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moket
528 abonnés
4 333 critiques
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2,5
Publiée le 12 décembre 2017
De belles images d'une Amérique oubliée, une jeune interprète étonnante et un beau portrait de personnages singuliers. Sauf que le film ne raconte rien, manque de cohérence et de fluidité, la caméra est parfois maladroite et que dire de ces aurochs qui ressemblent plus à de gros sangliers affublés de cornes... Une curiosité, mais on n'est pas obligé d'être curieux...
Un très beau drame du cinéma indépendant. Une très belle histoire. De très belles images. Du fantastique et de la poésie. Un ouragan dévaste tout sur son passage. La question de l'environnement est très bien posée. Un petit bijou.
A l’image de cette scène orgiaque où les habitants du bayou se retrouvent dans un cabane poisseuse et mangent comme des animaux, avec les mains, par terre, en y jetant leur nourriture, ce film est un salmigondis pour philosophe de salle de sport. Rien n’a de sens dans ce gloubi-boulga de maximes, pseudo écologiques, débitées toutes les 5 minutes par cette petite Hushpuppy. Certes à 6 ans, cela témoigne d’une certaine précocité dans la réflexion, mais accentue par ce fait la distanciation avec le spectateur qui n’y croit pas une seule seconde. En dehors de cela, point d’histoire. On n’a simplement l’impression que les scènes ont été ajoutées les unes aux autres par un malheureux hasard. Reste de belles images de ces coins oubliés des Etats-Unis.
Avec un brio et un dynamisme rare, on suit ces fortes personnalités forgées par le bayou avec un plaisir évident. On regrettera juste les passages psychédéliques avec les aurochs qui n'ont pas une grande utilité.
Difficile de décrire ce film, tant le scénario est confus. Cela se passe dans le delta du Mississipi en Louisiane avant et après un ouragan (Katrina ?) ; le metteur en scène adopte le point de vue d’une gamine de 6 ans, Hushpuppy (c’est d’abord le nom d’une marque de chaussures ainsi qu’une sorte de beignet de maïs frit !) dont la mère est morte et le père malade. Elle vit dans un taudis avec des poulets, un chien et un cochon. Tout est inondé spoiler: et les adultes du bayou décident de faire sauter une digue pour faire baisser le niveau d’eau. Ils sont ensuite pris en charge par les services sociaux et médicaux avant de s’enfuir pour regagner leur territoire boueux . On est loin de « Jeux interdits » de René Clément avec Brigitte Fossey, le film étant en plus parasité par la présence d’aurochs (si ! si !) représentés sous forme d’énormes sangliers affublés de cornes (merci le numérique et adieu les connaissances zoologiques). Bref, j’ai détesté ce misérabilisme pseudo-poétique mais j’étais bien le seul dans la salle ! Les bons sentiments ne font pas les bons films.
Un véritable conte pseudo-moderne dans une Louisiane perdue, isolée, presque intacte. Des personnages forts, charismatiques, attachants, une bande-son à couper le souffle, une intrigue digne des plus grandes histoires pour enfants, une image sublime, et un cadre magnifique. Ce film a tout pour plaire ! A voir absolument en VO pour ne pas qu'il perde de sa superbe. Une petite perle indépendante que je chéris énormément. Un vrai vent de fraicheur pour tout les spectateurs faisant l'effort de s'investir dedans, et se laisser guider par sa magie qui sent bons les épices cajuns.
Un petit ovni sur lequel il convient de rester discret afin de ne pas spoiler ceux qui ne l'ont pas encore vu, tellement ce film est original et déroutant. Touchant, simple, pertinent, sont aussi des adjectifs qui conviennent parfaitement quant à la qualification de ce film. Presque bizarre même, mais intriguant à coup sûr. Un film comme on en voit rarement, et qui vaut assurément le coup d'oeil.
Une petite fille qui vit dans ses rêves, inventive, imaginative. Une sorte de fable. Une façon pour elle de surmonter les problèmes autour de la pauvreté et surtout la fuite et l'inondation. Ce n'est pas vraiment "joli" et on pense à la fin à Miyazaki car les bêtes sont porteuses d'un nouveau espoir qui sauvera les hommes.
Les Bêtes du Sud Sauvage : Un poème magique à l'atmosphère lyrique et picturale formidablement mise en scène. L'irrésistible petite fille Hushpuppy est en état de grâce !
Je savais que j'allais me prendre une claque en regardant ce film, je n'ai pas été déçue! Une petite fille, le bayou, et les aurochs... à voir seul, "quand tout est calme derrière les yeux". Quelle jeune actrice! Elle m'a scotchée comme personne !
Une prestation énorme de la petite Quvenzhané Wallis dans un rôle difficile émotionnellement et dans des décors plus vrais que nature du sud de la Louisiane. Une belle histoire qui correspond à la vision de son monde par une petite fille mais, malheureusement, cette intéressante histoire tire en longueur alors qu’elle ne dure pourtant que 92 minutes : l’histoire offre ce paradoxe d’être riche et complexe tout en étant par moment simpliste. Un premier film à petit budget qui a le mérite de donner une vision rarement vue des USA et de certains de ses citoyens.
Des critiques élogieuses et des récompenses à foison ont eu raison de ma curiosité. Sauf qu’en dépit de la lumineuse performance de la toute jeune Quvenzhané Wallis, ce petit film indé ne m’a guère enthousiasmé.
Du très grand cinéma réalisé par Benh Zeitlin. Sur un fond de scénario écologique, il nous propose des images très fortes sur une bande son grandiose. Le scénario, superbement mis en scène, nous présente de nombreuses séquences époustouflantes, d'une intensité dramatique hallucinante. Le jeu des acteurs est évidemment à la hauteur : Quvenzhané Wallis est très bouleversante dans le rôle de Huspuppy la petit fille ; quant à Dwight Henry, il est aussi plus que convaincant dans son rôle de papa. Les émotions de Huspuppy sont transcrites par un voix off avec un texte émouvant et pertinent. Ce film possède également un coté fantastique assez discret, avec de bons effets spéciaux mettant en scènes les aurochs présents dans les rêves de la petite fille. Le pitch : En Louisiane dans le Bayou, Huspuppy lutte avec son père pour leur survie. Elle vit dans un monde tellement cassé quelle a du mal à recoller les morceaux.
Je partais avec un a priori positif à fond. Catastrophe, les premières scènes, qui ressemblent à un joyeux bordel, ont douché mon enthousiasme. Puis finalement, les minutes passant, et malgré certaines approximations, le film m'a attrapé irrémédiablement et ne m'a plus lâché, par je ne sais quel miracle, cette volonté de vivre des personnages, cette force qu'ils expriment, cette réussite dans la narration, et tout cela finit dans une belle émotion.
Un grand cri de liberté, très bien mis en scène. Un film à portée universelle, l'histoire de Hushpuppy et de son père qui doivent se battre pour exister. Les images sont superbes, une grande bouffée d'oxygène !