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    Antiviral
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    149 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 février 2013
    J ai été le voir parce que je voulais voir ce que faisait le fils de Cronenberg et bien il est aussi atteint que son père . C est très très Space mais dans le style c est a voir, faut plutôt être en forme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 avril 2013
    Film magnifique, j'ai vraiment été bluffée, tout est parfait. Attirant et repossant a la fois, Caleb Landry Jones incarne parfaitement son personnage. A aller voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 février 2013
    (...)

    Caleb Landry Jones est prodigieux, même dans la surenchère. Il se donne tout entier à Cronenberg et son corps est mortifié à chaque nouvelle scène. Il est de chaque plan et son enveloppe corporelle se meurt toujours un peu plus. Il saigne, il se défend, il tombe, il se pique. Et pour ajouter à sa performance sachez que les scènes d’injections dans le film sont sans trucages.

    Le réalisateur se perd un peu vers la fin du récit lorsque l’on comprend que la victime peut faire tourner sa contagion en un avantage. Ou quand on se lasse de voir des transfusions sanguines. Mais Antiviral possède de beaux plans, une musique anxiogène et une apparition de (God) Malcom McDowell. Esthétiquement le film est une réussite qui fait monter le malaise du spectateur jusqu’à certaines scènes répugnantes. Il est clair que Brandon Cronenberg, qui gère ses plans mais qui cède trop facilement à des effets fatigants (la scène de la main ensanglantée dans le carré d’observation), est un jeune réalisateur à suivre qui pourrait sûrement nous surprendre.

    Son film est parfois révulsant, parfois intriguant, parfois même les deux. À l’image de cette scène où le héros est branché par les veines, une grille lui déformant la mâchoire et crachant du sang.

    (UnionStreet)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 février 2013
    Les chiens ne font pas des chats, Antiviral en est la preuve. Le film de Cronenberg Junior propose, par le menu, tout l’éventail des obsessions du papa (Cronenberg première période, celle de Videodrome et compagnie). Mais le fiston ajoute à cela une dimension moderne, ce qui donne à l’ensemble une touche de neuf et renouvelle l’intérêt du fan de la première heure pour le genre.

    Fan du genre (SF / anticipation lorgnant quelque peu vers le gore) ou non, la première partie est un délice, grâce à une mise en scène proche de la perfection. Brandon Cronenberg réussit à instaurer une ambiance très spéciale en un temps record, à coups de cadrages merveilleusement composés, d’une photo totalement maîtrisée, d’une bande-son parfaitement millimétrée et d’un jeu d’acteur tout en retenue, d’une grande subtilité. Une leçon de cinéma. Cronenberg impose son style et fait entrer son spectateur dans son histoire – pourtant délirante – sans aucune difficulté. L’idée de départ : une clinique commercialise non pas des remèdes, mais des virus de stars, afin de permettre à des fans de communier avec leurs idoles en partageant leurs petits bobos.

    Puis le film évolue vers quelque chose de plus fantastique, laissant sûrement de côté les spectateurs les plus prosaïques.

    Lire la suite sur Eyes Wide : http://www.eyeswide.fr/critique-du-film-antiviral/
    JeffPage
    JeffPage

    38 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2013
    Le fils de David Cronenberg livre ici un premier film violent et étrange sur fond de SF et de fantastique.

    Le film prend pour cadre un monde où le culte des people est devenu une sorte de religion, les fans allant jusqu'à s'injecter les maladies de leurs idoles.
    Ce pitch étrange permet au réalisateur de critiquer le culte des stars et l'économie qui l'entoure. En effet, le système y est exagérer mais presque plausible, le rendant plus glauque encore. A cela s'ajoute une violence stylisée comme le fait si bien son père. On pourra justement lui reprocher de l'imiter mais il a un style bien a lui dans l'air du moment et vraiment réussi.
    Côté acteur, on retiendra le premier rôle exceptionnel de froideur et une petite apparition de l'immense Malcolm McDowell.
    La musique est, elle aussi, des plus intéressante, usant de synthé pour un côté industriel et artificiel qui sied parfaitement au film.

    Bref, pour un premier essai, le film du fils Cronenberg s'en sort admirablement même si on pourra lui reprocher un style trop proche de celui de son père et une violence trop importante. Un très bon premier film dans l'absolu.
    Piwi47
    Piwi47

    37 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2013
    Cannes, mai 2012. « Cosmopolis », le nouveau Cronenberg est présenté sans grands roulements de tambour en sélection officielle du Festival. Parallèlement, c'est un autre Cronenberg, Brandon, rejeton du célèbre metteur en scène canadien, qui détonne sur la croisette dans la catégorie « Un Certain Regard » avec sa première œuvre en qualité de réalisateur, « Antiviral », film au nom annonciateur d'un projet très proche de l'univers de son papounet. Aujourd'hui, « Antiviral » sort en salles, après avoir raflé entre temps le prix du meilleur premier film canadien au Festival international du film de Toronto. David a bel et bien transmis le virus du cinéma à sa progéniture Brandon, mais lui a-t-il inculqué ses ficelles ?

