Rengaine
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174 critiques spectateurs

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Backpacker
Backpacker

83 abonnés 780 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 31 mai 2015
Le communautarisme en banlieue. Tellement nerveusement et mal filmé qu'il est fort difficile de s'accrocher à cette histoire. C'est surfait et ça provoque l'effet recherché inverse : ça sonne faux et appelle au rejet. Ca se veut original mais c'est lourd et décevant. Toutes ces critiques élogieuses sont injustifiables.
alexdelaforest
alexdelaforest

38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 22 novembre 2012
L’esthétique "à l'arrache" rend certain plans irregardables, mais correspond bien à l'état d'esprit des personnages, court terme, confus, fuyant, s'entrechoquant. Le grand mérite de ce film c'est, malgré son côté très parisien, de faire vivre à l'écran le prolétariat, aujourd'hui multiculturel, qui, en France, survit, se cherche, se mélange et rêve d'avenir.
xavierch
xavierch

49 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 9 novembre 2014
Un film intéressant qui parle d'un sujet rare au cinéma, le racisme antre communautés autre que "blanche", une sorte de '"Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu", mais en drame pas en comédie.
Et dommage que ce film soit tournée de cette façon, qui est un peu pénible à la longue, car sinon, les travers des différentes communautés (la religion, les traditions,...) sont parfaitement retranscrites.
saxoman
saxoman

17 abonnés 175 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 9 janvier 2013
Certes le sujet est fort et audacieux : le racisme, le mépris et le repli identitaire au sein de deux communautés qui sont d'habitude les victimes des blancs dans les scénarios rabâchés sur ce thème.
Mais cette façon de filmer, est-ce un choix délibéré de Rachid Djaïdani pour donner encore plus de violence au réel (suffisamment violent sans cela !) et mettre le spectateur mal à l'aise, ou est-ce parce qu'il lui manque quelques notions élémentaires dans la prise d'images ?!! Du début à la fin, ce ne sont que des (très) gros plans (le syndrome "vue sur glotte" ou "dans les trous de nez" de La graine et le mulet a fait des émules) avec des images saccadées, hachées, rapides, si rapprochées que la caméra (le caméscope ?) ne peut pas faire sa mise au point. Ces flous ne sont même pas supprimés au montage (c'est peut être exprès car il ne resterait pas grand chose !) ; même un enfant ferait un film de vacances de meilleure qualité ! En tous cas, si vous allez voir Rengaine malgré tout ça, mettez-vous absolument tout au fond de la salle sinon vous aurez vite mal à la tête !
au-dela-des-nuages
au-dela-des-nuages

45 abonnés 86 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 décembre 2012
Bravo à tous ces hommes et femmes qui ont si bien accompagné le rêve et l'espoir de ce film et particulièrement à Kamel avec qui nous avons parlé (très longtemps) après le film et qui nous a fait comprendre la magie de ce film et de tous ceux qui l'ont accompagné (par amitié et gratuitement) pendant 9 ans... un exemple de solidarité et dévouement, de liberté aussi, qui est aussi fort que le film lui-même... Merci à vous pour ce moment de cinéma que l'on voudrait que tous les jeunes voient aujourd'hui et pas seulement les jeunes des "banlieues" mais aussi ceux des quartiers "riches" pour que tous comprennent et apprennent. (Jérôme).
Julien D
Julien D

1 228 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 novembre 2012
Ce film coup de poing servi par Rachid Djaïdani, parti tourné sans réel scénario ni moyens techniques pendant près de neuf ans, nous offre une approche libertaire du cinéma rappelant la révolution artistique de la Nouvelle vague des années 60/70. Sa manière de jouer de ses défaillances techniques nous permette de profiter d’un ton comique et plein d’innovations pour nous présenter une réalité sociale percutante. Sa dénonciation du communautarisme ethnique se fait ainsi à travers un rythme énergique mêlant d’un humour et d’émotions particulièrement communicatives. Cette nouvelle preuve que la créativité artistique est plus importante que les apports financiers pour réaliser un excellent film a de quoi faire du bien à l’industrie cinématographique.
Laurent C.
Laurent C.

