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La dilettante, c'est Catherine Frot dans une composition de bourgeoise touche-à-tout qui la conduit à faire de singulières rencontres
spoiler:
(dont un prêtre dont elle s'éprend)
et à connaitre diverse exprériences spoiler: (y compris celle de la prison!)
Le personnage qu'imagine Pascal Thomas a un indiscutable potentiel. Un peu "fofolle" mais pas tant que ça, sans doute un rien immature, Pierrette aborde la vie avec une vitalité et un optimisme détonnants. Instable et individualiste, elle passe d'un petit boulot à l'autre ou gère ses relations familiales distandues sans se créer le moindre problème.
La comédie vaut surtout pour ses portraits- pas uniquement celui de Pierrette d'ailleurs- tout en fantaisie mais non dénués de justesse. Les péripéties et incidents auxquels est sujette l'héroine permettent à Catherine Frot une composition savoureuse. L'actrice est de tous les plans et trouve là un vrai rôle au féminin, de ceux qu'on ne rencontre plus guère dans le cinéma français d'aujourd'hui {1998}, qui plus est dans la comédie.
et à connaitre diverse exprériences spoiler: (y compris celle de la prison!)
Le personnage qu'imagine Pascal Thomas a un indiscutable potentiel. Un peu "fofolle" mais pas tant que ça, sans doute un rien immature, Pierrette aborde la vie avec une vitalité et un optimisme détonnants. Instable et individualiste, elle passe d'un petit boulot à l'autre ou gère ses relations familiales distandues sans se créer le moindre problème.
La comédie vaut surtout pour ses portraits- pas uniquement celui de Pierrette d'ailleurs- tout en fantaisie mais non dénués de justesse. Les péripéties et incidents auxquels est sujette l'héroine permettent à Catherine Frot une composition savoureuse. L'actrice est de tous les plans et trouve là un vrai rôle au féminin, de ceux qu'on ne rencontre plus guère dans le cinéma français d'aujourd'hui {1998}, qui plus est dans la comédie.
Oscillant entre la pièce de théâtre et la comédie de mœurs de l'immédiat d'après-guerre (2sde guerre mondiale), ce film est tout à la gloire de Catherine Frot qui nous fait du pur Catherine Frot et traverse ainsi les scènes avec mondanité et détachement. Ce qui n'est pas désagréable en soi devient lassant par sa répétitivité et son approche simpliste des réalités. D'autres pourront arguer qu'il s'agit dune philosophie de vie. Mais c'est la tolérance face à ce comportement qui parait bien trop artificielle.
Je me suis délecté à regarder Catherine Frot évoluer dans ce film malicieux qui donne la part belle aux quarantenaires féminins.
Je n'avais jamais vraiment remarqué Catherine Frot avant ce film ou elle joue le personnage principal de Pierrette. Pour moi elle était l'un des cent visages que l'on peut croiser dans le cinéma français. J'étais sûr qu'elle était une bonne actrice mais rien de plus. Dans La Dilettante elle explose, son personnage est complexe avec un mélange d'impudeur et de décence, de calme et de folie. Je ne suis pas sûr que beaucoup de gens puissent jouer ça et donner vie à un tel personnage. Mais Catherine Frot n'est pas seule ici. Des visages célèbres ou inconnus exécutent des scènes extraordinaires comme Balmer en tant que président d'un tribunal de première instance qui a peur de s'ennuyer. Pascal Thomas se moque de la comédie et de nos vies. Ses personnages sont rachetés à la vie par leurs extraordinaires lignes bien écrites et par le travail parfait des acteurs. Je vais certainement donner un cinq étoiles même s'il y a parfois un très léger manque de rythme...
Catherine Frot porte tout le film à elle toute seule, ce qui fait qu'on regarde jusqu'au bout. A part pour les fans de cette merveilleuse actrice, autant passer son chemin et éviter ce film au scénario improbable.
