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Morgan J.
1 abonné
11 critiques
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0,5
Publiée le 18 mai 2021
ras le bol des films français faisant la promotion de l'immigration. Des films dignes de ce nom sont attendus pour ne pas que le cinéma français ne sombre et disparaisse. Les acteurs sont mauvais et le film est moue ... ça tourne en rond.
j'ai passé un bon moment en compagnie de ce couple cinématographique, au premier abord improbable une bonne comédie romantique bien rythmée sans temps mort les acteurs sont justes
Je suis sortie extrêmement émue de ce film ! J'ai eu la chance de le voir le jour de sa sortie (28 octobre), deux jours avant le second confinement et la fermeture des salles. Traité comme un conte, l'histoire de cette femme SDF et de ce jeune garçon migrant est bouleversante ! Réalisation, scénario, image, musique, tout contribue à plonger dans le voyage. L'interprétation de Catherine Frot est saisissante et le jeune Mahamadou Yaffa est tout simplement magique ! J'y retournerai dès que les salles rouvriront et je le conseille vivement à tous les cinéphiles !!!
nous sommes à deux doigts du chef d'oeuvre. un conte mais quel conte! la poésie ,l'étrangeté,l'interpretation hors normes, tous les ingrédients pour que ce film vous hante pour de longues semaines
J’ai trouvé cette comédie dramatique pas terrible. Elle est trop lisse à mon goût. On aborde deux thèmes assez rudes que sont : être sans-abri et migrant mineur. Pourtant, je n’ai pas retrouvé cette dureté. Je pense que la cible est familiale, il ne fallait donc pas d’image choquante. Malheureusement, la vie dans la rue, et la condition des migrants passent par ces passages difficiles. Une vision édulcorée que j’ai trouvée donc dommageable. Par exemple, on ne connaît presque rien sur Christine avant qu’elle devienne SDF, pourtant la raison qui entraine quelqu’un à être sans-abri est cruciale. Il en va de même des migrants n’exposant à aucun moment leur situation. Je comprends tout de même la volonté de se centrer sur l’histoire afin de nous faire venir la petite larme. Tout est misé sur la relation entre Catherine Frot et Mahamadou Yaffa. À ce niveau-là, c’est du classique mais bien exécuté. La situation en émouvra plus d’un. Cependant, j’ai été affolé par le nombre de facilité scénaristique dont il est fait recours. C’était même un peu fatigant sur la fin. À force de les enchainer, j’avais du mal à ressentir quelques choses tant j’étais agacé. Trop d’incohérence tue l’aspect poignant. Il faut souligner la belle performance de Catherine Frot dans un rôle à contre-courant de son style habituel. Au début j’ai trouvé cela un peu forcé, mais elle prend ses aises par la suite.
Le documentariste Claus Drexel revient près de quinze ans après la comédie policière « Affaire de famille » avec un film aux intentions louables. En effet, il nous propose de suivre la vie d’une sexagénaire sans domicile fixe durant l’hiver à Paris tandis qu’un enfant sans-papier va s’obstiner à la suivre. Tous deux vont se mettre en quête de la mère en voie d’expulsion du second. Le scénario de « Sous les étoiles de Paris » se sépare donc narrativement en deux voies. D’un côté un récit humaniste proche du conte de Noël et de l’autre un drame social sur la condition des sans-papiers. Et si le mélange des deux se fait de manière assez fluide à l’écran, passant de l’errance dans le Paris méconnu des itinérants à une immersion dans les conditions de vie des sans-papiers, les deux sujets sont peut-être trop forts et importants pour un petit film d’à peine une heure et demie qui manque un peu de liant et d’ambition.
La première partie est d’ailleurs inférieure à la seconde. Le long-métrage est un peu long à démarrer et l’allumage ne se fait que progressivement au bout d’une vingtaine de minutes. Les scènes qui voient Catherine Frot survivre dans Paris sont un peu répétitives et confirment le passé documentaire du réalisateur. Sur le sujet rare des conditions de vie de ces gens qu’on ne voit pas, « Versailles » de Pierre Schoendorfer, sur un ton plus naturaliste, était plus instructif. De plus, il y a quelques essais de scènes oniriques mal négociés et dispensables. L’évolution psychologique des deux personnages et de leur relation est également un peu brusque. On ne saisit pas pourquoi celui de Catherine Frot se décide soudain à aider le petit garçon et s’y attache si rapidement. De plus, leurs passés respectifs restent quelque peu opaques. On aurait aimé en savoir plus sur comment elle passe de grande chercheuse à sans domicile fixe. Le script semble trop léger et survoler aussi bien ses thématiques que ses protagonistes.
