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Un visiteur
4,0
Publiée le 6 février 2013
Film petit budget , sans tête d'affiche , qui sans prétention évoque plusieurs aspect de la vie sous fond fantastique , fantastique , terme qui conviendrait presque a la jeune actrice et a son personnage.
Premier film du réalisateur, les Bêtes du Sud sauvage n'est peut-être pas un grand film à proprement parler, comme on l'a tant lu, mais c'est indéniablement un très beau film, qui se démarque par un ton et une identité visuelle assez uniques, une grâce sauvage totalement fascinante. Un film qui montre un univers de pauvreté absolue sans jamais tomber dans le misérabilisme, qui au contraire sait en trouver les richesses, y puiser une poésie rude, lumineuse malgré ses noirceurs, lumineuse de par ses noirceurs mêmes. Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or... les vers de Baudelaire auraient pu être créés pour ces Bêtes, pour cet univers demi-noyé où la mort rôde, où la renonciation menace, mais où la beauté et un formidable élan de vie et de liberté ne s'éteignent jamais. Une bande originale très réussie, teintée de rêve et de musique cajun ne gâche évidemment rien à l'affaire !
Magnifique ! Réticent au départ, j'ai été magnifiquement surpris par ce conte social emmené par une sublime distribution ! J'espere qu'Hushpuppy aura la statuette !
Un ton très original, presqu'halluciné mais aussi onirique, pour cette oeuvre dont la chaleur humaine compense la tragédie. Même si elle repose sur un scénario assez ténu, on demeure en haleine tant l'impression d'oppression psychologique est grandissante. Le travail sur l'image est remarquable. Mais cela ne va pas plus loin et on garde un peu la sensation d'une sorte de démonstration formelle. Un bon film au demeurant.
Film sympathique a petit budget. Une véritable bouffée de fraicheur, surtout la jeune actrice qui mène son rôle d'une main de fer et de naïveté. L'histoire est bien entendu dramatique, vu que celle-ci se déroule dans une région de la Louisiane sinistré aussi bien économiquement que socialement... Les habitants vivent dans un monde à part, ne connaisse pas vraiment ce qui se passe dans le monde extérieur. On a l'impression que cette autarcie au début salvatrice, on voit la joie et la bonne humeur mais peut très vite tourner au cauchemar ...
De par ses acteurs parfait, sa mise en scène et sa bande originale puissante, Les bêtes du sud sauvage est un film d'une puissance et d'une universalité rare, le genre de film dont on croyait que le pays de l'oncle Sam n'était plus/pas capable de produire.
Visuellement exceptionnel , le film nous emporte dans les sommets du 7ème art , la mise en scène est organique et flamboyante . La petite est exceptionnelle . Un coup d'essai qui se transforme en coup de maître .
Un film qui ne ressemble à aucun autre. On ne peut être qu'embarqué par cette communauté fière et marginale et surtout par la petite Quvenzhané Wallis (absolument bluffante). Touchant et onirique le film est indispensable à tout fan du cinéma indépendant US.
en toute franchise l'histoire m'a laissé un peu perplexe, j'ai presque dormi au milieu du film, mais l'on doit reconnaitre l'originalité de la démarche, le courage d'une fable assez osée, j'aurai plaisir à le redécouvrir ultérieurement avec plus d'attention. Une chose m'a par contre sidérée, et là pas besoin d'une seconde vision pour le savoir, le talent inoui de la petite actrice principale ..une performance bluffante, un tel talent à cet âge c'est assez ....oui je peux le redire, sidérant !