265 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 18 novembre 2012
Le film hésite entre de grands moments de grâce et d'autres franchement ratés et démagogiques. En tous cas le propos ne laisse surtout pas indifférent. Un travail plus approfondi du scénario aurait été utile.
Thierry M
Thierry M

171 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 20 novembre 2012
film qui aurait pu etre tres bon , si ce n'etait pas filmer d' une maniere tres etrange.
JCOSCAR
JCOSCAR

121 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 18 novembre 2012
Rengaine est une comédie dramatique sur un sujet sensible. Pas facile à suivre avec cette façon de filmer en gros plan et avec la camera qui bouge sans cesse. Dommage !
Cluny
Cluny

81 abonnés 593 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 13 novembre 2012
Franchement, j'aurais tout intérêt à encenser "Rengaine". Pour la notoriété de mon blog, tout d'abord, parce que ce film est promis à un buzz certain, à la fois par l'originalité de son sujet et par le succès critique qu'il a rencontré à la Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier Festival de Cannes : "Film coup de poing", "Percutant, "Un culot monstre et une énergie débordante". Ensuite, parce que mes lecteurs seront forcément intéressés par un tel projet, porté depuis neuf ans par un réalisateur opiniâtre et une équipe enthousiaste, et que c'est la première fois qu'on traite de la question du racisme intercommunautaire ; à l'avant-première au Forum des Halles la salle était pleine, UGC l'a choisi comme film Découverte, bref, le succès lui semble promis.



Seulement voilà, le principe de ces critiques, c'est de dire ce que je pense. On ne peut remettre en cause ma motivation et mon désir de m'enthousiasmer pour un tel sujet, traverser Paris un soir de semaine témoigne suffisamment de cette envie. Lui-même issu d'une union entre un Algérien et une Africaine, Rachid Djaïdani évoque un sujet tabou qui gratte la bonne conscience de gauche : le racisme quotidien entre les communautés noires et arabes, cristallisé par le rejet de Slimane et de ses 40 frères (Et pourquoi 40 ? Comme Ali Baba ?) de l'idée du mariage de leur soeur avec un noir, qui plus est chrétien. Cette évidence est pourtant bien dure à expliquer, comme s'en rend compte dans une des meilleures scènes du film un des frères qui ne comprend pas pourquoi un de ses potes africains prend si mal sa réaction face au mariage annoncé de sa soeur.



Pourtant, ces 1 h 15 de projection m'ont semblé bien longues et m'ont laissé assez dubitatif. La faute tout d'abord à un parti-pris de filmer en numérique avec une caméra atteinte de tremblote, sans éclairage et donc avec un grain énorme, et avec un cadrage ultra serré sur les personnages.

La suite sur Critiques Clunysiennes
http://www.critiquesclunysiennes.com/
annereporter94
annereporter94

52 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 21 janvier 2014
Un film plus qu'original, plus que bouleversant... un film qui montre une autre facette du cinéma engagé dans la réalité, dans la "vraie vie"... Un très beau film à tous points de vue...
PhilippeToile
PhilippeToile

48 abonnés 740 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 novembre 2012
Lorsque la jeune beur Sabrina décide d’épouser un noir chrétien, elle doit affronter tous les préjugés raciaux, religieux et sociaux des communautarismes aveuglés par leurs traditions et leur obscurantisme. Cette fable urbaine, traitée avec autant de profondeur que d’émotion, avec une dose d’humour qui fait mouche, est une réussite. Ce cinéma coup de poing mais sans esbroufe est une bouffée de fraîcheur et révèle en la personne de Rachid Djaïdani un réalisateur plein de promesses. Ce qu’il a produit avec une troupe d’acteurs amateurs formidables est d’autant plus méritoire qu’il ne disposait pas d’un budget technique raisonnable, comme en témoigne l’imperfection des cadrages et la caméra aux images saccadées à la limite du supportable.
Kinopoivre
Kinopoivre

30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 24 novembre 2012
Je trouve ce film puant. Idéologiquement, il est condamnable. Cinématographiquement, il est nullissime. Expliquons, et d’abord, un résumé du scénario et de ce qu’il semble vouloir impliquer.