J’ai lu les autres commentaires. A vrai dire si le scénario semble hasardeux pour certains, je dois dire que pour moi c’est assez secondaire. Au contraire même, la désinvolture de ce scénario sert même très positivement à mon goût les jeux d’acteurs, et les dialogues. La seule scène qui me gêne est celle surréaliste du tribunal, ou le monologue de la prévenue sonne vraiment faux. Sinon, l’interprétation des 2 actrices principales, la mère et la fille, se déguste comme un gevrey chambertin du meilleur tonneau. Un bon 1er cru les cherbaudes de chez Pierre Boillot par exemple. Précieux, subtil, virevoltant. La scène ou la mère fait répéter la fille sur un divan en est la plus belle expression. Un pur délice. Maintenant, pour ceux qui veulent du scénario, il y a les james bond ...
Malgré quelques longueurs, une comédie tendre et sensible sur l’art du dilettantisme et ses remous, dans laquelle règne Catherine Frot, dont on peut penser que le rôle a été écrit pour elle, tellement elle le magnifie à son image.
Celle qui est nommée ici la dilettante, rôle remarquablement interprété par Catherine Frot, est une femme de caractère agréable et enjoué, très indépendante, vivant sa vie à sa guise, au jour le jour et traversant les épreuves avec courage, classe et intelligence. On retrouve dans ce film une pléiade d’excellents acteurs, dont le trop rare Didier Bezace (dans un rôle tout à fait inattendu), ainsi que Gisèle Casadesus et Odette Laure campant une étonnante vieille dame au caractère bien trempé et aussi, surprise, Gérard Hernandez, le Raymond de Scènes de ménage, dans un rôle bien différent de celui qui est le sien dans la célèbre série. Excellent film, un rôle sur mesure pour Catherine Frot.
weihnachtsmann
« Et le célibat des prêtres c’est toujours en vigueur « !!!!!!
La dilettante en vérité papillonne et croit faire le bonheur des autres en cherchant à tout prix le sien.
C’est souvent drôle et plein de situations cocasses et de personnages épatants !!!!
La dilettante en vérité papillonne et croit faire le bonheur des autres en cherchant à tout prix le sien.
C’est souvent drôle et plein de situations cocasses et de personnages épatants !!!!
Alain D.
Cette bonne réalisation de Pascal Thomas nous offre une comédie drôle et émouvante. Bien que son scénario, coécrit avec Jacques Lourcelles, papillonne quelque peu, il nous conte tout de même une histoire intéressante au rythme bien soutenu. Les dialogues se révèlent à la fois caustiques et pertinents.
En tète d'affiche, Catherine Frot est comme toujours excellente. Elle s'adapte à toutes les situations dans un superbe rôle à multi-facettes de bourgeoise provinciale, de mondaine brillante et empathique.
Le casting nous offre aussi des seconds rôles brillamment assurés par Barbara Schulz, Odette Laure et Jean-François Balmer...
En tète d'affiche, Catherine Frot est comme toujours excellente. Elle s'adapte à toutes les situations dans un superbe rôle à multi-facettes de bourgeoise provinciale, de mondaine brillante et empathique.
Le casting nous offre aussi des seconds rôles brillamment assurés par Barbara Schulz, Odette Laure et Jean-François Balmer...
Film bien plus calculateur que créatif et écrit pour Catherine Frot. En effet, l'actrice s'en donne à cœur joie dans le rôle de cette femme cynique et plongeant tête première sur tout ce qui lui passe sous le nez sans se préoccuper des conséquences que cela pourrait avoir, surtout pour les autres. Film calculateur disais-je ? Ce n'est pas pour cette raison que je le flingue rassurez-vous. Je le flingue tout simplement parce que ça n'a aucun intérêt pour celui ou celle qui le regarde. Quitte à écrire un film spécialement pour un acteur ou une actrice, autant faire en sorte que ce soit un divertissement honnête. Mais non, ça ne l'est pas. Ça ne l'est même jamais. Au début, ça peut-être sympa de voir Catherine Frot bouffer à tous les râteliers. Mais ça trouve rapidement ses limites. Et l'on a plus grand chose à se carrer sous la dent. Et le tout n'est pas aidé par une réalisation de Pascal Thomas qui est juste horrible, digne des téléfilms les plus nazes. Sans l'interprétation de certains de ses acteurs (mais que sont venus faire Balmer et Desailly là-dedans?), cette « Dilettante » prenait la bulle à coup sûr.
