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Alain D.
605 abonnés
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5,0
Publiée le 14 décembre 2015
Du très grand cinéma réalisé par Benh Zeitlin. Sur un fond de scénario écologique, il nous propose des images très fortes sur une bande son grandiose. Le scénario, superbement mis en scène, nous présente de nombreuses séquences époustouflantes, d'une intensité dramatique hallucinante. Le jeu des acteurs est évidemment à la hauteur : Quvenzhané Wallis est très bouleversante dans le rôle de Huspuppy la petit fille ; quant à Dwight Henry, il est aussi plus que convaincant dans son rôle de papa. Les émotions de Huspuppy sont transcrites par un voix off avec un texte émouvant et pertinent. Ce film possède également un coté fantastique assez discret, avec de bons effets spéciaux mettant en scènes les aurochs présents dans les rêves de la petite fille. Le pitch : En Louisiane dans le Bayou, Huspuppy lutte avec son père pour leur survie. Elle vit dans un monde tellement cassé quelle a du mal à recoller les morceaux.
Ce film est un expérience étrange et unique dans le cinéma américain moderne. Avec un lyrisme affolant le cinéaste plonge le spectateur dans un déluge d'images, esthétique de la misère et de la saleté (que j'apprécie). Il montre les conditions de vie des gens d'un bayou que l'on croirait situé dans un pays du Tier Monde alors qu'il s'agit des États-Unis. La mise en scène est tantôt calme et contemplative et parfois très nerveuse. La jeune actrice Quvenzhané Wallis est époustouflante. Ce long-métrage est une ode à la vie et un pamphlet naturaliste.
A première vue ce long métrage m'effrayais, j'ai eu si peur de me lancé la première fois, quel surprise au final ! Cette seconde incursion dans ce bijou de cinéma fut quelque peu différente, la gifle c'est transformé en caresse, la délicatesse est bien plus subtil que dans mes souvenirs. Chose qui n'a pas changé, la sensation ressentit devant l’interprétation hallucinante de la jeune Quvenzhané Wallis ! Le talent n'a pas d'age, la folie et la poésie qui s’empare de cette gamine se conjugue avec rage, fougue, générosité, sagesse, passion ! Tellement ébahi que je manque de mots. Les moments épiques et oniriques sont d'une grâce sans pareil, le tout est perturbant tant l'intensité est présente. Le package est resplendissant, décors, paysages, mise en scène et musique ... Un film qui fait acte et prend sa place dans les plus grands bouleversements de ma vie. " No cry " Hushpuppy, je ne t'oublierais pas ...
Un film qui m'a vraiment plu. Si il n'est pas totalement parfait (faudra le revoir), l'ambiance et les sentiments qu'il provoque suffisent à être conquis. Les acteurs sont éblouissants avec bien sûr en tête la gamine, assez impressionnante. La musique est aussi très envoûtante. Et la réalisation touche vraiment au sublime par moments.
Un film sensoriel, foutraque, suspendu, onirique, poignant, renversant de beauté, mal filmé, sur-écrit, enthousiasmant, sincère et bougrement beau. Le temps s'arrête, se pose, s'étire et on est cueilli par ce petit bijou de cinéma si désarmant de sincérité. Car tout ici invite au rêve et fait appel autant au cœur qu'aux tripes et on est happé bien vite par cette immense liberté. Une liberté de prendre ses aises avec tout ce qu'on connaît au cinéma : la caméra virevolte, énerve parfois, mais jamais on ne se pose de questions sur le pourquoi du comment. De même pour l'histoire, à la fois déchirante et jamais vraiment tenue qui part dans tous les sens, suit des pistes qui resteront mystérieuses. Mais encore une fois, on s'en fiche et on suit cette fillette si attachante et son monde si merveilleusement miteux. Quel délice de se laisser emporter par ce flot d'images, de lumières et de musique. Un vrai bonheur.
Quel film ! Entre fable humaniste et conte fantastique, on est transporté et envouté par cette histoire d’une petite fille qui vit avec son père dans la misère des bayous et qui mène le dur apprentissage de la survie en milieu hostile, au sein d’une communauté délaissée par le monde moderne et sa société sécurisée. Une vie presque animale qui subit les excès dévastateurs d’une nature prédatrice, où instinct de conservation et solidarité se mêlent étroitement. Cette parabole nous fait réfléchir sur nos vraies valeurs et nous émeut au travers de cette enfant incroyablement interprétée par la jeune Quvenzhané Wallis aux dons expressifs irrésistibles. Ajoutons que la réalisation très soignée ne se contente pas d’une esthétique flamboyante mais utilise les nombreuses métaphores avec une intelligence rare. Sensibilité, originalité, profondeur, tout est réuni pour nous offrir un des plus beaux films de l’année.