    Au départ, « Antiviral » s'amorce sur les chapeaux de roue, à l'instar d'une publicité pour la célèbre société « Umbrella Corporation », issue de la saga vidéo-ludique « Resident Evil ». Fort de son atmosphère futuriste étouffante, d'une mise en scène affirmée, d'une esthétique singulière faisant la part belle à un blanc immaculé (bravo à l'impeccable photographie signée Karim Hussain, déjà auteur des images poisseuses du déjanté « Hobo with a shotgun ») et d'une BO electro-dark psychédélique composée par E.C. Woodley, le film va au-delà en intriguant grâce à son pitch pour le moins barré. 

    Via un abord plutôt dystopique, Cronenberg junior réussit là où Cronenberg senior a échoué avec son « Cosmopolis ». Un seul et unique objectif pourtant, commun aux deux long-métrages : dresser la satire du capitalisme.

    « Les stars ne sont pas des gens, mais des hallucinations collectives », cette phrase prononcée à un moment donné retentit comme la démonstration parfaite du propos de Cronenberg fils, ce dernier, fier de l'héritage de son Papa (remember « Videodrome » et « eXistenZ »), émettant habilement un jugement critique vis-à-vis de ces dérives technoïdes qui érigent le star system en nouvelle religion.

    Parlons maintenant du héros, similaire dans les deux œuvres des Cronenberg, rongé et torturé par le mal qu'il incube, la force du pouvoir & de la richesse pour l'un (Robert Pattinson dans « Cosmopolis »), les pathologies en miroir d'un fantasme sexuel cannibale high-tech pour l'autre (la révélation masculine Caleb Landry Jones, après son passage éclair chez les mutants de Matthew Vaughn dans « X-men le commencement »). Un calvaire interminable en somme, néanmoins jubilatoire pour le spectateur.

    Impossible de ne pas saluer la fabuleuse interprétation tout en finesse de Caleb Landry Jones, grand acteur en devenir. Un Marcel blanc à la « Funny Games » s'imprégnant de sang dont l'écarlate s'excite avec la progression de l'agonie ? Que nenni pour Landry Jones qui porte littéralement le film sur ses seules épaules (ou presque). Le casting bénéficie également de la luxueuse présence de l'infatiguable Malcolm McDowell, décidément abonné aux films « particuliers ». Petit bémol au générique, pardonnable néanmoins, si l'on regarde le budget dérisoire du projet : « Antiviral » aurait certainement gagné en profondeur, ainsi qu'en force du sujet si le visage féminin avait été plus perméable pour les mémoires via l'emploi d'une actrice mondialement connue. Non pas que Sarah Gadon ne fasse pas le boulot, mais, quitte se rincer l'œil. on aurait plutôt préféré baver devant une étoile d'Hollywood.

    Bilan : Certes le long métrage de Brandon Cronenberg n'est pas exempt de défauts, mais il faut admettre que l'éducation père – fils Cronenbergien a bien eu lieu. « Antiviral » est un objet cinématographique non identifié, comme il s'en fait rare de nos jours. Brandon Cronenberg : un fiston apprenti réalisateur à suivre !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 février 2013
    Voici un film expérimental qui dénonce la bêtise humaine au point de suivre les stars jusqu'à leurs maladies, leurs virus, leurs contagions. Une ambiance pesante, une musique oppressante. Pour un premier film, Cronenberg Junior s'en sort bien, on verra ses prochains films !
    tupper
    tupper

    130 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2013
    Les Cronenberg ne sont définitivement pas câblés comme tout le monde et tant mieux. Les différentes idées autour du fanatisme people sont géniales. Le film repose essentiellement sur ça et sur l'ambiance pesante par moment très bien retranscrite pas les images et l'ambiance sonore.
    cylon86
    cylon86

