Même si le film est très ancré dans son époque, cela ne dérange pas outre mesure l'avancé de l'histoire. C'est vrai, les appareils de prise de son, le montage, les ordinateurs, tout parait obsolète aujourd'hui et complétement dépassé, mais là, n'est pas le principal, car on suit Travolta, révolté, et convaincu qu'il doit dire la vérité.
Il s'est déjà brûlé en voulant bien faire, et il refait la même erreur, mais c'est tellement bien amené, que pour une fois, on y croit.
De Palma, bien sur, joue avec les codes, avec les références, split screen, et autres plans, qui transcende son film.
L'atmosphère de ce début d'année 80, une ville crasseuse, des piaules peu engageantes, des petites arnaques, les fringues, les bagnoles, les filles, qui s'époumonent pour doubler une scène dans un navet.
Vraiment, cette proposition est réellement excellente, et c'est pourquoi, ce film a l'allure et le profil d'un film majeur, d'un film culte.