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BigDino
8 abonnés
473 critiques
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3,0
Publiée le 25 juin 2016
Si le postulat est intéressant et l'ensemble bien mené, on regrettera beaucoup de longueurs. La mise en scène en flashbacks calés sur les souvenirs de Joey est néanmoins bien faite, et on grapillera ici et là de quoi faire son bonheur. Le principal problème reste que les personnages, trop nuancés, ne facilitent pas l'identification et la crédibilité.
A la mort de son compagnon,un homme se voit subitement retirer la garde de son fils par sa belle-soeur et sa famille.Un mélo intimiste totalement passé (hélas) inaperçu en France alors qu'il s'y dégage une puissance émotionnelle très forte.Ne soyez surtout pas rebuter par la durée du film(2h50)car vous passeriez à côté d'un des meilleurs films sortis en France en 2014(il a été réalisé en 2011).Des plans fixes,des plans séquences,des scènes hors-champ;le réalisateur qui joue le papa veuf prend son temps et c'est splendide(cf:la scène de conciliation entre les deux parties qui se disputent la garde de l'enfant).Procurez vous le DVD immédiatement!
J’adore ce cinéma américain indépendant audacieux. Ce n'est pas ce film qui va démentir. L’histoire d’un gars qui vit en couple avec un autre mec qui a un petit garçon. Seulement son amant meurt dans un accident. Le petit garçon doit aller avec la soeur de son amant. Un vieux testament la désigne comme tutrice. Alors notre héros Joey va se battre pour récupérer l’enfant qu’il considère comme son enfant.
Près de 3 heures d’émotion. Une mise en scène belle qui suggère beaucoup de choses. Ce genre de film met vraiment en valeur la mise en scène comme élément narratif.
Patrick Wang cumule les casquettes pour son film: metteur en scène, scénariste et l un des producteurs.
La scène de l’hôpital
Comme s il y avait un respect de l intime et d’un moment douloureux pour Joey.
Comment une mise en scène rajoute de l’émotion dans une scène tragique.
Et même en prenant des distances, la violence de l annonce tragique du papa de Chip reste intacte. Son impact ne change pas. C est le basculement.
Joey n’est que le « second papa » du petit Chip, 6 ans. Lorsque le père biologique meurt, Joey, légalement, n’est rien pour l’enfant.
Mais pour lui c est toujours son enfant qu’il a adopté, aimé. Il va se battre pour le récupérer.
Film très difficile à résumer, à "vendre", à critiquer, mais vous ne serez pas déçus du voyage. On a la curieuse impression de vivre avec les personnages. L'enfant est extrêmement attachant. C'est un morceau de vie qui vous apprend des tas de chose sur le sud des Etats-Unis, sur la manière de faire un film et de pouvoir jouer dans un film d'auteur comme celui-là (car ce type de film est très rare dans ce pays), plein d'humanité. Seul bémol, l'omniprésence de l'acteur-réalisateur, qui joue par ailleurs très bien, et certains effets à la louange du peuple américain.