Comme l'annonçait si bien l'une des affiches du film, tout ce que vous avez pu entendre sur "Les Bêtes du Sud Sauvage" est bel et bien vrai ! D'une peinture a priori apocalyptique, Benh Zeitlin tire un film chargé d'espoir sur un monde à reconstruire, comme si Hayao Miyazaki avait emménagé en Louisiane. Un premier film fort, féroce et somptueux.
Effectivement, tout ce que l'on a dit sur "Les bêtes du sud sauvage" était vrai. C'est bel et bien l'histoire que l'on attendait depuis très longtemps et le meilleur film de l'année. Habité par une envie bouillonnante, quasiment organique du cinéma, ce film offre tout, arrache tout et emporte tout sur son passage. C'est épique, puissant, touchant, ça frappe, ça mord, ça bouscule et longtemps après on y repense, on y songe et l'on se répète qu'il était une fois une Hushpuppy et qu'elle vivait avec son père dans le bassin. Bien au-delà de la performance de l'actrice et de sa réputation formatée, emballée qui a séduit tout un chacun dans les festivals, c'est tout le projet en lui-même, tout le collectif, toute cette aventure qui atteint une justesse rarement égalé. Pour ma part, c'est définitivement tout ce que j'aime. Et quelque part, le cinéma, c'est aussi ça. Une conjugaison de talent, partant en guerre contre la bienséance et les clichés pour offrir le meilleur. Un très grand film.
Whaou ! 2012 finit en beauté avec ce film, l'un des meilleurs de l'année. Un film poétique, drôle, sauvage et surtout bouleversant. Sa musique, ses acteurs, ses paysages, ses situations : tout est fait pour faire chavirer le spectateur. C'est un fracas d'émotions qui s'abat sur lui, telle cette tempête sublimée par le filmage. La nature occupe une place considérable dans cette œuvre ; au premier abord, on pourrait croire à une morale écologique un peu idiote, mais le discours n'est qu'un prétexte pour créer des sensations. La voix off n'a pas pour but de raconter un histoire, il s'agit plutôt de l'épiderme nécessaire à la cohérence du film. Le regard soumis aux yeux du public est celui de Hushpuppy et la naïveté de cette dernière le contamine : c'est avec la même ouverture d'esprit, la même soif de découverte que connaît la jeune fille qu'il est invité à prendre part au spectacle de la vie. Peut-être Benh Zeitlin s'affirme-t-il comme le futur successeur de Terrence Malick, tant "Les Bêtes du Sud sauvage" rappelle l'intensité des deux premiers films du maître. Ce réalisateur a déjà l'étoffe des plus grands, de même que Quvenzhané Wallis,son actrice principale.
Un véritable conte pseudo-moderne dans une Louisiane perdue, isolée, presque intacte. Des personnages forts, charismatiques, attachants, une bande-son à couper le souffle, une intrigue digne des plus grandes histoires pour enfants, une image sublime, et un cadre magnifique. Ce film a tout pour plaire ! A voir absolument en VO pour ne pas qu'il perde de sa superbe. Une petite perle indépendante que je chéris énormément. Un vrai vent de fraicheur pour tout les spectateurs faisant l'effort de s'investir dedans, et se laisser guider par sa magie qui sent bons les épices cajuns.
LA merveille indé de la semaine !! Premier film de Benh Zeitlin, le film nous entraîne dans un conte initiatique au coté de Hushpuppy, petite fille de Louisiane, après le passage de Katrina. Veritable merveille aussi bien scénaristique que visuelle, le film nous présente une vision particulière de la Louisiane avec son Bathtub rempli d'habitant singulier. Bien que la pitch puisse faire penser qu'on a affaire ici à un film pour enfant, la réalité est tout autre. Le réalisateur ne nous épargne rien : ni la maladie du père, ni la façon dont il traite sa fille, ni la mort. J'ai d'ailleurs été très étonné de voir le nombre d'enfants dans la salle. Les situations nous entraîne dans un monde jamais vue, sorte de féerie destroy, où la maîtresse est tatouée, où les maison sont des bout de tôle accueillant,... Benh Zeitlin filme aussi de façon particulière, quasiment toujours caméra à l’épaule, rapprochant notre vision de celle de la petite fille. La musique complète le tableau de façon fabuleuse à base de banjo et de violon, tout bonnement magnifique. Au final, on a affaire ici à l'une des merveilles de la semaine (et peut etre de l'année) et en tout cas une expérience bouleversante qui ne vous laisse pas, même après la sortie du film, qui vous habite et ne s'en va pas.
