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32 critiques
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3,5
Publiée le 24 janvier 2024
Souvent quand George Clooney ne fait pas de films politisés, il est vite égratigné par la critique institutionnelle ; et là ça se vérifie encore. Personnellement, j'ai bien aimé ce cinéma historique, cette 'true story' formidablement filmée avec luxe de détails et enrobée de la discrète musique d'Alexandre Desplat. Le manque de suspense -car révélé par le synopsis- ne nuit pas au scénario où on retrouve la misère, la rage, l'ambition, la volonté qui côtoie la richesse, le pouvoir, l'égoïsme, la générosité de ce géant encore endormi en 1936. Cette épopée moins connue que celles de Jesse Owens n'en reste pas moins héroïque.
+ académique tu meurs! Cela dégouline de bons sentiments, de belles valeurs, de belles résolutions, de jeunes filles énamourées pour ces beaux athlètes. OK les régates sont bien filmées au coeur de l'action. Mais tout est trop lisse avec une réalisation digne d'un élève bien sage. A peine intéressant!
un film tiré d'une histoire vraie, sur une équipe universitaire d'amateur d'aviron qui vont à force de persévérance créé leur histoire, superbe mis en scène, acteurs convainquant, rien à dire A voir sans hésitation
J'ai trouvé le film pas mal, il était plutôt bon et assez simple. Mais mon problème est que le film manquait d'impact et aurait pu être plus optimiste.
Ce film de George Clooney est pas mal du tout, j'ai mis 3 étoiles sur 5. C'est un film interessant, une histoire vraies, de jeunes rameurs partant pour les Jeux olympiques en Allemagne. Le film est à voir une fois, c'est pas un grand film mais c'est un vraiment pas mal du tout.
Pour son nouveau long-métrage, George Clooney raconte l'histoire vraie d'une équipe d'aviron universitaire qui, en 1936, a déjoué tous les pronostics. Les Américains sont friands de ce genre de drame sportif et je dois dire que moi aussi même si tous ne se valent pas... C'est un peu le cas de ce "The Boys in the Boat" qui est peu exigeant et sous-développé. En adaptant le livre de Daniel James Brown paru il y a dix ans, George Clooney se contente beaucoup trop du minimum. Le livre est sorti chez nous sous le nom de "Ils étaient un seul homme", ce qui est assez représentatif de ce sport où ils ne doivent faire qu'un, mais on ne retrouve pas cet esprit d'équipe dans le film. Il n'y a aucun moment de camaraderie ou de cohésion de groupe. On ne connaît même pas la moitié de l'équipage à la fin du film. Le personnage principal est sympathique, mais il est lui aussi largement sous-développé. On rajoute une romance et une blessure personnelle pour étoffer le bonhomme, mais ce n'est pas suffisant. Ça manque d'adversité, de tension et même d'émotion avec le moment fatidique qui ne dégage pas grand-chose. Ce n'est pas une question de savoir la fin dès le début, car il y a plein d'exemples qui montrent que ce n'est pas si important, mais pour moi, la trajectoire de l'histoire est ici beaucoup trop toute tracée. "The Boys in the Boat" est finalement un film moyen, fade, générique et très frustrant.
Adapté du livre de Daniel James Brown, traduit en français sous le titre d'Ils étaient un seul homme, The Boys in the Boat permet de découvrir une page assez méconnue des fameux Jeux Olympiques de Berlin de 1936, tout du moins de ce côté-ci de l'Atlantique. La victoire du Huit en pointe avec barreur américain, en aviron, est en effet bien moins célèbre que les exploits à répétition de Jesse Owens, un véritable camouflet pour Hitler et l'Allemagne. L'histoire est conforme au rêve américain, dans ce qu'il a de plus idéaliste, puisque consacrée à une équipe d'outsiders qui n'avait pas, au départ, la moindre chance de s'aligner aux Jeux, barrée, si l'on ose dire, par des concurrents bien plus prestigieux, sur son propre territoire, comme le huit californien, par exemple. Faute de suspense (le synopsis précise bien le résultat final), George Clooney, en cinéaste classique qu'il est depuis ses débuts, manquant cependant un peu d'envergure, réussit le portrait social de l'Amérique de la Grande Dépression et les compétitions d'aviron mais rame (oups) davantage dès lors qu'il s'agit de faire le portrait de ces futurs héros sportifs et en particulier de l'un deux, mis en avant, mais un peu banal quand même, en dépit d'une histoire personnelle douloureuse. Joel Edgerton et Callum Turner jouent en toute sobriété, sans donner vraiment envie de se passionner davantage pour l'entraîneur et le sportif qu'ils incarnent. Le film ressemble au Clooney cinéaste que l'on connaît, honnête et humble, efficace quand le scénario l'exige mais on est loin, évidemment, des Chariots de feu, modèle olympique inatteignable, et pas seulement à cause de la musique de Vangelis.
