C'est avec ce chef-d'oeuvre que Cronenberg Jr. suit dignement les traces de son père. Ce film vous donnera la nausée, et vous placera dans une situation très inconfortable face à votre réalité. Et dieu, que c'est beau ! Hâte de voir les prochains travaux de ce jeune prodige, qui j'en suis sûre, fera encore des merveilles.
Un chef d'oeuvre qui met parfaitement bien en scène une version potentielle du futur de notre espèce, là où les êtres ont répoussé les plus hautes limites de la bêtise sous une de ses formes les plus ignobles. Antiviral est un superbe film à regarder en mangeant un tas de pop corn.
Forcément, on compare papa et le fiston. Côté idée barée et cradingue, il a la fibre, côté scénaristique et réalisation, il a encore du chemin à faire. Un début prometteur c'est certain, mais ici on s'ennuie et on s’empêtre dans un méli-mélo d'idées et un fil conducteur difficile à suivre. A noter que l'acteur principal a une vraie "gueule" et j'espère le retrouver très bientôt... Il me fait parfois penser à Charles Dance dans ses rôles les plus sombres, à suivre...
Une véritable catastrophe, je suis allé jusqu'au bout difficilement, un histoire sans aucun sens, juste écœurant, ce film est insulte au 7ème art et aux bons réalisateurs.
Original et stressant, glauque au possible, mais lent. Le film s'attarde trop à mon goût sur le rouge des yeux des différents protagonistes plus malsains les uns que les autres.
Ce film m'a beaucoup plu, l'ambiance malsaine, la tension, l'histoire ,qui ralentit malheureusement vers la fin avec un certain goût ( très léger ) de bâcler, tout me plait ! Un film qui sort du lot, original, avec un acteur au top, pas très connu que j'espère revoir dans d'autres films !
Je trouve vraiment que la mise en scène est le point fort du film. Le fils Cronenberg a un vrai talent de metteur en scène , d'ailleurs je trouve que le film débute assez exceptionnellement mais s'essoufle un peu trop , il manque un vrai scénario bien calibré.
J'avais loupé le film à sa sortie en salles, je viens de le découvrir en Dvd. Un choc ! Je retrouve tout l'esprit torturé du père (David Cronenberg) dans cette histoire glaciale, malsaine, dérangeante, glauque, maîtrisée... portée par un acteur impressionnant. Un premier film très réussi.
les films des "Cronenberg" sont tous à voir. le père est un "grand malade" (il suffit de regarder la mouche ou existenz pour s'en rendre compte) et je vois que le fils prend la suite. ils dérangent, c'est vrai. ils rendent mal à l'aise, aussi. ils peuvent même écœurer, je l'avoue. mais... j'aime. il n'y a pas d'autre mot. c'est du cinéma pour connaisseurs, si ça ne vous conviens pas allez regarder "le retour des zombies morts vivant n°72" ou "mes amours à nothing hill n°4" :-)
Le sujet du film est original, il y a une ambiance particulière qui est bien rendue et constante. Mais cela ne fait pas tout et j'ai du malheureusement regardé plusieurs fois ma montre tellement je m'ennuyai. Bref un film mal réalisé ou l'objectif de réalisation s'est perdue en route et ou l'on suppose aisément à l'avance la perversité de la fin.
Le culte voué à la célébrité et les célébrités est sujet à son paroxysme avec "Antiviral". Oublié les potins dans la presse people ou les ventes d'enchères d'objets ou vêtements appartenant à des stars, aujourd'hui pour être au plus proche de son idole, on se fait injecter la maladie que contracte votre star. Voilà le point de départ de ce film OVNI réalisé par Brandon Cronenberg fils de David Cronenberg réalisateur du récent "Cosmopolis" un OVNI dans son genre également. "Antiviral" laisse place à des images qui mettent assez mal à l'aise et donne vraiment la sensation que Caleb Landry Jones est réellement malade. Pour une première réalisation, Brandon Cronenberg à un certain talent à revendre même si il semble tomber avec "Antiviral" dans la générosité d'images choc au détriment d'une histoire qui avait de quoi être traité avec intelligence et curiosité. A conseiller pour connaitre un réalisateur qui peut se faire une place dans le monde du cinéma même avec l'étiquette "fils de..." !!
Cronenberg, qui a écrit et réalisé, a une imagination qui fait écho à son père, efficace, et réunit des personnalités tordues.
Ici, le principe est auto-important et brutal. Le héros, Syd, travaille dans une clinique où les gens ordinaires en viennent à être injecté avec des cellules provenant des célébrités qu'ils adorent. On a tiré sa lèvre avec un virus de l'herpès, juste à l'endroit où sa star préférée l' aurait embrassé. La plupart des gens vont pour les cellules de Hannah Geist, une femme blonde mannequin qui ressemble à la Vierge.
Ce récit mince est une excuse pour le style de Cronenberg, qui a du flair, ainsi que le goût de sang épais, couleur lie de vin. Syd titube à travers les laboratoiresde murs blancs ett dans son appartement miteux.
Reposant sur le thème que notre monde viral-vidéo est bêtement obsédé par la célébrité, antiviral peut paraître comme si il résonnait avec la culture. En fait, c'est un film insipide et caricatural 2/5