passage, une mention spéciale pour la critique de Télérama et sa "parade démagogique sur l'élan de solidarité entre pauvres", qui prouve, si besoin était, qu'il vaut mieux aller voir les films avant d'en parler.
Dans ce film apocalyptique-onirique-poétique, bref, inclassable, on trouve dans ces relans d'humanité et de simplicité un feu sacré qui fait du bien. Emouvant et terriblement beau.