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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 janvier 2013
Les bêtes du sud sauvage ... un film clairement pas grand public, je n'y suis d'ailleurs allé qu'un mois après la sortie, poussé par les flots de louanges sur le film et les nominations aux différentes cérémonies. On peine peut-être à comprendre la morale, quoique la dernière phrase du film peut nous faire penser que ça n'est en fait qu'une histoire. Que les gens qui vivent reclus, hors de leur monde, vivent aussi de belles histoires... Mais en tout cas on est saisi par le film, irrésistible, on le vit parfois par les yeux du personnage, une petite fille de 6 ans, et parfois par les nôtres. Les conditions de vie, la dureté, la pureté des personnages sont justes impressionnantes. Et on comprend à la fin ce qu'est une relation humaine, une vraie... Le plus : quelle puissance, quels acteurs, quelle dureté. Des hommes qui ont choisi de vivre comme des animaux et restent des hommes, peut-être même plus que les autres... Le moins : (si c'en est un) ce film ne s'adresse pas au grand public... Bref un beau film, difficile à décrire, difficile à qualifier, mais une petite fille de 6 ans et son père qui vivent quasiment comme des animaux, nous prennent aux tripes et ne nous lâchent pas !
Circulez, il n'y a rien à voir ! Ce film est très mauvais : L'histoire est inexistante : 2 marginaux, un père, une fille, à la limite du règne animal. Pendant la 1ère partie ils se vautrent dans les détritus, les charognes et les ordures. 2e partie : le père meurt. La prise de vue est exaspérante la caméra étant portée sur l'épaule, l'image est continuellement en train de bouger. Le film donne la nausée : tous les personnages sont laids, sales, sans aucune épaisseur. Tout est sale, puanteur, désolation. J'ai eu le courage de mettre 1 étoile à cause de la bande son qui n'est pas mal et de la petite fille qui est mignonne. Circulez !
Faut savoir comment rentrer dedans, comment l'aborder et personnellement je n'y suis pas parvenu. Mise en scène pourtant pas mal, mais scénario trop spécial entre fantastique et réalisme d'après catastrophe, c'est pas facile de comprendre où le réalisateur veut nous emmener et surtout comment. Le jeu des acteurs est aussi impeccable dont évidemment la petite Wallis, superbe! Mais voilà, de mon point de vue c'est trop brouillon et le mélange avec la fiction ne fonctionne pas, je suis passé à côté tout simplement... A revoir peut-être pour mieux l'aborder???
Wouaw Wouaw Wouaw...je me suis mis à le regarder sans conviction et le début (bizarre) confirmait mes craintes... Mais au bout de 5 minutes, on est tellement captivé par la sublime et excellente petite Quvenzhané Wallis qu'on ne peut plus décrocher le regard de l'écran...c'est impressionnant! Aidé par une B.O. absolument fabuleuse, on rentre finalement très vite dans le film et on ne peut s'empêcher de se préoccuper du sort de cette petite et de son père. Un grand film pour mon gros coup de coeur (surprise) de 2012!
Un petit bijou qui recèle de trouvailles visuelles servi, serti même, par des interprètes formidables. Cette jolie expérience marche un temps, emporte, mais il manque quelque en dessous de tout cela. Ce film post-Katrina reste essentiel néanmoins pour les Américains, en tant que Français on ne s'en privera pas non plus.
une claque !!!! à voir pour l'enfant le père le décor et la retenue dans la mise en scène. spoiler: j'aime pas trop les scènes avec le aurochs c'est vivant très emporté et jamais on ne sombre dans le pathos.
Etrange atmosphère entre foutraque et fantastique. Quelques inégalités de régime sauvées par la magie des derniers plans... Possible d'être dérouté d'entrée de jeu... On oscille entre "Uncle Boonmee celui qui se souvient de ses vies antérieures" et l'éprouvant "Three Sisters" chinois pour l'atrocité du cadre. Un hommage aux oubliés des catastrophes naturelles, à ceux qui connaissent le retrait progressif de la terre sous les pieds. La terreur des tempêtes, l'obligation d'habiter sur l'eau dans des embarcations de bric et de broc, la hantise d'être parqué dans des enclos aseptisés... On est saisi par ces vaisseaux de fin du monde, bouleversé de l'entêtement à refuser les secours afin de rester là où le sort en décida. D'un côté c'est merveilleux parce qu'on voyage ferme, que les troupeaux d'aurochs captivent... et que la bande-son entraîne comme une courroie (somptueux accords !). Sans cesse la caméra se pose sur la petite fille, incarnant à elle seule la jeunesse qui fait face au pire. Visage et silhouette d'une douceur infinie comparée à la rudesse des échanges...Toujours lutter, casser ce qui reste pour se défouler malgré l'envie d'être prise dans les bras. Il se glisse des minutes veloutées entre père et fille, la caméra en champ contre-champ livre leurs regards, interdit de pleurer, mon oeil...
Un vrai mal de mer du a la façon insupportable de filmer, avec une caméra sans cesse en mouvement. Un conte qui se veut écolo, mais qui est prétentieux et ennuyeux.
Un excellent film. Une réalisation extra servie par une musique somptueuse et un jeu d'acteur surprenant. Rien a redire. N'allez pas le voir pour l'action mais surtout pour des émotions. Une belle leçon de vie pour attaquer 2013.
Magnifique découverte ! Ce film m'a boulversé : les deux acteurs principaux, non professionels je crois, sont fabuleux. Mention très spéciale bien sûr à la petite Quvenzhané Wallis L'ambiance est également très prenante, ces personnes qui souhaitent rester quoique qu'il advienne sur les terres. La musique, les autres acteurs, la lumière, les rapports entre ce père déchiré et abîmé par la vie avec sa fille sont émouvants. Je lis en ce moment Ouragan de Laurent Gaudé, et le visionnage de film en parallèle m'a transporté !
Auréolé de prix internationaux (dont un à Cannes), Les bêtes du... ne paye pourtant pas de mine. Affiche mal pensée, sujet original mais déconcertant... Pourtant le résultat est très bon et il renvoie au "Princesse Mononoké" et à son côté animiste très marquée. L'originalité tient au point de vue adopté par le réalisateur, celui d'une petite fille, Hushpuppy, qui a perdu sa mère. Il capte ses hantises, ses joies et ses peines sans jamais nous apitoyer sur elle. Elle apprend à se battre avec l'énergie du désespoir donnée tant bien que mal par son père, alcoolique et malade. La réussite du film tient au double ancrage qu’il adopte, en plus de l’empathie ressentie via le regard de Hushpuppy sur le monde, il intègre les risques de réchauffement climatique propres à notre époque. A tel point qu’on a du mal à deviner quelle sera la prochaine balise scénaristique vers laquelle le film va voguer. Le tremblement de la caméra renforce ce fort sentiment d’insécurité tant affectif qu’environnemental. Le fait d’avoir placé l’action en Louisiane, aux Etats-Unis, s’avère payant car cette région a déjà été victime de l’ouragan Katrina. La dimension sociale est également très présente avec une double ségrégation, raciale et géographique. Les bêtes du … est une sacrée expérience de cinéma à découvrir d’urgence... avant que le ciel ne nous tombe sur la tête !
Quvenzhané Wallis : quel nom pour une enfant star qui nous séduit et nous émeut de façon extraordinaire. Le film échappe à toute catégorisation et apporte son lot d'originalité. Nous sommes presque dans une position d'ethnologue-spectateur et cela nous fait réfléchir à notre propre monde confortable. Cela manque malheureusement d'un peu de chaleur humaine, de belles personnes pas forcément ivres et malades...