Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 17 mars 2013
Je ne pense pas que l'on puisse parler de film professionnel. Plusieurs passages font amateurs... Le fond n'est qu'une récidive déjà trop servie et qui selon moi n'est plus d'actualité.
4 610 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 19 septembre 2020
Marqué par une mauvaise réalisation et tourné entièrement avec des caméras portatives avec des coupes fréquentes et parfois nauséabondes. Rengaine pourrait en effrayer beaucoup après les premières minutes. Les prises impressionnistes et les gros plans curieux ajoutant une sensation sois disant underground. À cela s'ajoute une sorte d'auto-réflexion, les scènes d'enlèvement faisant parodiquement référence aux problèmes rencontrés par le cinéaste Rachid Djaïdani. Et puis il y a le thème des conflits raciaux entre chrétiens, musulmans et juifs, les bornes de la tradition mises à l'épreuve par l'amour. Un thème adapté à l'écran tant de fois dans le cinéma francophone contemporain qu'on a arrêté de les compter. Voici une nouvelle approche indiquée par le titre original du film. Rengaine signifie un sujet qui a été discuté ou répété tant de fois qu'il n'est plus intéressant tous comme ce film d'ailleurs. Il ne réussit pas à être une comédie hilarante drôle et un drame à la fois. Ce film aborde les conflits raciaux entre chrétiens sans humour subtil et intelligent et sans une nuance de parodie donc il échoue...
Excellent film, percutant, grâce à de formidables acteurs et à une mise en scène réaliste et engagée. De plus, l'évocation du racisme n'est pas banale, car elle prend en considération la question des traditions et du pardon avec justesse et gravité. "Rengaine" est intelligent et optimiste, sans jamais tomber dans la niaiserie et la prétention.
C’est Roméo et Juliette version Rebeu et Renoi. Le réalisateur a dû mettre son vécu puisque son père est algérien et sa mère soudanaise. Il a le mérite de montrer des arabes aliénés par leur religion et englués dans leurs traditions. Le grand frère (parmi 40 !), Slimane, est opposé au mariage de sa sœur avec un camerounais (mais fréquente une juive !). Dommage que le réalisateur n’ait pas appris à manier une caméra (il a mis pourtant 9 ans pour achever le film !) : il se prend pour John Cassavetes (qui n’est pas ma référence) avec une multitude de gros plans ainsi que pour Claude Lelouch avec sa caméra à l’épaule (mais l’image est saccadée et tremblotante).
Nous avions eu en tout début d'année l'excellent film de Djinn Carrénard Donoma, fait pour la modique somme de 150 euros. Rengaine se revendique clairement comme son prédécesseur. Dorcy et Sabrina s'aiment. Le garçon est noir et chrétien. La fille est beurre et musulmane. Cela pose un réel problème.
Cela fait un tel plaisir de voir arriver sur nos écrans industriels un tel objet cinématographique. Car Rengaine ne ressemble à aucun autre film aujourd'hui. Tout simplement parce qu'il respire l'authenticité et l'artisanal. La façon de filmer (en mouvement constant, caméra à l'épaule), la qualité de l'image (volontairement moyenne) ou l'amateurisme des acteurs (donnant libre cours à une formidable improvisation) font repousser les limites de la fiction en flirtant avec le documentaire.
Ayant sa propre vision du cinéma, Rengaine peut agacer avec ses gros plans et ses changements de focal incessants. Mais il a pour but de proposer au spectateur une nouvelle expérience filmique. De plus, les propos évoqués sont en plein dans l'actualité. Toutes les conversations (très souvent en duo comme pourrait se dérouler un match de boxe) sur la religion aboutissent à des échecs, car il n'y a toujours pas de solution à ce problème.
Sur la lignée de Donoma, Rengaine vise un art du présent qui se fait avec peu de moyens. Et ce nouveau mouvement cinématographique a tout a fait sa place dans le cinéma d'aujourd'hui, car il doit choquer et heurter le spectateur pour le faire réfléchir à la société dans laquelle il vit. Nous disions qu'il n'y avait pas d'issue à ces éternels conflits, mais nous nous trompons peut-être. L'art est une voie qu'on doit tous suivre, car il incite à la tolérance et l'ouverture d'esprit.
La caméra épaule, c'est bien mais y'a des limites. On finit par avoir envie de vomir par moment avec ce tournis incessant! Mais ce sujet dur est intéressant et montre bien les limites à l'ouverture d'esprit!
alors là il faudra qu'on m'explique le 4/5 des critiques ? c'est super mal filmé ! il a filmé camera a l'epaule ! l'image est degueulasse et n'est jamais fixé, ça bouge tout le temps, il fait des gros plans TREES mal cadré (des fois on a juste une bouche en pleine ecran ou juste des yeux , des fois le nez non mais c'est quoi ça ?) il etait bourré chaque fois qu'il tourné ? c'est n'importe quoi ce film ! et l'histoire est impossible a suive du faite de cette réalisation a l'arrache...là vraiment plus que jamais y a un décalage entre les critiques et le resultat !
Et une bonne idée de plus qui sombre dans le naturalisme raté... Déjà, il y a un usage immodéré de la caméra à l'épaule. On aime on ou n'aime pas. Personnellement, la caméra à l'épaule me semble appropriée pour donner un effet de subjectivité dans un film à suspense mais dans une chronique familiale, sociale, comme celle-ci, elle dénote à mon avis d'un manque de moyen qui donne au film un côté amateur sans talent.
Ensuite, la mise en scène. Comme pas mal d'autre films français à prétention sociale/naturaliste (Rosetta, Mammuth...), des scènes décalées, avec des rôles excessifs et des personnages hétéroclites (frère rejeté homosexuel, cinéastes bobo hystériques...) donnent, en lieu et place d'un style, un rythme décousu, synonyme pour moi d'ennui profond.
Et voilà, tout ceci gâche l'idée de départ qui est intéressante par sa réalité : le racisme inter-religieux entre communautés immigrées.
Mais quand confiera-t-on, en France, de bons sujets à des gens qui savent filmer et réaliser ??
Un des films français les plus puissants qui m'est jamais été donné de voir (je pèse mes mots). Des situations urbaines réaliste où le comique se mêle admirablement avec le tragique, sans jamais rentré dans le pathos.
Une grosse claque! Pas franchement convaincue, je m'en vais voir ce film qui s'avère être un petit bijou. Filmé à "l'arrache", le tout a un fond, un vrai.
petit ovni du cinéma français un sujet dont on n en parle pas assez, dommage qu il souffre d un manque de professionnalisme au niveau du montage et des plans en même temps c est ce qui fais son charme a mon avis
Je sors juste de la salle et suis...dubitative...la camera qui tremblote m'a fait déprécier le film..filmer de si près est aussi fatiguant a force..dommage a voir..si rien de mieux a faire!!
Un film aux modestes moyens qui plonge au milieu des "à aprioris" de chaque communautés. Black, beure,... leurs différences, leurs croyances... Religions, communautarisme, racisme,... Comment deux personnes qui s'aiment le plus simplement du monde peuvent être séparées par un millier de barrières sociales et raciales. Un beau film, filmé d'une manière très proche, presque caméra sur l'épaule, donnant une impression de réalisme inégalable. Une belle prouesse et un beau film.