Affreux, sale, bête et... Niais. Une apologie de la fange, de la misère morale et de la bêtise crasse. Jugez plutôt la vision humaniste de ce bobo new-yorkais alter-mondialiste: il était une fois au Sud de la Louisiane sur une île dévastés par une tempête une petite noire et son père ivrogne qui vivaient dans des cabanes pourries, parmi leurs animaux et leurs immondices mais tout cela est naturelle et charmant puisque tout comme les bêtes nous sommes fait de chair comme l'a dit si bien la femme-chaman du village, d'ailleurs elle aurait pu dire "nous sommes merde et nous retournerons à la merde" que cela n'aurait fondamentalement rien changé à la vision qui transcende ce film... Bref un cataclysme déboule à cause de la fonte des pôles, la sempiternelle faute des hommes civilisés qui retombe sur les plus démunis, les innocents, les bons sauvages..attendez, démunis d'accord mais surtout con comme leurs pieds, vu qu'ils s'obstinent à vivre dans une zone dangereuse depuis longtemps évacuée. Enfin, passons, prouvant que n'avoir rien dans le ciboulot n'empêche de se montrer fier et vindicatif, le bande de sauvages va faire sauter la digue qui protège les hommes civilisés, ces salauds arrogants et matérialistes qui, comble de l'irrespect, osent essayer de leur venir en aide, alors l’alcoolo de père, à présent mourant, trouve les dernières forces pour arracher aux griffes du centre de secours sa fille que les blancs bigots tentait de scolariser, pardon de pervertir, alors qu'il avait probablement de grand projet pour son avenir comme lui apprendre à marcher à quatre pattes et à détecter à l'odeur les meilleurs coin à truffes du delta, j'imagine. On dirait un catalogue clichés racistes mais comme d'hab' dans ce cas de figure l'alibi consiste à accompagner le tout de blancs tout aussi tarés. Et puis pour enjoliver cette bouillasse infâme on a la petite fille, si mignonne, si paumée et si attendrissante dans sa stupidité de gamine... Je hais le chantage affectif et ça ne m'atteint pas. En tout cas j'ai tout compris de l'idéologie primitiviste nauséabonde que ce bobo-anarchiste-écolo tente de nous fourguer et c'est un rejet complet, beurk!
L'histoire d'une petit fille dans un univers complètement dévasté (physiquement et psychologiquement), à part, dur, chaotique, une communauté touchante autant que désorientée, vivant de rien. Un voyage complètement dépaysant, dans la solitude et la douce folie, les contes de grands-mères en guise d'éducation. Tout cela vu à travers les yeux imaginatifs d'une enfant. Ce film est une oeuvre magique et unique ; elle met le déclin de la planète en parallèle avec celui des hommes. Ce film est irracontable, il faut simplement le vivre comme une expérience : filmé caméra à l'épaule de façon tout à fait instinctive mais qui n'en devient pas "nauséeux" comme pour beaucoup de poroductions utilisant ce moyen Le cinéma indépendant américain est l'un des rares à nous offrir de telles oeuvres, à la fois puissantes et jamais ennuyeuses : un film unique, jamais vu, fantastique (avec les aurochs notamment). Un film réellement particulier, inclassable, "flottant", spirituel, une oeuvre que l'on ressent plus que l'on comprend, bien qu'elle soit emplie d'une sagesse indescriptible. On arrive à se demander, comme ubn scénariste ; à pu avoir en tête un tel scénario. D'une justesse psychologique effroyable et un ensemble à la fois dramatique, rêveur et fantastique (le fait que l'on voit par la vision de l'enfant). Un film unique, qui vaut vraiment le détour et qui en met plein les yeux. On en ressort, les yeux écarquillés et encore bluffés par toute cette beauté et cette histoire qui n'aurait pu être mieux raconter. Une vraie réussite.
Alors les Bêtes du sud sauvages est le film qu'il vaut mieux prétendre avoir en ce moment... Mais prétendre vous suffira bien! Car le film n'est en fait qu'un sous Labyrinthe de Pan trop rapidement lassant. Le film suit une petite fille, adorable certes, qui a des problèmes. Symboliquement elle les remplace par des "bêtes" venues du sud... la mise en scène bien qu'inspirée de Terrence Malick ne parvient jamais à l’étincelle de génie de celui ci. Et malgré un nombre considérable de bonnes intentions le film ne prend pas. Ce n'est pas de la médisance j'ai juste l'impression qu'on encense ce film comme pour se faire pardonner le fait de bouder des films comme Le labyrinthe de Pan ou The tree of life... Je pense que le scénario est avant tout maladroit et trop ambitieux pour un film "sans moyens" et, en plus de raconter une histoire belle, veut instaurer une réalité sociale doublée d'un discours politico-écologique moralisateur. Ensuite cette fameuse Hushpuppy, mignonne à souhaits, interprétée par Quvenzhané Wallis n'est pas vraiment une actrice mais juste une enfant à qui l'on demande d'être une enfant... Enfin je veux dire c'est pas Haley Joel Osment (héros du 6ème Sens)!
Derrière cela le film est tout de même une belle promesse d'avenir pour Benh Zeitlin qui armé de plus de moyens pour son prochain long devrait faire parler de lui.
Il faut quelques minutes pour s'habituer au rythme très lent et puis dès que c'est fait, on est embarqué dans un voyage mi-intime, mi-fantastique dans la tête d'une gamine de 6 ans (joué par Quvenzhané Wallis qui est extraordinaire). Un grand moment de grâce...