Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
eldarkstone
232 abonnés
2 108 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 3 avril 2013
L'idée de base est originale et intéressante, on sent d'ailleurs parfois l'inspiration du papa Cronenberg dans le film de son fils, avec quelques idées très étranges et assez glauques, malheureusement, ce qu'on retiendra aussi et surtout, c'est un film particulièrement lent, qui le rend à la longue assez difficile à suivre et à s'accrocher ...
(...) Ambiance inquiétante, musique angoissante, sujet original : Antiviral est un ovni aussi dérangeant qu’oppressant. Plongeant au cœur même d’une gangrène amorcée par une société stérilisée, le film repousse tout autant qu’il fascine, servi par une plastique remarquable, à ne pas louper pour se faire son propre avis… A bon entendeur…
L’idée est glauque mais géniale, le début est vraiment prenant, malheureusement cela baisse en intensité et surtout l’intrigue se perd un peu en route (en tout cas moi je me suis perdu). Réal et acteur (Caleb Landry Jones) à suivre.
Les hypocondriaques vont adorer ! A partir d'une idée de prime abord improbable Cronemberg crée une ambiance anxiogène étonnante. C'est que finalement on a bien conscience que tout les protagonistes du scénario existent déjà en masse. Un film, qui n'invite donc pas à la gaudriole, plutôt replié sur lui même et égocentré sur le personnage principal interprété par un acteur qu'on devrait revoir assez souvent. Personnellement je le verrai bien en Angus Young dans un biopic sur acdc (tiens, je vais de ce pas enregistrer le brevet).
Brandon confirme qu'il est bien le fils de son père avec ce film prometteur, Caleb Landry Jones est envoutant et cet OVNI vous plongera dans une ambiance qui vous glacera le dos et, pour les amateurs du genre, devrait vous captiver...ou du moins, ne vous laissera pas indifférent !
Une excellente base de scénario avec un thème osé et surprenant. Tout l'environnement est très intéressant (social, ambiance, intérêts etc.) mais le focus sur notre employé déçoit par le rôle assez mal joué, insipide et répétitif. Ce fil conducteur enlève l'épaisseur du thème bien plus prenant. Un bon film d'anticipation avec ses défauts qui pénalise l'ensemble. Juste moyen ! 2.5/5 !!!
OK, l'idée est bonne, une atmosphère ici bien représenté.. mais il ne se passe rien, un mec malade ... ensuite une fille malade, et puis.. ha oui.. il est encore malade.... Bref, Y a du style, un très bon concept, réduire le film en un court métrage aurait pu faire un chef d'oeuvre..
Brandon Cronenberg serait-il aussi bon que son père ? En tout cas nul doute qu'il a été influencer par celui-ci, ce qu'on peut peut-être lui reprocher (se distinguer de son père aurait été une manière de se faire un nom), il n'en reste pas moins que son Antiviral est un p*tain de film fascinant qui va au bout de son propos quitte à verser dans la gore vers la fin et construit une société effrayante montrant les limites du culte de la célébrité. Si le postulat de départ semble excellent, ce n'est rien comparer au reste du long-métrage, ici les virus de stars est devenu un business légal mais dangereux où la contrebande occupe une place importante. Nul besoin pour le réalisateur de prendre de position quant au propos, à nous de juger et de nous faire notre propre avis sur ce procédé et si pour n'importe qui l'idée d'implanter des virus de stars paraît malsaine, cela semble tellement ancrer dans la réalité, dans l'ère du temps que l'on se demande si on n'en serait pas capable. Troublant tout comme l'esthétique du film et le personnage joué par Caleb Landry Jones (grosse surprise de Antiviral), Syd March, employé dans une clinique spécialisée au visage pâle et au corps chétif qui va se détériorer au fil du film à cause d'un virus injecté bien plus mortel qu'il ne le pensait, "Je suis malade" est d'ailleurs la phrase la plus prononcé par notre anti-héros fiévreux. Le milieu dans lequel il opère est aussi blanc que son visage, un choix esthétique de Brandon Cronenberg rajouté à cela quelques gouttes de sang qui en fait quasiment une oeuvre d'art, c'est glauque mais il en ressort une certaine beauté visuelle qui colle très bien à l'histoire du film. L'un des meilleurs film de 2013, Antiviral est une oeuvre (d'art) fascinante teinté d'une réflexion sur le culte de la célébrité, un long-métrage aussi bon dans le fond que dans la forme, où la maîtrise de la caméra est totale et où l'esthétique est extrêmement soignée.
superbe idée de départ, une image glaciale et dénuée de couleur, des personnages acides et inquiétants.
tout aurait pu faire de ce film un pur chef d'oeuvre si le réalisateur s’était mieux attardé sur la psychologie de ses personnages. un virus vit se développe et meurt parfois, avec ce film on reste sur la phase de la naissance sans vraiment avancer.
