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Un visiteur
2,5
Publiée le 17 novembre 2012
Un des films les plus connus d'Almodovar mais malheureusement pas son meilleur. Trop de grandiloquence nuit à la qualité du film. Seules les interprétations vibrantes et sensibles de Victoria Abril et Marisa Paredes sauvent le film du désastre.
Pedro Almodóvar est aux commandes de ce film et ça se voit directement, décors aux couleurs criardes qui lui sont chers seront partout dans ce film au scénario hélas, qui était pas mal mais qui s'embourbe par des intrigues superficielles et peu importantes... Victoria Abril surjoue et énerve un peu, mais Marisa Paredes est excellente... De plus, malgré la scène de la chanson de cette dernière, le film ne m'a pas trop ému.. Dommage.
Une comédie dramatique décevante de Pedro Almodóvar. Même si je ne suis pas fan du réalisateur, je dois admettre qu’il a du talent. Néanmoins, ce film n’en est pas très représentatif. La mise en scène est soignée et les acteurs comme Victoria Abril, Marisa Paredes ou encore Javier Bardem sont corrects dans leurs rôles. Mais je n’ai pas accroché à l’histoire et je pense qu’il y a un gros problème de rythme. C’est dommage.
Un scénario très spécial , j'ai bien aimé Victoria Abril dans ce film , c'est loufoque et je crois que c'était un de mes premiers Almodovar alors j'étais un peu surprise évidemment ...
Il y a deux qualités qui sont indéniables pour ce film : Pedro Almodovar sait visuellement apposer sa patte personnnelle et il n'a rien à envier à un George Cukor pour ce qui est d'être un grand directeur d'actrices comme le prouvent les interprétations de Victoria Abril et de Marisa Paredes. Mais si on excepte une ou deux scènes croustillantes comme celle de l'aveu du meurtre en plein direct d'un journal télévisé, l'ensemble est vraiment trop abracadabrantesque pour être vraiment intéressant et s'avère même vite très lassant. Je préfère largement Pedro Almodovar quand il est plus sobre et réaliste.
Tout simplement Almodovar. Peut-être que si c'était mon premier j'aurais noté moins sévère, sûrement que l'ordre dans lequel on découvre une filmographie influe sur le jugement. Donc autant dire que cette énième histoire de femme brisée, de relation mère/fille conflictuelle, de faux-semblants, de sexe... Bref. Il faut dire aussi que j'ai capté dès le début que spoiler: le travesti et le juge était la même personne, ce qui devait sûrement constituer en sorte le twist final , élément clé donc et qui m'a fortement amoindri le plaisir du visionnage. Plaisir que j'avais du mal à trouver malgré tout. Tellement du mal à m'identifier aux femmes de cette histoire, la fille qui épouse l'ex-amant de sa mère, incompréhensible. Soit disant pour se rapprocher, pour essayer de marcher sur les pas de son iconique maman, mouais, ça sonne quand même terriblement faux tout ça. Le pire ultime mauvais choix réside dans la grossesse qui une fois de plus arrive comme un cheveux sur la soupe pour encore plus complexifier l'affaire spoiler: surtout que là on se demande bien comment s'est possible mais passons . Bon après il y a le charme de Madrid, des chants espagnols... Certaines scènes comme les aveux en direct apportent une dimension tragique qui constitue ce que sait faire de mieux le réalisateur espagnol. Ça reste vite oubliable.
Chacun aura l'impression qu'Almodovar, dans ses films, s'intéresse plus à l'importante des couleurs dans ses décors et accessoires plutôt à qu'à développer suffisamment ses scénarios. Ici c'est le cheminement de la jeune femme qui veut imiter sa mère, ce qui créee un parallèle avec le travesti qui fait de même. Dès le début, on sent que l'héroïne est destinée à un sombre avenir. Tout s'emmêle avec sa pseudo-auto-accusation, déclarée de façon originale, en plein JT, ensuite le travesti se place comme le coupable, puis la mère, allers et retours qui n'en finissent plus de décontenancer le spectateur. On notera quand même l'audace de faire du travesti un personnage à plusieurs visages, et le fait de donner un aspect très coloré et kitsch aux costumes des détenues de la prison. Le film d'Almodovar repose essentiellement sur ses personnages féminins, et il en fait si bien la référence avec Sonate d'Automne de Bergman dans une séquence. Ce qui est dommage pour le reste car malgré un bon début, la fin se mélange les pieds, certains éléments scénaristiques ( la prostituée de la prison et l'héroïne enceinte ) ne sont que mentionnés et pas développés. L'idée de départ était bonne mais la construction de Almodovar sur le scénario final est un peu chaotique, laissant néanmoins un soin au cadre et aux couleurs.
