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    Antiviral
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    149 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 mars 2013
    Le fils Cronenberg réalise un premier film dans la lignée de l'oeuvre de son père à ses débuts. Une esthétique mélangeant décors géométriques et couleurs très épurées (blanc prédominants ) auquel la présence au casting de Malcom McDowell vient faire un léger écho à un certain film de Kubrick, un sujet abordeant les dérives de l'idolatrie envers les stars (l'inoculation volontaire des virus de célébrités à des fans), les manipulations médicales à des fins commerciales plante le sujet. Là dessus vient se greffer la performance de Caleb Landry Jones, parfait dans son rôle d'employé de clinique frêle,froid, dont les combines vont le mener à froler l'autodestruction.
    Brandon Cronenberg se concentre plus dans le scénario sur les dérives des boites prodigeant la vente de virus que sur l'analyse de la société et des dérives du star system( seul les écrans TV diffusant ces images de célébrités sont là pour aborder ce thème).
    Une première oeuvre interessante donc.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 mars 2013
    La célébrité est sans nul doute à l’heure actuelle l’une des plus grandes convoitises contemporaines, quitte à ce que cela en devienne ridicule, peu importe, tant que la notoriété est au rendez-vous. C’est dans ce contexte que nous évoluons de nos jours. La soif de célébrité grandissante chez l’être humain pousse constamment le fanatique à dépasser les frontières des relations qui l’unissent à la star. Brandon Cronenberg s’interroge avec Antiviral sur l’évolution de ces rapports d’ici quelques années. A travers ce film d’anticipation, à la fois intriguant et dérangeant, le jeune réalisateur pose une problématique, pour le moins intéressante : Jusqu’où l’être humain serait-il prêt à aller pour devenir la star qu’il admire ?
    Un sujet laissant libre court à l’imagination du fils prodige, qui tend toutefois à s’inspirer des œuvres du père pour créer cet univers si particulier. Il faut savoir que ce film n’est nullement conforme avec ce que nous avons l’habitude de voir à l’écran, l’objectif ici étant de tout faire afin que le spectateur se sente mal dans sa peau : Les décors froids, les musiques anxiogènes, les gros plans sur les injections, et la prestation de Caleb Landry Jones, dont la justesse de l’interprétation mérite que l’on y accorde un tant soit peu d’intérêt par la suite. Car oui, le protagoniste, présent sur la quasi totalité des scènes, participe, par le biais de ses diverses transformations, à faire d’Antiviral un véritable film d’horreur. L’action se situant dans un futur proche, il est possible de se questionner sur l’avenir de l’Homme dans cette société, qui ne se résumerait, selon le réalisateur, qu’à une nouvelle forme de cannibalisme, auquel on ajouterait la futilité du progrès technique.
    Comme une satire du néo-capitalisme, Brandon Cronenberg dénonce et attaque la stupidité du système, en poussant à son paroxysme l’idée qu’un être humain puisse vouloir s’injecter des maladies de stars prélevées à la source, afin se se sentir au plus proche de leur quotidien. L’avancée technologique ne semble pas inquiéter outre mesure, et c’est la raison pour laquelle elle doit être considérée comme une menace pour l’Homme. Après tout, il est bien possible, à l’heure actuelle, de créer de la viande à partir de cellules musculaires. Qu’est-ce qui nous empêcherait d’en créer un commerce par la suite ? Bien que les exemples ne manquent pas pour souligner la précédente thèse, le film a parfois tendance à se perdre dans un schéma narratif trop abstrait pour ce qu’il cherche à démontrer réellement : L’intrigue centrée autour d’un seul personnage crée des dérives, et se trouve de ce fait en proie à la confusion. Fort heureusement, il ne s’agit là que de petites baisses de régime, celles-ci ne dénaturant en rien le traitement proposé de manière globale, surtout à la vue du final, qui restera pour ma part l’un des plus marquants visuellement, tous genres confondus.
    Quoi que l’on puisse dire ou penser du parti pris que propose cette œuvre, le désir pour Brandon Cronenberg de sortir des sentiers battus est louable. Le résultat se manifeste par une certaine hétérogénéité facilement décelable, néanmoins le sujet traité tient la route, et ce malgré ses quelques petites maladresses. Un bon premier film globalement, qui saura ravir les inconditionnels du cinéma de papa.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juin 2015
    Une dystopie efficace et remarquable, qui n'est pas si "fantastique" (le genre) que ça. Un film sur la dévotion et les extrêmes dont sont capables certains fans pour être au plus près de leur idole allant jusqu'à un certain cannibalisme.
    Avec un Caleb Landry Jones magnifique dont je ne ferais pas que manger un steak de ces cellules *wink wink*
    Charles G
    Charles G