Il fut un temps où George Clooney était peut-être l’une des stars les plus en vogue mais surtout un acteur incontournable et un grand réalisateur en devenir. Aussi à l’aise en braqueur charmeur dans la saga des « Ocean’s » que dans le cinéma des frères Coen, il s’était essayé à la mise en scène avec succès et quelques grands films ou œuvres remarquables à la clé. On pense à celui qui l’a fait connaître en tant que cinéaste d’importance, « Good Night and Good Luck » ou au magistral suspense politique « Les Marches du pouvoir ». Puis, petit à petit, la qualité de ses films a commencé à décliner (l’anecdotique « Jeu de dupes » ou le raté « Monuments Men ») jusqu’à ce qu’il se retrouve sur les plateformes (ce qui n’est pas forcément un déshonneur). Mais son incursion dans la science-fiction chez Netflix fut aussi décevante que son petit drame d’époque chez le concurrent Prime fut réussi. Absent des écrans depuis un temps, le revoilà en salles (tout du moins outre-Atlantique) avec un film lisse, sage et à l’ancienne inspiré d’une histoire vraie : « Ils étaient un seul homme ». Et on s’étonne de voir l’homme à la barre d’un tel film si aseptisé et sans personnalité après les premiers essais très politisés qu’il nous a offert lors de ses premiers pas derrière la caméra il y a vingt ans. Clooney vieillit mal même si sa nouvelle réalisation demeure tout à fait agréable et regardable à défaut d’être digne de son auteur.
On est en plein dans le film sportif tendance vintage. En effet, « Ils étaient un seul homme » nous propose de suivre l’histoire (véridique donc) d’une équipe d’aviron junior de l’État de Washington partie de rien et qui va se retrouver à gagner les Jeux Olympiques de Berlin en 1936 au nez et à la barbe des allemands. Par le biais d’un jeune homme peu amène à ramer et d’un coach visionnaire, on entre dans l’univers de ce sport singulier. C’est peut-être l’une des principales qualités de fond de ce long-métrage : mettre en lumière une discipline sportive méconnue. En effet, on peut compter sur les doigts d’une main les œuvres mettant en scène de près ou de loin ce sport. Ou alors juste en lointaine toile de fond comme on peut le voir dans la série B ado « The Skulls » ou dans « The Social Network ». Récemment, le thriller psychologique « The Novice » et son équipe féminine prenait ce sport comme décor mais pas comme sujet. C’est donc intéressant de voir son fonctionnement et ses règles même s’il faut avouer que ce n’est pas le plus cinématographique, les scènes de courses n’étant que relativement palpitantes comparé, par exemple, à un film de boxe ou de tennis.
Clooney filme son histoire avec beaucoup de soin, teintant ses images d’une patine sépia très en phase avec l’époque. Rien de trop ostentatoire mais sa mise en scène est de qualité. Les valeurs de dépassement de soi et d’unité ne sont pas martelées de manière trop lourde et le crescendo de la compétition est assez bien rodé quand bien même, tout cela est couru d’avance dès lors qu’on a lu le résumé. On regrette que la dernière partie en Allemagne ne rentre pas plus en profondeur dans les Jeux Olympiques organisés par les nazis et que l’apparition d’Hitler soit si ridicule. Tout comme le fait qu’hormis les personnages principaux, les seconds rôles n’ont rien à jouer si ce n’est faire de la figuration. Au final, « Ils étaient un seul homme » est un film propre, d’où rien ne dépasse et qui fait ce qu’on attend de lui sans malheureusement jamais sortir de son chemin tout tracé. Et c’est dommage même s’il reste plaisant.
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