Visuellement exceptionnel , le film nous emporte dans les sommets du 7ème art , la mise en scène est organique et flamboyante . La petite est exceptionnelle . Un coup d'essai qui se transforme en coup de maître .
Première réalisation pour le jeune réalisateur Benh Zeitlin (29 ans seulement) qui a raflé une multitude de prix, à Cannes, Deauville et Sundance, un palmarès prometteur et très largement à la hauteur des espérances, et le mot est faible.
Cette œuvre est une merveille, elle appartient à cette catégorie de films qui donnent un sentiment (immense) de vie, de chaleur, de bonheur. Un lyrisme et une poésie quasiment constants qui ne lâchent jamais et qui viennent embellir l’œuvre à chaque instant.
La mise en scène fait preuve d’une ingéniosité impressionnante, on est surpris chaque seconde par le niveau que nous montre ce jeune réalisateur. Dans un cadre relativement noir, il arrive à y installer une atmosphère, une ambiance lumineuse et chaleureuse. Cette mise en scène célèbre avec brio les splendeurs comme les violences des épreuves que traverse la petite Huspuppy.
Il ajoute à cette brillante œuvre naturaliste sous fond d’apocalypse une légère touche de fantastique. Et il nous invite à un voyage cinématographique splendide et rare et nous convie à une émotion d’une intensité folle.
Le spectateur restera plaqué sur son siège du début jusqu’à la fin par cet hymne à la vie et par cette beauté vertigineuse traduite par la richesse visuelle et le spectacle grandiose imposé. Le film est hypnotique mais aussi une expérience sensorielle qui parvient à transmettre cette leçon de vie à la portée universelle.
Le film doit beaucoup également à sa jeune actrice, Quvenzhané Wallis, tout simplement époustouflante. C’est simple il y a bien longtemps que l’on n’a pas vu un enfant jouer aussi bien de la sorte. Elle est tout le temps juste, traduit avec force les émotions qu’elle veut retransmettre. Après la découverte de ce très talentueux réalisateur, c’est assurément la deuxième belle surprise. Le reste du casting est à la hauteur de l’œuvre.
C’est un petit bijou dont il serait dommage de se passer.
Précédé d'un jolie réputation et du pub croissante à son égard, je me dis que la chance m'a donné le droit d'apercevoir ce joyau. (Merci UGC)
Suite aux premières images, j'hésite entre le sud des États-Unis ou l'Afrique du Sud. L'accent donnant favori pour les USA mais le décor pour un morceau d'Afrique reculé, presque imaginaire. Et cela n'est pas anodin. Car ce film est une ode à la vie et à la nature. Une odyssée que devra réaliser la petite Q.Wallis. Une grande toute petite qui tient le film sur ses épaules menus. Son innocence, sa candeur, sa peine...Elle transmet tout. Elle nous ensorcelle dans ce voyage contre le déluge qui approche.
Le film semble osciller entre fantastique et réalisme sociale. Mais la magie du cinéma prend le pas, notamment avec les aurochs, et le but n'est pas là. C'est un voyage initiatique que le père, D.Henry fait passer à sa fille. Comme The Impossible, l'eau va tout ravager pour faire grandir l'enfant qui subi la Nature contre laquelle on ne peut pas se battre (même si là, les Hommes sont aussi responsables).
La poésie, la justesse et le réalisme des acteurs donne un vrai sens au film et nous envoie, pendant un temps, dans la fiction, la vraie, celle qui transporte, nous procure de l'émotion et nous touche. Fort, poétique et magique sont les mots pouvant définir cette pépite.
Il y a bien longtemps qu'un film ne m'avait pas fait autant d'effet: j'ai eu les larmes aux yeux du début à la fin. Naïf peut-être mais la beauté des sentiments, les images magnifiques, le jeu criant de vérité de la petite fille en font un film simplement exceptionnel.