Difficile de dire ce que j'ai pensé de ce film, je l'ai vu il y a deux heures et je ne m'en suis toujours pas remise. C'est comme prendre une claque, un montage excellent, un décor mystérieux et malsain. Le blanc prédomine, tout comme la froideur du personnage principal. Mention spéciale à l'acteur, qui est juste fabuleux.
Points négatifs : il y a trop de choses, trop d'idées, on s'y perdrait presque des fois. Tout de même un très bon film.
Même si la comparaison avec les films de son père parait inévitable, il faut voir ce film d'un oeil neuf, certes il a été inspiré par son père mais Brandon C. est aussi un personnage qui va se construire sa propre identité au fil du temps)
Film d'anticipation assez bien ancré dans le contexte actuel : la fanatisation de plus en plus débridée envers le star system. SF oblige, le film interroge et porte à son paroxysme le fétiche et le totem que sont les gens célèbres. Outre l'aspect morbide, nous avons affaire là à de la SF assez minimaliste, portée par des personnages et des dialogues intéressants, ainsi qu'une photographie soignée.
L'ambiance froide et Caleb Landy Jones (cadavérique) sont magnifiques. Seul points positifs d'un film très lourd, indigeste où l'écoeurement est poussé à son paroxysme. Brandon Cronenberg a tout le temps de se rattraper.
J'attendais avec impatience la bobine du fils de David Cronenberg. Sélectionnée à Cannes dans la catégorie Un Certain Regard et à la vue de certaines critiques, je sentais la curiosité m'envahir. Cet Antiviral prouve, malgré quelques points noirs, que Brandon Cronenberg n'est pas un manche et que le cinéma de genre peut compter sur lui. Loin des canons commerciaux, dans la droite ligne de papa, sa bobine s'affranchit de toutes compromissions.
Syd March est un technicien qui officie au sein de la clinique Lucas. Celle-ci a fait fortune en inoculant des virus de stars à des fans transis. Syd lui-même s'en injecte et revend le tout au marché noir. Un jour, après qu'il s'est fait une piqûre, il apprend qu'il est en danger de mort. Commence pour lui une descente en enfer pour tenter de se sauver...
Antiviral en jette esthétiquement : c'est bien filmé, le cadrage est clair, il jouit de l'excellent travail du directeur de la photographie Karim Hussain qui avait bossé sur un segment du The Theatre Bizarre. Le mec a du talent, pas de doute. Antiviral a choisi le ton blanc, morne qui est un écho au physique de son personnage principal. Astucieux. Le métrage de Cronenberg fils a, en outre, une base solide : son histoire, originale. La réflexion sur la passion qu'engendre les stars est traitée avec force intelligence. De même, la direction d'acteurs est un point qui joue en faveur du film. Mais, la pellicule s'embourbe dans un récit austère, froid comme la mort, ce qui peut rebuter si l'on est pas patient. Antiviral joue donc sur une distance pour le moins audacieuse et, à dire vrai, Brandon fait florès. J'attends ta prochaine oeuvre avec intérêt Brandon. 3/5
Un très bon thème, de très bonnes idées, une excellente intepretation d'acteur, hélas le film pêche vraiment par son scénario qui peine à mettre sur pied une histoire et où le remplissage guette chaque instant. Au final c'est l'ensemble du film qui est gâché par le manque d'ambition et la redondance de pas mal de scènes, impossible de se passionner pour le film dans ces conditions et force est de constater que c'est assez mauvais. Et quand à la mise en scène, bien que disposant de plusieurs bonnes idées, il faut couper court à cette idée reçue disant qu'il suffit de faire du "blanc et épuré" pour avoir une esthétique valable : si c'est juste pour faire un semblant d'esthétisme sans aucune intention derrière, c'est pas la peine. On voit quand même que Brandon Cronenberg a un vrai potentiel, j'attend donc avec impatience son prochain film.