La seconde moitié est plus prenante et on suit avec plus d’intérêt la recherche de la maman de cet enfant. On finit tout de même par s’attacher à ses personnages et par deux ou trois fois, l’émotion pointe le bout de son nez sans forcer et nous touche. Lorsque les personnages se perdent, se retrouvent ou se quittent on est émus par l’humanité qui se dégage de leur relation. « Sous les étoiles de Paris » évite en outre le misérabilisme excessif (pas facile sur un tel sujet) et le manichéisme tentant (la scène avec les policiers). Très court, pas toujours habile, pas assez fouillé sur la psychologie et manquant de clés de compréhension, ce film n’en demeure pas moins pétri de bonnes intentions et dominé par une Catherine Frot qui prend des risques sans démériter mais sans surprendre non plus.
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Dernier film vu avant "reconfinement" .... Pour Catherine ..... Frot surtout, car j'avais quelques craintes par rapport au thème. Celui-ci est bien sur enjolivé, car il n'y aurait pas eu de film, mais un reportage ordinairement triste et sinistre. Christine (C. F.) porte complètement cette réalisation au scénario a priori sans surprise et un peu lisse. La photographie est admirablement rendue, surtout de nuit sur les quais, avec ces célèbres monuments de Paris en bordure de Seine. Voir C. F. en clocharde pourrait nous rapprocher de comédies passées plus comiques, le but est ou autre sans nous faire larmoyer, sinon de prendre un peu plus conscience de la pauvreté de ces migrants et de leurs conditions. C'est un sentiment désagréable d'impuissance qui nous envahit, et qui laisse finalement un goût amer...!!**
Christine (Catherine Frot) est une clocharde sans âge qui vit dans un local d'entretien de la Ville de Paris, coincé entre la Seine et les quais du RER C, à une encablure de Notre-Dame - dont la flèche, à l'époque du tournage n'avait pas encore brûlé. Un beau soir frappe à sa sorte Suli (Mahamadou Yaffa), un petit émigré malien qui ne parle pas un mot de français. L'enfant recherche sa mère sous le coup d'une mesure d'expulsion imminente. Rompant avec la solitude de son existence, Christine va l'aider dans sa quête.
Claus Drexel est le réalisateur d'un documentaire poignant sur la vie des SDF à Paris. Sorti début 2014, "Au bord du monde" m'avait durablement marqué. C'est donc sur la seule foi du nom de son réalisateur que je suis allé voir "Sous les étoiles de Paris" - avant le confinement qui, deux jours après sa sortie, tuera dans l'œuf les espoirs de recettes du film - en en espérant une suite plus au moins fictionnelle de Au bout du monde.
Bien mal m'en prit. J'aurais dû regarder la bande-annonce pour comprendre la sauce trop indigeste à laquelle cette suite allait être cuisinée. Loin de la comédie dramatique façon "Une époque formidable" avec Gérard Jugnot, loin du délire burlesque d'un "Bernie" avec Albert Dupontel, loin du film chorale façon "Vernon Subutex" avec Romain Duris, "Sous les étoiles de Paris" se veut un conte de fées avec une vieille sorcière, moins acariâtre qu'il n'y paraît, et un petit prince.
Les contes de fées sont parfois réussis. "Notre dame" de Valérie Donzelli en était un à sa façon, urbaine et contemporaine. Le problème du film de Claus Drexel est qu'il échoue sur toute la ligne. Il croule sous le poids mièvre de ses bonnes intentions. Il ne nous surprend à aucun moment. Son scénario paresseux n'est pas crédible. Ses seuls bons moments sont les plans sans paroles que Drexel filme des sans-abris parisiens et de leurs misérables conditions d'existence.
"Sous les étoiles du monde" est affligé par un handicap supplémentaire : Catherine Frot que j'apprécie aussi peu qu'Isabelle Huppert. Certes on la voit moins souvent que sa consœur. Mais chacune de ses apparitions suscite chez moi une réaction épidermique : sa bouche pincée, sa diction ampoulée, sa voix, tout m'irrite chez elle. J'ai honte d'une réaction aussi irrationnelle qui aurait dû me faire éviter ce film dont elle tient la tête d'affiche et où elle est de chaque plan.
