Avis : Blood Ties - Page 3

Acteur dans "Les Liens du sang", Guillaume CANET en signe un remake américain très réussi, qui ne perd rien de la densité psychologique de l'original tout en rendant hommage au cinéma américain des seventies. Le réalisateur français décrit efficacement les errements sentimentaux et amoureux de cette famille déchirée. Les acteurs américains sont admirables. Mention spéciale à Clive OWEN mais aussi à Billy CRUDUP en fils mal-aimé mais d'une bonté incroyable. Il faut aussi mettre en avant la qualité de la photographie de "Blood Ties". La musique, quant à elle, tire également sur la fibre nostalgique. En somme, il s'agit d'un excellent polar.

Quelle déception ! Fan de polar depuis toujours, je me suis ennuyé du début a la fin ! Et la salle s'est vidée de plusieurs personnes ce qui ne m'étonne pas ! Pourquoi faire 2h07 de film quand 1h30 aurait suffit ! C'est long et c'est lourd a supporter. Ne dépensez pas votre argent sauf si comme moi vous avez une carte illimitée ! Nul

Un super polar avec des acteurs qui jouent à merveille, à voir!! (sans parler des voitures ....)

Trop de bla bla. Trop long. Bon scénario mais l'histoire manque d'action

bof un peu mou et j'ai trouvé Cotillard tres agacante pour une fois

Très bel hommage au polar des années 70, Blood Ties est une œuvre sincère mais beaucoup trop sage et aseptisée. Le chantier était peut-être un peu trop important pour lui ?

L'entreprise était ambitieuse : réaliser une fresque familiale dans le New York des années 70, à la James Gray ; mais le nouveau film de Guillaume Canet pêche par ses maladresses, ses qualités ne pouvant sauver l'ensemble. Respectueux d'appliquer scrupuleusement les codes du genre, bien que certains étant usés jusqu'à la moelle, Il n'arrive pas à s'affranchir des cinéastes qui l'ont inspirés (Jerry Schatzberg, William Friedkin, Martin Scorsese), livrant un film trop impersonnel, trop propre.

Non pas que Blood Ties soit mauvais, mais il manque à Guillaume Canet un point de vu, et surtout une prise de risque dans sa mise en scène. A titre d'exemple, et parce qu'il est coscénariste du film, James Gray a un style très épuré, très sobre dans sa réalisation, mais diablement efficace. Il a ce supplément d'âme qui donne à ses films un souffle "épique" et une mise en scène monstrueuse. Il ne serait pas exagéré de dire que The Yards ou même La Nuit nous appartient font parti des meilleurs polars de ces 30 dernière années. Pour autant, la mise en scène de Guillaume Canet est très bonne, les plans sont travaillés, mais il n'arrive pas à donner de l'ampleur à son récit.

Le problème vient aussi au niveau du rythme du film, très lent, un peu trop d'ailleurs. A aucun moment de la séance, je n'ai regardé ma montre, mais souvent je me demandais quand est-ce que le film allait décoller, et malheureusement ce n'est jamais arrivé. Pour autant, le film se laisser regarder et s'apprécier, mais il est vrai Blood Ties manque de panache et de force, d'un grain de folie. On sent que Guillaume Canet essaye d'être fidèle au genre, mais trop et ce n'est pas forcément bon. Dévier d'un millimètre de sa ligne ou enlever les petites roues de son vélo ne lui aurait pas fait de mal. Qu'un film possède un rythme lent, ou du moins posé, n'est pas gênant en soit, surtout quand il y a de la matière et qu'il arrive à nous captiver, mais quand le scénario pose problème, là c'est le drame.
Non pas qu'il soit mauvais ou mal écrit, simplement, il manque cruellement de profondeur, comme l'impression que tout nous est dévoilé devant nos yeux et que derrière le rideau, il n'y a que le néant. Bien évidemment, ce n'est pas le seul film de la terre et de l'univers à avoir ce problème, simplement et contrairement à certains, cela se voit. Guillaume Canet a, là aussi, voulu faire preuve de fidélité au support original, alors qu'un peu d'originalité d'aurait pas fait de mal. Les personnages sont bien écrit mais le problème vient du fait que les relations entre certains protagonistes ne sont pas assez développées, notamment la relation entre Chris (Clive Owen) et Frank (Billy Crudup), tout est parfois un peu trop dans le non-dit. C'est d'ailleurs un des nombreux paradoxe du 7ème art, le fait que parfois le public reproche à un réalisateur, de ne pas assez dévoiler d'éléments ou d'être trop dans la suggestion (passant ces détails pour des incohérences ou des facilités scénaristiques), mais lorsque tout lui est dévoilé, ou tout du moins expliqué, le public reproche au réalisateur de pas assez garder une part de mystère concernant son film (Non je ne parle pas de toi Christopher Nolan et de The Dark Knight Rises).

Concernant le casting, Guillaume Canet a réussi à s'entourer d'excellents acteurs et actrices, parmi lesquels on retrouve Clive Owen, Billy Crudup, Zoe Saldana, Mila Kunis, James Caan, Matthias Schoenaerts, Mark Mahoney (qui est un tatoueur à la base mais qui a une "gueule" de cinéma à la Christopher Walken par exemple), etc... C'est d'ailleurs une des grosses qualités de Blood Ties : l'interprétation des acteurs/actrices qui sont habités par leur personnages.