Un film sympathique ,mais lent , et qui tourne un peu en rond . Une sorte d'humour anglais au deuxième degré. Catherine Frot est bien sûr remarquable ,sympa , distingué ( comme hors tournage ) , c'est le rôle qui la confirmera comme une actrice originale, mais très , très douée..
Oui une actrice très doué elle le prouvera plus tard dans ça carrière , THomas aussi , mais ici ce film à force vous ennuie
Oui une actrice très doué elle le prouvera plus tard dans ça carrière , THomas aussi , mais ici ce film à force vous ennuie
Ce film est un gros bide j'ai perdu mon dimanche soir devant ce dernier alors que d'autres choses bien plus intéressantes m'attendaient. Rien n'est bon, le jeu de l'actrice principale est pitoyable et dès le début on se met à détester celle ci alors qu'il n'y a pour ainsi dire quelle dans le film, l'histoire est sordide une mère qui se contre fou de ses enfants et qui préfère se faire secouée par le petit ami de sa propre fille, aucun amour, aucun sentiment, actrices et acteurs complètement faux, aucune émotion ne se fait ressentir. Ce film est une horreur de A a Z je ne me suis jamais autant ennuyée et c'est lamentable de faire passer des films comme ça à l'écran.
"La dilettante" (1999) rediff sur France 3 le 29.12.2016
Une excellente réalisation de Pascal Thomas, 70 printemps au seuil de cette année 2016 et 22 longs métrages à son actif. Malgré les deux heures que dure ce film, on ne s'ennuie pas un seul instant, même si ça part dans tous les sens, et qu'il y a des erreurs grossières que même un dilettante n'aurait pas commises : voir par exemple celle du train SNCF qui part de là où il est déjà ! Le scénario semble avoir été écrit autour de, et pour Catherine Frot qui semble s'amuser comme une petite folle à le jouer et qui montre une fois encore l'étendue de son talent d'actrice ! Mais un casting judicieux l'accompagne : Balmer est plus vrai que nature en président du tribunal, et on ne sera guère étonné de voir Hernandez dans le rôle d'un commissaire de police ! Ce film méritait mieux que le (presque) demi-million d'entrées en salles qu'il a enregistré, avec certes une date de sortie peu favorable au début de juillet 1999. Un film qui détendra, notamment ceux qui se tracassent pour des riens.
willycopresto
Une excellente réalisation de Pascal Thomas, 70 printemps au seuil de cette année 2016 et 22 longs métrages à son actif. Malgré les deux heures que dure ce film, on ne s'ennuie pas un seul instant, même si ça part dans tous les sens, et qu'il y a des erreurs grossières que même un dilettante n'aurait pas commises : voir par exemple celle du train SNCF qui part de là où il est déjà ! Le scénario semble avoir été écrit autour de, et pour Catherine Frot qui semble s'amuser comme une petite folle à le jouer et qui montre une fois encore l'étendue de son talent d'actrice ! Mais un casting judicieux l'accompagne : Balmer est plus vrai que nature en président du tribunal, et on ne sera guère étonné de voir Hernandez dans le rôle d'un commissaire de police ! Ce film méritait mieux que le (presque) demi-million d'entrées en salles qu'il a enregistré, avec certes une date de sortie peu favorable au début de juillet 1999. Un film qui détendra, notamment ceux qui se tracassent pour des riens.
willycopresto
Caine78
Comme souvent chez Pascal Thomas, c'est inégal, avec un fil conducteur pas franchement rigoureux, si bien qu'on se demande à plusieurs reprises si le film est vraiment doté d'un scénario... On passe ainsi d'une scène à une autre avec presque l'impression que celles-ci pourraient être des fois inversées, bref : un réel problème dans l'évolution narrative, pourtant essentielle à toute œuvre qui se respecte... Et pourtant. J'ai beau trouvé le réalisateur léger dans son traitement du sujet, cela n'empêche pas « La Dilettante » de dégager un charme discret mais réel, à l'image de cette drôle d'héroïne interprétée par une Catherine Frot en grande forme, entourée par une pléiade de seconds rôles inspirés et plutôt bien écrits. Et tant pis si ces aventures peuvent paraître en définitive bien anodines, il y a un certain plaisir à les suivre, Thomas réussissant une belle alchimie entre drame et comédie, les deux apparaissant en définitive presque indissociables : très imparfait, mais sympathique.
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