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Objectivons
323 abonnés
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2,5
Publiée le 5 juillet 2020
Moins bien que le 1er Doc West, mais quand même pas dénué d'un certain charme. Titre complètement hors-sujet vu ce qui s'y passe (il y a plus de poker que de pan-pan).
Pour ce second volet de la saga "Doc West" intitulé "L’homme à la gâchette", nous avons ici le droit à une histoire qui tourne autour d’une partie de poker que l’on sait malheureusement dès le départ qu’elle issue elle aura. Il y a donc un manque de suspense évident pendant toute la durée du long-métrage. Toutefois et à l’image du premier opus, c’est avec un certain intérêt que l’on suit l’ensemble car les comédiens (dont la toujours ravissante Ornella Muti) sont bons et la réalisation ne manque pas de panache. A noter aussi une très belle partition musicale de la part de Maurizio De Angelis.
Après l’émotion et les multiples références à l’œuvre de Terence Hill de Doc West, cette deuxième partie de ce double téléfilm laisse de côté la lutte entre ces deux familles pour le contrôle d'un morceau de terrain. On ne saura pas qui gagne en fin de compte. Ce qui prime, c'est la construction d'un hôpital que Doc West va mettre en œuvre pour les beaux yeux de l'institutrice du village. Et pour ce faire, autant organiser un tournoi de poker avec les principaux joueurs de la région. Donc, il faut plutôt voir dans L'Homme à la gâchette un ersatz du Mort ou vif. Là où le western de Sam Raimi n'était qu'une succession de duels, L'Homme à la gâchette est une succession de parties de poker entrecoupées par les intermèdes amoureux des deux frères Baker. On peut trouver ça gnan-gnan et la morale bon enfant loin de certains westerns assez sombres des années 60. Il faut plutôt voir Doc West/L'Homme à la gâchette comme une lettre d'adieu de Terence Hill à un genre, le western, qui lui a tout donné tout au long de sa vie. Qu'en 2009, à soixante-dix ans, il soit encore là à en tourner pour la télévision italienne, je trouve ça que ça mérite le respect. Trinita lui-même pourrait être fier de ce brave Doc West.
Dommage, Terence Hill a voulu faire un film 'comme au bon vieux temps', comme ses anciens et légendaires classiques... le bilan est très décevant... scénario creux, scènes sympas mais vraiment fades... bref, je ne le conseille même pas aux fans de Terence Hill...
Je n’ai pas vu le premier volet de la saga Doc West de et avec Terence Hill. Ce deuxième volet, « L’homme à la gâchette » a toute la saveur d’un téléfilm sans prétention. L’histoire, qui part d’un bon sentiment, la recherche de fonds pour construire un hôpital, n’a rien de crédible. Pas plus que la partie de poker, mais au cinéma il est toujours possible d’effectuer des raccourcis. Un film pour les nostalgiques des westerns de Terence Hill. L’acteur avec sa bonhommie et sa décontraction légendaire est le principal atout de ce tout petit film. Beaucoup plaisir à retrouver Ornella Muti, icone des années 80. « L’homme à la gâchette » est un film nostalgique qui nous replonge quarante-cinq ans en arrière (à la date d’aujourd’hui), trente ans en arrière (à la date du film). Propre et sympathique. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.