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Frédéric Le Mouël
20 abonnés
264 critiques
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0,5
Publiée le 10 juillet 2013
Comment peut-on produire, réaliser et distribuer un film pareil ? L'idée de base était séduisante : un trader dégouté par son métier décide de tout plaquer. Le traitement est catastrophique : en quoi montrer un mec de dos dans une voiture, puis montrer ce que ce mec voit à travers le pare brise de ladite voiture (à savoir une autoroute, puis une route), en quoi le voir à poil dans une rivière, puis déambuler dans une forêt, regarder le ciel, les nuages, se gratter les couilles, en quoi tout cela (sans le moindre dialogue, mais, bien-sûr, assorti des airs d'opéra les plus convenus) apporte-t-il à la démonstration ? Rien. En revanche, on comprend qu'en usant (ou abusant) d'effets visuels et sonores pseudo esthétisants (ah, le bruit de la pluie sur les feuilles !), certains metteurs en scène, à la fois torturés et prétentieux, croient réinventer le cinéma. Mon Dieu, qu'ils sont bêtes ! Au secours, Bruce Willis, reviens !!!
En voyant les notes, je me suis dit tiens, y'en a plein qui pensent comme moi. A savoir que le sujet était intéressant... mais mal tourné... En lisant les commentaires qui critiquent le fait que ce film critique le modernisme, le travail d'esclave, la drogue pour tenir, le fait que la nature soit un refuge ou on préfère finir ses jours plutot qu'esclave d'une boite sans âme, là, visiblement ça en dépasse beaucoup. Mais il cherche quoi ? On ne le sait pas, blablabla... Ce qu'il cherche est pourtant d'une évidente évidence : lui-même, l'air et l'oxygène qui lui manque. Et oui, comme je le disais, ca en dépasse beaucoup (Il y a dix ans tout le monde aurait pourtant capté direct) Voilà donc pour le coup de gueule mais si l'idée reste excellente, l'affiche semblait une ode à l'évasion. Je m'attendais à de grands espaces, de l'air, beaucoup d'air. Une quête quasi initiatique mais... bam, la claque. Un mec est filmé avec son sac lors d'une balade en pleine nature. Quand il se baigne, il choisit une eau dégueulasse... Quel intérêt ? Il transporte une espèce de coffre qui disparait et réapparait... Ben voyons. Les plans sont d'une longueur sans nom au point que l'on se demande si le monteur ne s'est pas endormi au montage (Un format court métrage aurait été tellement plus judicieux quand on a aussi peu d'idée de réalisation). Les oiseaux chantant semblent sorti de musique au mètre. Disons que n'importe quel possesseur de bonne camera et aimant l'image chiadée fera 10 fois mieux au cours d'une balade dominicale. Par pitié dites moi qu'ils n'ont pas eu de subventions et que l'intermittence n'a pas payé ça. Comment peut-on produire de telle chose et massacrer une si belle idée ?
Très mauvais scénario, une histoire à dormir debout, sans rapport à la réalité. Le sujet tourne autour du dépérissement d'un homme qui rompt avec la société, sa mère, ses amis, etc. Il se retrouve dans un décor naturel seul, isolé, irrésistiblement attiré par le haut de la montagne, ou par quelques choses dont on ignore tout. Pourquoi est-il ici, pourquoi fait-il cela, ces questions restent jusqu'à la fin. Est-il mort ou vivant ? On n'en sera pas plus. Côté, scénario, c'est abracadabrantesque: équipé d'un sac à dos, on le voit sortir une bouteille de Bordeaux, manger du caviar, éclairé par une lampe à pétrole. On finit par se demander mais où a-t-il mis tout cela ? Il y a certainement de bonnes idées derrière ça, mais mal exploitées. et pourtant, je ne suis pas difficile.
Ah...la longue montée avec un sac à dos pesant un âne mort. Oui mais il a une table et une chaise !!! Casting pas compliqué, dialogues comment dire... succints ?? Franchement, j'ai accéléré, sauté des passages sans rien manquer de l'intrigue. Un bon film inutile. Allez, je me repasse into the wild..
Tout est con-venu et pesant dans ce film, la critique formattée du systeme bancaire, l’esthetique de type pub trop lechée des images, les references lourd-dingues à la peinture, l’usage de la musique classique pour appuyer sur le bouton des emotions…On sent une pretention immense de la part de l’auteur, c’est embarrassant et d’un mortel ennui.
Contrairement à certains, moi j'ai littéralement adoré ce film. Je le trouve puissant. Il est lent et silencieux, car cet homme drogué par le capitalisme se met en retraite et entre dans le milieu naturel comme on entrerait en religion ... il est à la fois motivé et désespéré. Ce film met en relief le profond abyme que nous avons creusé avec la nature, nous rendant incapable de retrouver notre moi profond, sauvage. Les paysages sont divins, l'acteur est juste et remarquable. Le scénario est plausible. Je remercie le réalisateur qu'un tel film existe.
Ce film est une blague, et est ce qu'on appelle un navet et un très beau, il semble avoir été réalisé par une personne insensible à la profondeur de l'âme humaine ( film de tout jeune débutant qui se cherche, il semblerait ) le protagoniste quitte la ville pour se réfugier dans la nature, mais on y croit pas une seule seconde, tout semble fabriqué, forcé, contrôlé, retenu, rien ne va de soi, alors qu'au vrai cinéma on se laisse hypnotiser et envouter, le talent c'est la grâce et le don, mais que nous donne ce film de narcissique qui semble se prendre pour un maitre du monde, Des le départ quand on voit dans la voiture le protagoniste qui écoute les messages de son répondeur, puis quand il brule sa cravate au bord de la falaise qu'il n'y a aucune présence, les prises de vues sont maladroites et ne donnent aucune force aux situations... Jean-Paul K,