    32 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2013
    Austère, dérangeant, léché, le premier long-métrage du petit Cronenberg a beaucoup d'atouts pour ce film de genre "Cronenbergien". L'esthétique y trouve une place importante, alors que tout le monde cherche à s’inoculer des virus de stars en évoluant dans un milieu blanc immaculé. Si le personnage principal, magnifiquement interprété par un Caleb Landry Jones (à suivre !), nous transporte de bout en bout tout en étant rongé de l'intérieur par une variété infernale de maux, le film souffre par contre d'un problème de rythme ; à trop vouloir être sans arrêt perturbant, le spectateur n'a pas de temps de repos et c'en devient lassant. L'univers malsain, finalement interprété au mieux par la propriétaire des lieux, figure maternelle du rouquin complétement insouciante et détachée de faiblesses physiques du rejeton, marque les esprits. On n'est en fait pas si loin de cette société. La vie telle que nous la connaissons pourrait facilement, à coups de quelques décision politico-économiques, basculer dans des eaux troubles comme ceci. De bonnes idées pour un débutant qui a de l'avenir et qui, semblerait-il, a pris le créneau d'un certain Andrew Nicoll, aux abonnés absents depuis le gâchi Time Out et sa collaboration au nouveau projet Les Âmes Vagabondes...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 février 2013
    Un très bon film que cet "Antiviral". Film de science fiction, mais pas loin de notre réalité quand même.
    Un bon scénario qui décrypte bien cette "nouvelle" autorité sociale qu'est la médiatisation avec une certaine fascination pour les stars (aujourd'hui, on veut ressembler à telle ou telle star ; on veut tout connaître de sa vie...) qui font rêver.
    L'ambiance est excellente et dérangeante à souhait!
    Mais ce qui m'a le plus touché c'est la qualité du jeu d'acteur de Caleb, le personnage principal. Il joue de son corps et de son visage dans la maitrise de l'art comme s'il pouvait tout jouer, tout transmettre. Ce personnage est en plus tout à fait intéressant. Il m'a fait penser à la figure d'un ange. L'ange à la fois homme et femme, à la fois jeune et vieux, à la fois bon et mauvais, et qui ne comprend pas le monde qui l'entoure bien qu'il le fascine à tel point qu'il en devient fou (oui j'ai une image très spécifique de l'ange).
    Il ne faut pas s'attendre à un film d'action par contre. C'est un film de science fiction dans son drame psychologique et sociétal mais pas dans l'aventure que l'on retrouve habituellement dans les films de SF.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 301 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2013
    Des fois, ça doit avoir du bon de se renseigner sur un film, parce que là, pour cet "Antiviral", j'aurais surement passé mon tour si j'avais eu connaissance du pitch à l'avance. « Un monde futuriste dans lequel les fans s'inoculent les maladies des stars ? » ...Pardon ? Dès l'introduction, autant l'avouer, j'ai tout de suite compris que ce film ne parviendrait JAMAIS à me convaincre. Mais quelle idée à la con ! Comment arriver à intégrer une idée pareille ? Bon, alors malgré tout, le paradoxe c'est que je suis resté jusqu'au bout. Et pire encore : je ne me suis pas tant fait chié que ça. C'est que, même si je n'ai jamais été dans le film à cause de son intrigue abracadabrantesque, je dois quand même bien avouer qu'il y a un parti pris esthétique qui ne m'a pas laissé indifférent et que, dans son délire, cet "Antiviral" arrive malgré tout à mettre en place une atmosphère malsaine comme je les aime, c'est-à-dire jamais gratuite, toujours à la recherche de sens... Autre paradoxe : autant l'intrigue ne tient pas la route, autant j'avais presque envie d'y croire tant la performance de ce cher Caleb Landry Jones était époustouflante. Un mec à suivre, assurément... Enfin, dernier paradoxe (parce qu'on n'est pas à un près), je confesse que malgré tous ces points négatifs, et malgré le fait aussi que le fils ne soit pas le père, j'ai quand même apprécié retrouver une vraie patte « Cronenberg », une patte avec un minimum de vice et de mojo. Bref, vous l'aurez compris : difficile de vous inciter à aller voir un film qui ne tient jamais la route à cause de sa démarche perdue d'avance. Pourtant, et malgré tout, difficile de l'enterrer totalement tant mon effort d'aller le voir ne fut pas vain. A vous donc de voir donc si vous êtes prêt à subir la fièvre pour avoir un peu d'ivresse...
    LaPoesiedAtitla
    LaPoesiedAtitla