Paris, de nos jours. Sabrina, jeune femme moderne, d’origine algérienne, est affligée d’une famille de... quarante frères, ce qui est proprement une absurdité sur laquelle on peut s’interroger : cela n’existe que chez certains dictateurs d’Afrique noire, mais aucune famille modeste n’a autant d’enfants. Or ces quarante frères (aucune sœur, vraiment ? Par quel miracle ? À moins que les filles soient comptées pour zéro, comme les sœurs de Jésus dans les évangiles), ces mâles, donc, sont très traditionnalistes, selon le cliché de cinéma sur ces arabo-musulmans qui justifient tout par l’islam quand il s’agit de cloîtrer « leurs » femmes » (sœurs et mère), mais pas lorsqu’on va au café boire de la bière pendant le Ramadan. Je connais suffisamment d’arabo-musulmans à Paris pour écrire que cette situation n’a aucun fondement. Le pire de tous est Slimane, qui s’est autoproclamé chef de la famille parce qu’aîné – alors que le véritable aîné, qui est homosexuel, en a été exclu. Or Sabrina veut épouser l’homme qu’elle aime, Dorcy, un jeune Noir qui fait l’acteur sans grand succès. Il s’ensuit que les frères de la fille tout autant que la mère du garçon s’opposent à ce mariage (paradoxe : Slimane fréquente une jeune Juive et veut devenir « le père de [s]es enfants », alors même que le judaïsme prescrit que la judaïté se transmet par la mère, donc il aura des enfants juifs !). Le dialogue prévoit donc de nombreuses scènes où ces désaccords sont débattus et ressassés, sans qu’aucune des parties consente à écouter l’autre. On assiste par conséquent à une série de diatribes contre l’autre camp, venues des deux côtés : la mère noire ne veut pas d’une « Blanche » pour belle-fille, et signifie à son fils qu’elle ne le verra plus, tandis que Slimane, le prétendu frère responsable de la famille, tente d’obtenir d’un de ses frères, qui est policier, qu’il enquête sur Dorcy, ce qui est naturellement illégal et impossible. À ces débordements s’ajoute une scène inexplicable : Dorcy est enlevé puis engouffré dans une camionnette par des agresseurs qu’on n’identifie pas. Mais on le voit ensuite torturé à l’électricité... or cette scène, factice, sert aux besoins d’un film que tourne une femme qui l’a engagé, et qui dirige une équipe d’incapables (ils ont oublié de mettre une cassette dans la caméra numérique). Fausse piste, par conséquent, mais gratuite.

Ce qui importe, c’est que ce scénario qu’on croirait conçu par Jean-François Copé s’avère intrinsèquement malhonnête et tendancieux, car il entend prouver sans autre preuve que l’antagonisme, ou plutôt la haine, entre Noirs et Arabes, n’est pas près de s’estomper. Hypothèse douteuse idéologiquement, mais c’est ce qui semble avoir séduit la critique des bobos, allez savoir pourquoi. À la fin, Dorcy rencontre Slimane par hasard, dans la rue, et... il s’excuse ! 

Quant à la réalisation, elle est absolument calamiteuse, ce que ne justifie pas le manque d’argent, puisque le son du film, lui, est correctement capté et post-synchronisé. Précisons que l’auteur a écrit le scénario, filmé les images, fait la prise de son et le montage, et que le tout l’a occupé pendant des années. Or le résultat ressemble à ce qu’obtiendrait un garçon de treize ans qui étrennerait son premier caméscope ! Uniquement des gros plans tremblotants de visages en général maussades, montage haché, succession frénétique de zooms avant/zooms arrière, à mettre le spectateur au bord du vomissement. Je ne dis rien de la prétention incroyable de son auteur et de son absence de jugement politique.

