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Un visiteur
5,0
Publiée le 2 janvier 2013
Les premières amours qui laissent ces traces que l'on garde toute sa vie. Ce film est une réussite dans cette simplicité des émotions et des troubles que l'on peut ressentir tel un papillon qui ouvre ses ailes aux premiers rayons du soleil avant de s'envoler. Très bon jeu d'acteurs. Tout le casting d'ailleurs. Tout est pur et vrai. Dans le détail d'un furtif regard ou sur la magie des mains qui s'expriment. Les choses les plus simples sont toujours si difficiles à exprimer et sont évidemment les plus belles. Et l'ambiance générale du film est bien mise en valeur par les décors et les mouvements de caméra à la Von Trier ou Lelouch. Les plans en extérieur apportent un plus comme un écrin. C'est ce que l'on attend du cinéma, nous faire rêver et nous laisser entrer et voyager comme dans un paysage de Gantner ou toute la beauté mélancolique d'une peinture de Hopper.
Touchant... Film très réussi sur tous les plans:choix des acteurs,réalisation,jeu d'acteurs ,montage et musique... Le réalisateur réussi parfaitement à maîtriser ces amours d'adolescents,l'enveloppe familiale de ces deux familles.Les décors des années 50 avec entre autre ce café sur la lande très kitch ! Bravo!
Si je laissais libre cours à mes fantasmes d'adolescence, je l'aurais donné 4 étoiles, mais si j'écoutais mon côté cinefile, je lui donnerais 2. Entre les deux mon cœur balance. Le scénario assez moyen, le jeux d'acteurs assez plat (exception faite de la mère), la mise en scène discrète....bref un film qui peut faire rêver aux homos de la génération de sixties, mais qui risque d'endormir les autres.
Un joli film sur l'éveil a la sexualité d'un ado pour un autre ado. Si le ton est plutôt réussit, jouant - parfois un peu trop - la carte de la pudeur, l'ensemble manque d'originalité pour vraiment retenir l'attention. Reste que les jeunes acteurs sont extra et qu'aucune faute de gout ne vient entacher cette histoire d'amour dont le seul défaut est au final d'être trop classique.
"La mer du Nord en hiver sortait ses éléphants gris-verts", etc... Ce film est léger comme une chanson de Souchon, comme une bulle de bière flamande. Une version de "Strip-tease" aérienne et éthérée. La relation entre Pim, Gino et Sabrina demeurera sans aucun doute l'une des plus poétiques que l'on ait vu au cinéma cette année. À mi-chemin entre "Bagdad Café" et "Les Roseaux Sauvages", cette petite pépite belge est un splendide film d'initiation, une sorte de road-movie immobile, entre les dunes. Seulement mû par le désir, le rêve. Formellement, le film est splendide ; il convoque les esthétiques douces-amères de Kaurismäki et rappelle ce goût certain du cinéma belge pour le burlesque. Bref, une heure et demi onirique, enivrée par les effluves iodées...
Faire un film de ses propres souvenirs est une entreprise difficile. Ce qui est, pour soi, un moment particulier, fondateur, peut laisser les autres de marbre. Ici, l'histoire reste, certes belle, mais anecdotiques pour le spectateur. Ce qui sauve ce beau premier film, c'est le traitement de l'image, l'interprétation (Eva Van der Gucht surtout) et la sincérité des propos. On attend avec impatience un second film, peut-être moins personnel, mais plus universel.
Né à Gand, Bavo Defurne s'est fait connaître ces 15 dernières années en tournant plusieurs courts-métrages d'une douce et allégorique esthétique gay. De Sur le chemin des dunes, son premier long-métrage, il est difficile d'énoncer autre chose que des banalités. Cette chronique d'un adolescent qui vit dans une triste ville côtière belge avec une mère volage et souvent absente est tout empreinte de délicatesse et de pudeur dans l'évocation de l'éveil à la sexualité, au contact d'un voisin plus âgé. Le film témoigne d'une grande sensibilité et d'un raffinement certain dans sa photographie. Mais l'ensemble reste cependant terne et manque singulièrement d'intensité. L'impression d'une torpeur suave qui se marie idéalement avec le ciel de la mer du nord.
Emotions, tendresses, réalisme d'une flandre profonde, jeux des acteurs( en particulier les 2 garçons), font de ce film un petit bijou à ranger dans la catégorie des films "à fleur de peau" . Magnifique!
je ne sais pas si j'exagère en donnant 5 étoiles à ce film qui est le premier longmetrage du réalisateur et qui n'est guère connu mais quand je suis sorti de la salle la sensation d'avoir vu un des meilleurs films que je n'ai jamais vu m'est venue rapidement. Visuellement sublime, il raconte une histoire assez profonde sous couvert de banalité et ennui, le tout avec un humour subtil et pertinent. A voir absolument!
Noordzee, Texas de Bavo Defurne s ajoute malheureusement a la longue liste des films qui ne trouvent pas de distributeur. Pourtant si l histoire rappelle nos premiers amours ou nos amours déçus, elle évoque avec subtilité l unilateralisme des sentiments. Un film simple, vivant et spontané interprété et tourné sans artifices. A ne pas manquer.