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traversay1
3 567 abonnés
4 859 critiques
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3,5
Publiée le 4 août 2016
Un Dmytryk assez peu connu. Film noir, nerveux comme un pou qui se fiche bien de la vraisemblance et accumule les coïncidences et hasards ... hasardeux. L'interprétation ne vaux pas tripette, à commencer par Dick Powell, impénétrable. Malgré de gros défauts, le film est vraiment excitant, au-delà de son intrigue typique des productions d'immédiat après-guerre (attention, les nazis vont essayer de revenir !), parce qu'il est direct et brutal comme un boxeur enragé. C'est pas de la dentelle, c'est du cinéma qui va droit au but. Et c'est bon.
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2,0
Publiée le 26 février 2014
Assoiffè de vengeance, Dick Powell traque les nazis jusqu'en Argentine dans un film noir de la R.K.O d'Edward Dmytryk qui oscille entre de brusques èclats de souvenirs de guerre et les tènèbres les plus sombres! Powell est à la recherche d'un truand qui reprèsente des nazis et des collabos, un criminel de guerre qui contrôle les industries censèes appartenir à un certain Tomas Camargo! « Un seul coup ne tuera pas la bête mais nous la ferons crier ! » Ce sera un dèbut en tout cas! L'anglo-saxon est un piètre fanatique et il n'agit qu'en proie à ses èmotions viscèrales! Seule sa bile le stimule! Avant de figurer parmi les dix personnalitès d'Hollywood incarcèrèes par le comitè des activitès anti-amèricaines pour ses opinions gauchistes, Dmytryk signait là un film noir dont l'essentiel de l'intrigue se passe de nuit! Un rien trop calme dans sa première heure pour faire mieux que "Murder, My Sweet" du même rèalisateur, mais bon, le sentiment de culpabilitè est au zènith et Powell est convaincant en aviateur canadien qui cherche coûte que coûte à venger la mort de sa fiancèe! Une quête avec des hauts et beaucoup de bas mais qui dèçoit dans la distribution fèminine...
Réalisé après l'excellent "adieu ma jolie", "pris au piège " nous permet de retrouver Dick Powell dans ce film que Dmytryck mis en scène avant d'être placé sur la liste noire par la commission Mac Carty, pour ses sympathies communistes.
"Pris au piège " est formidablement filmé, mais il souffre d'un défaut scénaristique majeur. Beaucoup trop alambiqué, le spectateur finit par perdre pieds dans cette histoire de vengeance, sur fond de collaboration survenue pendant la période de Vichy.
Une fois arrivé en Argentine, l'ancien soldat démobilisé qui est à la recherche de celui qui provoqua la mort de sa femme, membre d'un groupe de résistants français, nous perd dans ses rencontres multiples.
Il faut attendre la toute fin du film pour y voir un peu plus clair dans cet écheveau inutilement labyrinthique.
La distribution féminine est composée de deux actrices qui ne feront pas une grande carrière dont la française Micheline Cheinel qui fut l'épouse de Paul Meurisse.
Dans son dictionnaire des réalisateurs Jean Tulard considère "pris au piège " comme un des meilleurs opus de la carrière de Dmytryck.
Il n'est pas forcément évident de partager son avis, mais le film vaut d'être vu, ne serait ce que pour Dick Powell qui tient à lui seul le film sur ses épaules.