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Fritz L
184 abonnés
767 critiques
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4,5
Publiée le 17 juillet 2013
D'une rare sensibilité, ce subtil pamphlet est de bout en bout d'une profonde justesse. A découvrir en urgence... l'un des films le plus original de l'année 2012...
On aime ou on déteste. Je pense qu'il y a dans ce film du talent, des idées de mise en scène, de fabuleux acteurs, un univers fascinant, du jamais vu, bref une évidente originalité. A vous de juger.
Film surestimé. Copier Terrence Malick ne suffit pas pour faire des bons films. Ici la posture l'emporte sur l'histoire et on en garde pas grand chose.
Alors oui, on peut trouver ça beau, poétique, contemplatif...mais perso, je ne suis pas client de ce genre de film sans histoire, ni scénario, ni aucun enjeu...et malheureusement jusqu'à l'ennuie, malgré l’interprétation magnifique de la petite Wallis ! Grosse déception !!!
Après un léger temps d'adaptation (on est presque plus habitué à des films à si petit budget), on prend une claque cinématographie énorme. Une histoire magnifique que l'on vit à travers les yeux d'une fillette de 6 ans... Une belle surprise...
Ce film est une imposture totale. Vacuité du propos, personnages ineptes et désincarnés, c'est vain et prétentieux. Et d'un ennui... Le mystère de noël.
Un chef d'oeuvre selon moi ! Film unique qui donne un grand vent d'air frais au 7eme art ! Frenchement j'ai adoré mais c'est le genre de film dont la moitié des gens vont aimé ... et l'autre non ! L'actrice de 8 ans joue excellemment bien pour son jeune âge, mention aussi à son père ! Le tout porté par une musique superbe et des décors très beaux !! 5/5
Dès les premières minutes de ce film, le spectateur est « mis au parfum » quant au grain de l’image et à la façon de filmer (très mouvante diront certains, désordonnée voire fatigante diront d’autres). Je comprends que cela puisse déplaire.
C’est un parti-pris comme un autre, on s’y habitue si on se laisse prendre à l’histoire.
Je crois que je m’y suis habituée du fait que c’était un conte, même si son souvenir n'en sera pas impérissable.
L’histoire est la suivante : Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père. Brusquement, la nature s’emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d’aurochs. Avec la montée des eaux, l’irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue.
La critique complète sur: http://www.clairedanslessallesobscures.com/article-les-betes-du-sud-sauvage-113724048.html L'accueil du blog: http://www.clairedanslessallesobscures.com/
Le titre dit tout et on peut en faire des variantes approximatives à la maniere de Monsieur Jourdain dans "le sud sauvage(que des ) bete(s) ou encore"les betes sauvages du sud"( seules survivantes) ou bien lelong et pénible "sau(vet)age des betes du Sud." Bref ... Cannes et les critiques fascinés par pourritude féconde (ca grouille!!!) et apologie de la déshumanisation nous crient au chef d'oeuvre :Au nom de quoi ??? Une esthétisation et un éloge en forme d'abetissement cannibale Pas terrible pour moi!
scénario très original, jeune actrice brillante et touchante, des personnages un peu déglingués sortis du bayou....un film sur la pauvreté, la survie et les relation familiales.....très touchant... Pour moi, un des meilleurs fils de cette année....
Les Bêtes du sud sauvage est une vraie surprise et un film qui plaisir. En effet Behn Zeitlin livre un premier film généreux à l'image de ses personnage et de sa musique. La mise en scène est vivante, fraîche et inventive avec un côté malickien pour la célébration de la nature, du sauvage, sans le côté solennel de ce dernier et une poésie plus libre et plus simple que dans George Washington de Gordon Green (même si j'adore ces derniers). On prend vraiment plaisir à voir un auteur qui réalise son premier film en étant sûr de ce qu'il fais avec une naïveté assumée et qui veut partager tant avec son spectateur sans jamais le snober. Ainsi le film prend la forme d'un conte, celui de la vie de Hushpuppy qu'elle nous narre elle-même et c'est dans ce choix que réside la grande force du film: avec un tel point de vue on tombe facilement dans le ridicule (surtout dans le cinéma américain) mais là on est toujours dans le juste ce qui d'ailleurs donne l'impression que les paroles ont été écrite par l'enfant plutôt que pour; le choix de cette petite fille et son absence de point de vue critique évite donc au film de tomber dans le misérabilisme et on est face à une constante célébration de son mode de vie, certes pleine d'illusion mais pas fausse car très communicative. Le film n'est jamais mélancolique ou larmoyant (même concernant la mère perdue) mais est toujours très fort et "va de l'avant" comme son personnage principal. Et si certains ont été gêné par cette manière de filmer ce qui reste une grande misère (pauvreté, alcoolisme) je pense que le réalisateur est totalement sincère et ressent une grande joie à filmer cette communauté vivant en otarcie contre le reste du monde et qui est la seul à affronter avec courage la fin du monde, sa fin du monde, tout en étant plus que jamais sur de ses choix. Le film m’apparaît donc comme totalement cohérent et sincère dans la mesure où tout y transpire la même générosité, la même vitalité, la même joie et la même force que ses personnages et tant mieux car ça fait du bien!
A mon avis, c'est un bon film, assez unique pour être nominé aux Oscars mais peut être pas assez fulgurant pour remporter la statuette. Le réalisateur a eu l’intelligence de débarrasser le film d'idées bien pensantes à deux balles, il ne pousse pas le film vers le larmoyant en dénonçant les conditions de vies des personnages mais le dirige vers un conte apocalyptique vu par un enfant, un peu naïf certes mais c'est aussi ce qui donne son originalité. Je suis cependant un peu déçu par la réalisation qui ne maintient pas les prouesses visuelles et sensorielles des premières minutes.
Contrairement à l'emballement que ce film a provoqué, je n'ai pas réussi à entrer dans la fable - Once there was a Hushpuppy, and she lived with her daddy in the Bathtub - à mon grand regret néanmoins. Il est indéniable que Quvenzhane Wallis est lumineuse, que la musique est entraînante, qu'une certaine poésie émerge du film. On comprend pourquoi ce premier film, caméro d'or à Cannes, est rapproché par certaines personnes de ceux du réalisateur Terrence Malick, mais pourtant on est en très loin. Même si l'on peut admettre que, pour une fois, tout n'est pas donné et alourdi, qu'on conserve une part de mystère particulièrement appréciable, le scénario, les propos et les métaphores paraissent presque grotesques, on ne parvient pas à être réceptif à l'univers de Zeitlin, dont la caméra donne le mal de mer. On reste sans cesse en dehors, si ce n'est vers la fin où le rythme du récit devient plus intéressant, mais c'est trop tard.