    3 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2013
    Caleb Landry Jones mérite a lui seul le déplacement tant il s'encre à merveille de l'atmosphère globale du film ; toute de blanc et noir, et parfois rouge dès qu'on s'éloigne de chez lui et de son lieu de travail. Un monde froid et aseptisé, comme l'univers de demain (ah bon, d'aujourd'hui ?). Un univers maladif.
    Malheureusement, le film est maladif aussi. Il constitue une grosse déception en ce qui me concerne, car la bande annonce m'avait fait un gros effet ; intrigante, derangeante... elle donnait vraiment envie d'en savoir plus. Malheureusement, il y a peu de plus tant le scénario oublie d'évoluer, de s'enflammer, d'approfondir sa réflexion, d'embellir ses émotions...
    C'est vraiment dommage, il y avait du potentiel. Ce n'est qu'un premier film, on peut présager que la suite sera meilleure pour Brandon C..
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 février 2013
    Du titre qu’il choisit au synopsis, en passant par l’affiche, Brandon le fils de David C. nous provoque presque : « oui, j’assume qui je suis, un Cronenberg, et débrouillez-vous avec ça ». Mais le jeune réalisateur est malin et parvient à finalement détourner les codes et à proposer quelque chose de différent.

    Seulement, si le film n’est pas complètement raté, il demeure un peu faible, et Brandon ne parviendra que partiellement à convaincre ceux qui l’attendent au tournant. D’abord, on regrette un scénario un peu faible et peu crédible. Le beau paradoxe de la science fiction est qu’elle nécessite un réalisme maximal. Elle doit nous parler de sujets qui résonnent dans notre contemporanéité et on doit croire que ce qu’on nous montre pourrait finir par arriver. Des fans qui s’inoculent l’herpès de leur idole ou dévorent des steaks de molécules de starlette ? Bof. L’idée semble presque ringarde ou en tout cas dépassée (...

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    Sebmagic
    Sebmagic

    168 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2013
    En allant voir Antiviral au cinéma, j'ai eu l'impression de vivre une expérience similaire à Sleeping Beauty l'année dernière. La même bande-annonce mystérieuse et ambiancée, qui intrigue et semble promettre quelque chose de dingue. La même atmosphère, très froide, dérangeante, aseptisée, les mêmes traitements de couleur (beaucoup de blanc et de rouge), mais pour un scénario et un traitement des personnages très décevants. Certes, l'ambiance est imposée du début à la fin, certains plans sont accompagnés d'une musique sublime et troublante qui en font de vraies merveilles à regarder, mais quand on sort du film, on ne peut pas s'empêcher de penser que le film est passé à côté de ce qu'il voulait raconter. Finalement, Antiviral dénonce sans dénoncer, dérange sans déranger et ne fait qu'effleurer les moments d'émotions et de choc qu'il aurait dû nous procurer. Tout ceci malgré la performance d'acteur exceptionnelle de Caleb Landry Jones, vraiment bluffant. Il joue tellement bien son rôle que j'avais moi-même l'impression d'être malade et contaminé devant l'écran. Rien que pour ça, Antiviral est une sacrée expérience, mais qui ne va pas au bout.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 février 2013
    ambiance parfaitement construite . le scénario est dérangeant mais la frontière avec le réel ne me paraît pas si éloignée.
    Cecile M
    Cecile M