Peut-être l’un des connus des films de Pedro Almodovar, Talons aiguilles n’est pourtant pas, et même malgré son césar du meilleur film étranger, une de ses meilleures réalisations. Retrouvant, un an prés le sulfureux Attache-moi, Victoria Abril (mais aussi Antonio Banderas dans un petit rôle non crédité) pour la mettre face à Marisa Paredes, qu’il avait également déjà fait jouer dans Dans les ténèbres, pour en place une relation mére/fille rendue problématiques par un affaire d’adultère allant lui-même déboucher sur un homicide. Alors que le réalisateur espagnol nous avait habitués à des films torrides et sans-tabous, cette intrigue perd, dès que ce crime a lieu, tout son potentiel provocateur et devient peu passionnante. Si l’on retrouve bien sûr l’une des thématiques si chères à Almodovar, les relations sexuelles déviantes, et son imagerie bariolée, le réel mérite de ce film est d’avoir révélé un jeune acteur devenu aujourd’hui incontournable, Javier Bardem qui incarnait ici le prompteur.
Bon alors je suis plutôt déçu de cet Almodovar. J'ai trouvé que c'était un peu bordélique et plat. Disons que ça veut proposer des choses mais ça tombe un peu dans le vide (à mon sens), c'est inutilement confus, l'émotion ne passe pas. Y a un côté bancal là dedans, l'histoire fonctionne pas bien. A mon avis le scénario manque d'enjeu et Almodovar a beau le cacher comme il peut avec les personnages qu'il aime tant mais ça ne fonctionne pas. Alors c'est pas nul, non, mais je m'attendais à mieux.
Faut aimer la gaieté avec Almodóvar ! Couleurs flashy, femmes et travesties, le cinéma d'Almodóvar est unique et excentrique. On retiendra surtout de "Talons aiguilles", sa bande originale et son duo Abril/Paredes. Même si le fond du scénario est intéressant, la mise en scène d'Almodóvar en donne un tout autre aspect, qui ne sera pas du goût de tout le monde. Chez le cinéaste espagnol, la noirceur habituelle du drame s'exprime en couleur !
Almodovar exploite ici un scénario sans doute peu vraisemblable, mais suffisamment intéressant et profond pour susciter de l'enthousiasme au spectateur. Mais il n'apparaît que ce qui est en surface, et c'est dommage, car le traitement est insupportable dans son esprit. Allez, des couleurs flashies pour contraster les personnages, plein de symboliques aussi lourdes qu'inutiles, des personnages aux sentiments tellement exubérants qu'ils en deviennent peu sincères, impudiques et grotesques, et surtout des dialogues de récital, proprement indigestes tant ils souffrent de leur écriture... Et puis il y a cet humour faussement pince-sans-rire, véritablement exaspérant. Après tout ça, difficile de cerner les bonnes interprétations des mauvaises, mais on dira pour sauver l'ensemble qu'elles sont de bonne facture. "Talons aiguilles" ravale ses promesse sous une adaptation désolante de par son esprit petit bourgeois, pour ne pas dire bobo, une certaine catégorie sociale que Almodovar prend pourtant du plaisir à humilier dans ce film. Maladroit jusqu'au bout...
Ce film a ,malheureusement, mal vieilli, et le plaisir, de suivre cette univers singulier et ses personnages, s'en trouve diminué. Certaines musiques sont superbes.
En soit le film est très bon, les actrices fantastiques et Almodovar un grand cinéaste mais je n'arriverai jamais à me faire à l'esthètique kitsch de ses films avec leurs décors de sitcoms bariollés.