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    Twilight Dinner
    Note moyenne
    3,1
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    2 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 405 abonnés 4 439 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2014
    Twilight Dinner est une très bonne surprise dans le genre pinku eiga, qui est en Occident un peu une affaire d’initiés il faut l’avouer. J’avais eu pas mal de déceptions, mais là j’ai été conquis.D’abord le niveau des acteurs est clairement supérieur à bien des films du genre. Le métrage s’appuie essentiellement sur un trio d’interprètes, et tous livrent des compositions solides. Pas d’excès de jeu, souvent ennuyeux dans le cinéma asiatique, pas d’emportements improbables ou de réactions faussement comiques, ici on a des acteurs qui prennent ce qu’il font au sérieux, et le rendu est de très bonne tenue, d’autant que les personnages sont loin d’avoir la fadeur commune aux pinku eiga, s’avérant même bien écrits. C’est là peut-être ce qui m’a le plus étonné au visionnage de ce film.Le scénario est lui aussi rondement conduit. Le film est court, 1 heure, mais c’est largement suffisant, et du coup il n’y a pas de rallonges intempestives, de remplissages malvenus. Derrière les scènes de sexe, il y a une réelle histoire, qui traite intelligemment de son sujet, offrant même une variation assez intéressante sur un thème pourtant bien rebattu, et qui montre qu’il y a encore des possibilités originales d’aborder ce genre de sujet. La gradation est de surcroit excellente, jusqu’au final remarquable, et la fluidité de l’ensemble est parfaite. Pas d’ennui donc devant le film d’Ikejima.Ce dernier offre une mise en scène qui est dans la droite ligne de ces réussites. Il est surtout brillant dans la manière de filmer les scènes érotiques. Pleines d’idées (la vue dans le reflet des lunettes par exemple), elles sont superbes, à la fois très explicite et pourtant très implicites. Ikejima leur confère une sensualité rare, une délicatesse certaine. Il est très bon. En revanche c’est un pinku eiga, avec donc un petit budget, et les décors, la photographie, l’ambiance aussi peineront a véritablement soulever l’enthousiasme. On pourra toujours considérer que ce côté minimaliste et dépouillé apporte une atmosphère grisâtre et triste, mais bon, ce n’est pas forcément simple de ce dire cela en regardant le film. Il y a aussi un manque de travail sur la bande son, il y avait la place pour mieux faire. Mais, malgré ces lacunes, Twilight Dinner est pour l’instant un des meilleurs pinku eiga que j’ai pu voir. Plus intelligent que la moyenne, très bien filmé, généreux en érotisme et réussi en plus, auquel s’adjoignent quelques rares effets sanglants, ça file vite et bien. Il mérite amplement 4, et dommage qu’il ne soit visuellement pas plus travaillé.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    324 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 novembre 2013
    Il est toujours difficile de noter un pinku tant c’est un genre à part qui ne recherche pas forcément à faire le meilleur film du monde mais juste à donner au spectateur ce qu’il a envie de voir (définition du « fan service »). Ah oui, « C’est quoi un pinku ? » demanderons certains. Un pinku eiga (littéralement « cinéma rose ») est un petit film érotique très courant au Japon. D’une durée maximale de 1h30 (la plupart font entre 1h10 et 1h20), avec un scénario juste prétexte à dévoiler des scènes de sexe. Dans son style, on pourrait comparer ça au film érotique que diffusait M6 le dimanche soir juste après « Culture Pub », même si certains pinku osent des sujets un peu tabous (finalement, aux USA, le pinku pourrait tout simplement faire partie de ce qu’on appelle la « sexploitation »). Donc forcément, quand on mate un pinku, c’est rarement pour voir un film profond (et sans jeux de mots s’il vous plaît !) ou super bien réalisé. "Twilight Dinner" nous conte l’histoire de Kazuhiko : ce dernier se retrouve au commissariat où deux inspecteurs l’interrogent pour savoir pourquoi il a commis un tel acte (je vous laisse la surprise) sur une jeune femme. Complètement paumé, Kazuhiko leur raconte tout depuis le début, lorsque deux sœurs Tsukiko et Mayako, emménagent dans son immeuble. Il tombe rapidement sous le charme de Mayako la cadette et va entretenir avec elle une relation un peu difficile car elle souffre de Xeroderma Pigmentosum (maladie génétique se caractérisant par une hypersensibilité de la peau au soleil). Malgré ce terrible fardeau, ils arrivent à s’aimer…pourtant tout va s’emballer lorsque Tsukiko va aussi coucher avec Kazuhiko et qu’après, ce dernier va se retrouver très mal dans sa peau. C’est pour ce point précis que j’ai été attiré par "Twilight Dinner" (oui j’avoue sincèrement que, même si j'adore le cinéma japonais, le pinku n’est pas trop ma tasse de thé) : les pinku abordent rarement des thèmes fantastiques et pour une fois qu’on se concentre sur une histoire de spoiler: vampires
    , je me suis laissé tenter. Au final, un pinku reste un pinku mais son sujet original et deux/trois scènes de sexe plutôt excitantes sans être vulgaires ( spoiler: ah la séquence entre Tsukiko et Mayako !!
    ) le mettent au dessus de la masse existante de ce genre au Japon (j’irais même plus loin : "Twilight Dinner" est moins racoleur et chiant qu’un navet comme "Sliver"). Voilà, sans être une daube absolue mais bien loin d’un chef-d’œuvre, "Twilight Dinner" est juste une bonne initiative pour passer un petit moment coquin sans se prendre la tête.
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