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Uptownblues
19 abonnés
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2,0
Publiée le 27 juillet 2020
Un film quelconque avec de grands noms mais pas forcément de bons acteurs - ou pas dans leur plus grande forme, Montand en tête. Corneau ou pas, on y retrouve certes les codes des 70's françaises mais ça frôle le nanardesque.
Polar comme en en faisait beaucoup dans les années 70 et qui a maljeuresement un peu disparu de nos cinéma. Celui ci est réalisé avec talent par un Alain Corneau. Les acteur impecable comme a l'heure habitude. L'histoire est un peu tiré par les cheveux au début et meme lors du déroulement mais ceci est bien raconté. Peu de blabla inutile. On passe un très bon moment.
Considéré comme l'un des classiques du polar francais, Police Python 357 justifie toujours aussi bien son statut de film culte. Sans être révolutionnaire, le scénario tient brillament la route, avec des personnages rappelant même parfois ceux de Melville.
Un des tout meilleurs polars français des années 70, construit sur une mécanique aux engrenages implacables et qui glisse vers la catastrophe inévitable avec beaucoup de style et de précision. L'opposition Yves Montand/François Périer est tout bonnement magique, la mise en scène joue avec le clair-obscur et les contrastes avec une habileté remarquable, pour magnifier tous ses interprètes (seconds rôles inclus) en évitant la surcharge grandiloquente. Classieux et nerveux, malgré le temps qui passe le film reste une perle dans son genre.
Polar noir du milieu des années 70, « Police Python 357 » se montre toujours aussi efficace de nos jours grâce à un scénario plutôt bien torché où la psychologie du trio vedette est largement mise en avant. Dans un style qui rappelle celui de Melville, la froide réalisation d’Alain Corneau accentue la lente descente aux enfers d’un flic pris dans l’œil du cyclone d’une enquête sur un meurtre. Ce flic, sombre et solitaire, est tenu par un Yves Montant au diapason. Son jeu de cache-cache avec François Périer, en perpétuel retrait, est arbitré par Simone Simonet, un rien machiavélique en bourgeoise handicapée.
Un peu lent dans sa première partie, Police Python 357 se révèle réellement au bout d’une cinquantaine de minutes, lorsque le film prend une tournure de course contre la montre - l’inspecteur chargé de l’enquête (excellent Yves Montand) voyant les spoiler: preuves s’accumuler contre lui après le meurtre de sa maîtresse, pour lequel il est pourtant innocent . Si le scénario est un brin tarabiscoté, Alain Corneau parvient à nous plonger dans une ambiance de polar à la française très inspirée, passionnante, et portée par un ensemble d’acteurs de qualité. Une très belle réalisation des années 70.
La théorie du deuxième homme. Les spectateurs sont béats devant le double jeu du commissaire et l’obstination de Montand à chercher à se faire innocenter. Il y a le style qui me gêne un peu. Sec, haché. Et cette jeune fille assez insupportable qui est l’enjeu du film et qui disparaît heureusement t’es vite. Mais l’ensemble est vraiment excellent. Et je rajoute la demi-étoile pour son final apocalyptique assez époustouflant
un excellent film a la fois policier et drame; sombre, pur produit des années 70 la noirceur rapelle un peu clouzot ou melville. Signoret pathetique et Montant en flic piégé sont parfait.
Un immense polar français des années 70. Une référence. D'une efficacité redoutable. Une interprétation irréprochable, tant des premiers rôles que des personnages secondaires.
Sans être un chef d'œuvre, ce film, que je vais revoir avec plaisir ce soir, mérite une très bonne note. Passons sur le casting (Montand, Perrier, Signoret) exceptionnel, mais retenons la cohérence du récit, la situation inédite et les soubresauts de l'enquête, menée par un innocent et commandée par le coupable. Etonnant, non ?
Un polar froid,quasi métaphysique,aux accents kafkaïens,où l'homme finit presque par faire corps avec son arme. Montand est parfait en flic solitaire puis amoureux, pris enfin dans un engrenage kafkaïen, tout comme sont parfaits Simone Signoret en maîtresse femme infirme,François Périer qui excelle dans ces rôles de notable antipathique...sans oublier la belle Stefania Sandrelli...
Excellent polar, on dirait du Melville. Montand superbe comme d'hab et un scenar fichtrement bien ficelé qui joue sur les quiproquos et les non-dits. Peut-être la fin un peu bâclée mais un vrai plaisir de cinéma à la française.
Un film crépusculaire que l'on pourrait qualifier de noir fluo. Il y a de très bonnes idées, Orléans en hiver, la "tanière" de Montand, la musique autre et des plans de caméra osés. Mais la mise en place du trio amoureux est longue et frise le ridicule par moments, et comme dans de nombreux films français le ton est blafard et le son parfois à la limite de l'inaudible.