Décourageant.
Robin M
Robin M

76 abonnés 283 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 novembre 2012
http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/11/25/rengaine/ | La France se complait dans l’illusion d’une rengaine utopique. Elle se repose sur des acquis moraux issus du XVIIIe siècle, mais qui n’ont cependant toujours pas permis d’inclure le brassage culturel qu’elle est devenue. « Liberté Egalité Fraternité » est sans doute cette phrase répétée sans cesse et qui devient la rengaine d’un pays multiethnique. Rachid Djaïdani questionne habillement les valeurs républicaines de la France et montre avec un réalisme voulu l’application du vœu constitutionnel. Dans un bar, une chanteuse ratée chante pourtant le vrai : « Je vois la mosquée de ma maison/Je vois l’église de ma maison/Je vois la synagogue de ma maison/J’entends les guerres, j’entends les guerres ». La réalité est bien là, la France est forgée non pas par un peuple mais par des peuples qui cohabitent dans un espace restreint et dont les modes de vie s’entrechoquent. La guerre n’est plus visible par les armes ou par le bruit, mais le conflit silencieux qui s’est mis en place est plus pervers et plus dangereux. La religion entraîne un communautarisme qu’il n’est pas dur de voir dans les rues parisiennes en se baladant rapidement. On se rend compte alors qu’il y a bien sur une mixité mais qu’il n’y a quasiment aucun mélange. « Rengaine » a pour but de confronter la France à ce qu’elle devrait être. En quoi l’union de Sabrina (seule fille d’une famille musulmane) et Dorcy (noir chrétien) devrait soulever tant de débats et de problèmes ? Le racisme est encore bien présent en France, mais pas forcément où l’on croit. Les conflits majorités-minorités ne sont plus d’actualité, il faut maintenant penser en minorités contre minorités. Le rejet de l’autre est perceptible seulement au moment d’une union puisque l’inclusion d’un nouvel individu au sein d’une famille est un évènement qu’il faut pouvoir encaisser. Ce raisonnement amène d’ailleurs un certain absurde lorsqu’un des frères explique à son ami noir qu’il est impossible, presque éthiquement, que sa sœur se marie avec un noir. Comment expliquer que les caractères physiques gommés pour lors de relations amicales resurgissent lors d’une relation amoureuse. La différence d’accord, mais pas dans ma famille. La religion est encore un lien social extrêmement fort qui n’est pas encore pu être dépassé. La religion apparaît ici presque comme un archaïsme séparant ces Roméo et Juliette modernes. La tradition comme frein à la solidarité et à la fraternité ?

Mais « Rengaine » se veut aussi le film d’une époque. C’est en parti par cela que la forme se justifie. Un cinéma en perpétuel mouvement qui n’a pas le temps de s’attarder sur un détail. La caméra de Rachid Djaïdani tend à la confusion avec le nouveau moyen de diffusion qu’offrent les portables. Il donne l’impression d’être lui-même un spectateur de ce qu’il nous montre, relatant des faits qui se présente au hasard à lui. Cette pensée sur l’art dénonce aussi le manque des moyens donnés à un genre de cinéma qui essaye de sortir des sentiers battus et rebattus par l’académisme. Y a-t-il encore une place pour l’innovation et l’inventivité ? « Rengaine » dégage une force créatrice, une envie de faire malgré les obstacles que le projet à du rencontrer. Les 7 ans qu’il a fallu pour le réaliser le prouve. L’art en tant qu’art, et non en tant que divertissement, est sans doute en perdition et le rapprochement de Dorcy (personnage voulant devenir acteur) et de Dorcel (réalisateur de film X), au-delà du rire, est un électrochoc sur la nouvelle vacuité de l’art populaire et popularisé par internet et la téléréalité. « Personne veut d’une tête de steak cramé comme toi », ce propos tenu à Dorcy illustre l’élitisme de l’art qui ne laisse place qu’aux stigmates. Rappelons-nous de Firmine Richard (« 8 Femmes », « ma première étoile) qui en tant que noire disait recevoir quasiment que des rôles de bonnes. Certes, c’est un fait du passé mais le nouveau cinéma ne peut-il pas en sortir et offrir des rôles non plus sur la couleur de peau. Rachid Djaïdani dresse le portrait d’une jeunesse désabusé qui n’a le choix qu’entre le « Xanax » et une « balle dans la tête ». L’avenir n’existe plus, le but de la réussite est de ne pas sombrer dans la pauvreté et non plus de participer à l’ascenseur social.

« Rengaine » est un film coup de poing qui dépasse le cinéma pour interroger directement le spectateur et la société à laquelle il appartient. C’est un film différent qui marque sans doute l’avènement d’un cinéma moderne et qui perce en dehors des voies tracées par les nombreuses comédies qui inondent les écrans. Le cinéma a une force, « Rengaine » en est la démonstration.
VILLE.G
VILLE.G

55 abonnés 681 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 novembre 2012
Fort!
La manière de filmer donne l'impression de partager les émotions, de vivre vraiment les actions ou les sentiments.
Pas manichéen et très divers dans les sentiments et les avis évoqués.
Vaut la peine.
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