    2 472 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2013
    Brandon Cronenberg, le fils de David, est sans aucun doute influencé par le travail de son père. Dans "Antiviral", on y ressent cette fascination pour le corps humain dans toutes ses formes, même virales. Mais Cronenberg fils ne se contente pas de se reposer sur le nom de son père et il impose une véritable esthétique à son film, aussi fascinante que repoussante. Tout y est aseptisé, le blanc prime sur tout, le rythme est lent mais le scénario dépeint une société tellement effrayante (où les fans ont la possibilité de se faire inoculer le virus qu'ont contracté leurs idoles) qu'on finit par entrer dans l'univers pour y décrocher à quelques reprises cependant sur certaines longueurs mais dont le propos s'avère déroutant. Il y donc du talent chez Brandon Cronenberg et aussi du goût car Caleb Landry Jones est parfait dans son rôle d'employé revendant les maladies qui tombe malade.
    willyzacc
    willyzacc

    77 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2013
    Intriguant ce premier film de (Brandon) Cronenberg, il part dans la même direction que son père, et ce n'est pas forcément la meilleure chose à faire. Il maîtrise la mise en scène mais pas totalement le rythme qui donne envie d'arrêter le film en son milieu, les scènes "choquantes" sont trop nombreuses et lassantes. Un premier essai un peu raté, malgré son sujet très intéressant et plutôt original.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 février 2013
    Mon dieu !!!! J'ai faillit me suicider au milieu de la salle.
    Il ne suffit pas d'être le fils de ...
    Laurent C.
    Laurent C.

    251 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2013
    Voici un film étrange et envoûtant. La musique est enivrante et renforce l'intensité narrative du scénario. Toutefois ce dernier manque de cohérence et de profondeur plongeant
    le spectateur dans un état d'ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 février 2013
    Une hypnose d'une heure et quarante-quatre minutes !
    Pourtant cela fait deux films de la famille Cronenberg où je vois des gens partir de la salle.
    A croire que la bulle dans laquelle on est habitué à rentrer en regardant un film de la " filiale " est miraculeusement percable.
    Mais il faut comprendre le sujet, se forcer à prendre tous les éléments les un après les autres et pas chômer !
    Une clinique apportant l'ultime communion entre un fan et sa célébrité : Son virus !
    A partir de là, on arrive à détecter l'essence des deux couleurs du film qui peuvent à elles seules résumer le film.
    Le rouge, pour un virus, le blanc pour une clinique.
    Et les deux couleurs se mélangent pour donner naissance à une couleur macabre, gore et dérangeante : Acheter l'âme de celui ou celle qu'on désire. Vivre la folie jusqu'au bout et vivre le malheur de son idéal.
    Et pour prolonger cette vision tordue des choses, l'immersion passe par une dissonance constante dans la création sonore qui reflète l'état d'incertitude et de torture psychophysique que rencontre le protagoniste infirmier qui cherche à faire son propre profit au détriment de la clinique dans laquelle il travaille en créant un réseau parallèle.
    On accordera donc un joli crédit dans la dramaturgie dévorante que Caleb Landry Jones nous livre à travers une réalité physique déroutante qu'il dû s'insurger.
    Quand on lit les anecdotes on ne peut qu'apprécier le courage que ces acteurs ont dus avoir pour passer entre les mains du jeune réalisateur.
    On relativise en comprenant le choix que fait ce dernier; en portant un sujet aussi difficile, sombre et surréaliste qu'est l'évolution médicale et la nouvelle forme d'amour : Une sorte de cannibalisme et de dérive génétique.
    Et pour cela, il décide d'en faire beaucoup ou du moins assez pour provoquer des sensations gênantes et des scènes difficilement supportables qui peuvent être messagères mais à la longue peuvent nous faire sortir du film.
    Et finalement dans sa globalité, je dis tant mieux, car la raison première de ce film arrive à démontrer tout son ridicule et son paradoxe quant au désir que pousse le fanatisme à se détruire.
    Néanmoins l'esthétique est là, et la filiation n'y sera pas pour rien !
    Serais-ce un message personnel de transmission de savoir entre son mentor et lui même ?
    Cronenberg est un nom qui va encore longtemps résonner.
    On ne peut pas détester, on ne peut pas jubiler, mais une chose est sûre, ce film ne laisse pas indifférent !

    Antoine Bensa.
    Space Jockey
    Space Jockey

    16 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2013
    En digne fils de son père, Brondon.C débute dans le film d'horreur (et de science-fiction) et ce premier fait d'arme est une franche réussite. Caleb Landry Jones est brillant en homme dérangé, fiévreux et intense. Et Sarah Gadon confirme qu'elle a du talent (entrevue dans A Dangerous Method du père Cronenberg).
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 février 2013
    Techniquement très bon, thème interessant, bonnes images, bon son, acteur impressionnant , mais ..... Après avoir vu partir de nombreux spectateurs, je me suis endormi ! Trop lent ça tourne en rond, ça ne mène nul part.
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