    26 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 février 2013
    Merci Brandon pour cet essai mais restons en aux courts métrages!

    Il y a au moins une heure de trop dans ce film, dérangeant, flippant amoral et aseptisé.
    On peut noter la performance de Caleb Landry J, mais une fois la surprise du scénario passé il devient insupportable de le regarder, il porte le film mais surjoue-le mot est faible- les 30 dernières minutes
    On a envie abattre le rideau et d’euthanasier Syd ... que le cauchemar cesse !!!
    necrid
    necrid

    20 abonnés 1 211 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2013
    Un scénario de malade qui frappe d'entrée : injecter des virus de stars à des fans est juste énorme. Cronenberg fils suit les pas de son père et nous livre un film choc porté par un acteur transcendé. Une première réussie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 février 2013
    LES PLUS

    L’esprit Cronenberg-père est présent
    Beauté de l’image
    (contraste blanc pur/rouge sang)
    Idée de scénario plus qu’originale
    Evolution du jeu de Jones stupéfiante
    Le film pause les bonnes questions sur l’avenir de la célébrité

    LES MOINS

    L’intrigue s’essouffle
    Pas assez entrainant
    ffred
    ffred

    1 664 abonnés 4 008 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2013
    Tel père tel fils. Brandon Cronenberg se lance dans la réalisation en emboitant le pas de son illustre père. Qui aurait très bien pu mettre en scène Antiviral au début de sa carrière. Même univers, même ambiance, même thèmes glauques. La comparaison ne peut être évitée. Le moins que l'on puisse dire est que le film met très mal à l'aise...
    Djey1000
    Djey1000

    5 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 février 2013
    A mi chemin entre l'expérimentation et l'art contemporain.
    Pour un premier film, il y a de bonnes choses.
    La photographie est vraiment belle, l'acteur principal est impressionnant, le pitch intéressant.
    Mais, à contrario, il y a beaucoup de défauts.
    Trop de provocations, de sang, pas assez d'émotions.
    A croire que le réalisateur pensait son pitch tellement puissant qu'il n'était pas nécessaire de le développer à l'écran.
    Si vous n'avez pas lu le synopsis avant d'aller voir le film, vous allez ramer pour comprendre ce qu'il se passe.
    Ce fut mon cas.
    On comprend d'abord qu'il s'agit d'un mal à l'échelle mondial, où une agence futuriste vend "de la célébrité" par injection.
    Puis on comprend autre chose. Que cette agence vends en fait des maladies ayant infectées des "stars".
    Que des fans sont près à débourser des sommes folles pour se faire contaminer et avoir un lien fort avec leur idole.
    Puis il y a cette "boucherie" qui vends des "morceaux de viandes" de stars.
    Bref, c'est pas clair, on ne comprend qu'à moitié, et à trop vouloir choquer, le réalisateur à oublier d'émouvoir.
    L'effet est qu'au final, on ne s'attache à aucun personnage et on s'ennuie.
    Par exemple, à aucun moment on ne voit ces "stars" (mis à part une), ou ce qu'elle font (musique? cinéma?).
    Tout est trop blanc futuriste, que ce soit à l'agence (normal) ou à l'appartement de l'acteur principal (moins logique).
    Pour résumer, il y a de bonnes choses qui laisse présager de prochaines meilleures productions, mais ce film souffre d'erreur de débutant.
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