Bravo pour ce film poignant porté par Catherine Frot au top. Une immersion nécessaire dans les "bas fonds", on a peur pour elle, pour eux, au milieu du monde qui grouille. Des plans sublimes de Paris et Notre Dame debout. Du cinéma français comme j'aime. Il y a cependant plusieurs petits défauts, une fin trop rapide, on s'attache à ce personnage et elle part trop vite, des visages trop lisses parfois,des sourcils bien épilés, le personnage qui paraît ne plus boîter dans le dernier plan... Je recommande vivement ce film intimiste
J'avais un peu peur que cette comédie dramatique, mettant en scène une SDF dans Paris croisant la route d'un enfant migrant perdu cherchant sa mère, tombe un peu trop facilement dans les grosses ficelles du pathos ou dans une forme de sensiblerie liée à la précarité et à la dureté de la vie. C'est finalement tout le contraire : cette histoire, simple et rude à la fois, est contée sur un ton parfaitement juste, sans glisser dans les pièges du larmoyant, de la démagogie ou bien du voyeurisme, et tout en ne se voilant pas la face non plus sur la réalité terrible de notre monde actuel pour certaines personnes. Catherine Frot est réellement formidable dans le rôle de cette clocharde bourrue au coeur pas encore tout à fait éteint. Une très belle histoire, bien équilibrée et remplie d'humanité. Touchant. Site CINEMADOURG.free.fr
« Sous les étoiles de Paris », ce serait plus exactement dans les bas-fonds de la capitale, là où se cachent où qu’on sait (peut-être ?) que se cachent à nos regards (et eux sans doute un peu aussi aux nôtres) une population en marge. Le scénario est construit sur la rencontre fortuite entre une personne sans domicile (ne parlons pas de domicile fixe quand il n’y a pas du tout de domicile !), une clocharde quoi si on veut utiliser un terme un peu plus cru et sans doute quelque peu offensant, et un enfant, non pas tombé du ciel (d’un avion, ça arrive) mais perdu par sa mère dans la grande ville à l’occasion d’un quelconque mouvement de foule ou de panique. Le scénario est elliptique de certains éléments. Un puzzle dont il manque quelques pièces mais celles qu’on assemble et l’image générale même partielle qui s’en dégage est suffisante pour sinon tout comprendre dans le détail (c’est inutile) au moins saisir l’essentiel. Les premières images effleureront le drame qui a pu conduire Christine (Catherine Frot), exerçant dans le passé comme scientifique, à décrocher – dégringoler même – de toute vie sociale et serviront de fil conducteur à la compréhension de ce lien protecteur qui se tisse rapidement avec l’enfant. Le style narratif est à la base d’une sorte de road-movie urbain, sans la rapidité de rythme ni le ton souvent badin et la rencontre de personnages improbables (ils sont tous très réels et on les croise tous les jours même si on ne veut pas les voir) qui sied à ce genre cinématographique. C’est relativement lent. Le registre du pathos n’est pas appuyé, probablement à dessein. La quête de la mère de l'enfant se poursuivra avec les quelques éléments glanés ici ou là. La tension finira par être forte. Nul ne peut certainement rester insensible.
Le film manque de réalisme, mais qu'importe ! Tres belle rencontre entre Catherine Frot et cet enfant a la recherche de sa maman. Des bons sentiments, de la candeur et de la simplicité..Que demander de plus ?
Joli film avec une Catherine Frot touchante qui nous plonge dans la réalité des sans-abris à Paris avec une écriture de conte. Le duo formé avec le petit Suli est assez crédible et leurs errances dans la capitale nous laisse reconnaitre les bords de Seine, le canal Saint-Martin, Montmartre, Belleville sous un autre prisme, jusqu'à la cité aéroportuaire de Roissy.
C'est un petit film assez sympa mais qui ne va pas marquer les esprits,le scénario est plutôt convenu mais heureusement grâce à l'excellente actrice catherine Frot ce film reste un bon divertissement familial
bravo pour ce film si touchant et à catherine frot pour ce rôle si fort. Sans oublier ce jeune acteur . Tous y est l'envers du décor (ici paris ) mais de toutes les grandes villes et la misére que l'on ne veut pas voir (pour certain) Bravo pour ce film