Un autre bon point, concerne la reconstitution du New York des années 70, on constate le soin apporté à l'ambiance et aux décors du film. Il en va de même pour la photographie et le grand de l'image qui accentue l'immersion dans cet univers.

La bande-son est excellente avec ce mélange de rock/funk des années 70.

Pour conclure,

Bien que Blood Ties ne soit pas mauvais, au contraire il est bon, mais le côté impersonnel et sage de l'œuvre l'empêche de dépasser son postulat de départ, la faute sans nul doute à un scénario manquant de profondeur où tout est trop classique. Pour autant, la mise en scène est bonne, la reconstitution de l'époque est soignée, pareillement concernant la photographie. Au niveau du casting (Clive Owen, Billy Crudup, James Caan, Matthias Schoenaerts, etc...), il y a de très bonnes interprétations. Mais malheureusement ces qualités sont contrebalancées par des défauts trop visible et qui handicapent le film. Pour autant, on espère (en tout cas moi) revoir Guillaume Canet réalisé un autre polar et qu'il arrive à se détacher de ses références et qu'il nous ouvre sa propre vision.

Vu en avant première Mardi 16 Octobre et... très déçu...
C'est long, très long film... 2h de film alors qu'il se passe presque rien. On attend presque une heure pour qu'il se passe enfin quelque chose et puis rebelote... Trop de blabla pour rien alors qu'on l'a compris. Bref c'est long, lent et interminable pour nos têtes. J'en suis sorti fatigué...
Seule la fin du film est belle, j'étais enfin content de voir une bonne chose mais surtout que ça se termine.
De bons acteurs, là dessus il n'y a aucun doute. Mais c'est une histoire tirée par les cheveux, où les histoires que sèment cette famille ne pourraient arriver toutes à une seule... Deux frères meilleurs ennemies (flic-brigand), un flic avec une histoire d'amour particulière, des liens entre fils et père, une ex femme-tapin-junky... Non c'est trop, on n'y croit pas un instant.
Heureusement que la fin est belle et que les acteurs sont bons, sinon c'est un navet. Désolé G. Canet mais c'est loupé pour moi et je ne pense pas être le seul à le penser car notre salle se vidé petit à petit au bout de la 1ère heure...

En préambule, je tiens à préciser que je n'ai jamais rien aimé de Guillaume Canet et que je trouve que l'aura cinématographique dont il bénéficie actuellement est une vaste supercherie ; mais si la carrière qu'il effectue au sein de la médiocrité du 7è art hexagonal ne m'étonne qu'à moitié, sa récente percée internationale confine à l'absurdité la plus totale.
Comment Blood Ties a-t'il pu être adoubé par James Gray ? On est ici au mieux dans une molle parodie de ses films, bourrée de clichés et prévisible jusqu'au dernier souffle. Au-delà des 50 premières minutes ennuyeuses à souhait pendant lesquelles on suit les vagues tribulations d'un Clive Owen qui semble perpétuellement hébété de se retrouver au milieu d'un tel rien, le réalisateur passe le restant du film à enfiler ce que ses défenseurs appelleront des hommages, mais qui ne sont en réalité qu'un manque flagrant de créativité et d'imagination : à faire une macédoine de légumes de toutes les histoires vues et revues de malfrats en quête de rédemption sur fond de New York seventies, le tout servi par une BO somme toute plutôt sympa, Canet sait qu'il va peu ou prou arriver à toucher le spectateur lambda qui a un jour apprécié l'un ou l'autre des classiques dont il s'inspire.
On a donc affaire ici à un flagrant délit de fumisterie.
Quant aux acteurs, si Clive Owen surnage tant bien que mal, les seconds-rôles rivalisent de médiocrité : de l'absence totale de charisme du frère au jeu darknightrisien de Marion Cotillard - dont on se demande si le succès international n'est pas simplement dû à une bonne maîtrise linguistique au détriment de sa crédibilité artistique (d'où sort cette scène improbable en italien ?),- en passant par la présence légèrement absurde du charmant minois de la sexfriend next door de l'Amérique la plus bankable du moment ; et si quelques "gueules" de truands (Domenik Lombardozzi qu'on a vu dans The Wire, entre autres) apportent un tant soit peu de crédibilité à l'histoire, cette espèce d'assemblage hétéroclite de personnalités ne fait que rajouter de l'eau au moulin de la théorie selon laquelle le réalisateur ne s'est ici que donné la peine de nous présenter un joli patchwork des moyens apparemment illimités dont il bénéficie actuellement pour faire des non-films.

Je m'attendais à mieux, une histoire banale sans suspence. on sait ce qui va se passer tout au long du film.
point positif : la dernière scène qui là, contrairement au film, fait preuve de suspense.

A la vision du dernier film de Guillaume Canet, on est en droit de se demander comment un réalisateur peut arriver à faire un premier film vraiment réussi ("Mon idole"), puis un quasi chef d'oeuvre ("Ne le dis à personne") pour ensuite pondre une daube ("les petits mouchoirs") et, enfin, enfanter un remake américain pas vraiment réussi d'un film français. Ce film, "Les liens du sang" de Jacques Maillot, Guillaume Canet jouait dedans, auprès de François Cluzet et Clotilde Hesme. Dans "Blood Ties", on retrouve Clive Oven, Billy Crudup et Marion Cotillard. Quant au scénario, Guillaume Canet, le mal aimé de la critique française, l'a écrit avec James Gray, un des chouchous de cette même critique. Rappelons l'histoire : celle de deux frères, l'un flic, l'autre malfrat. Une fois de plus dans le cinéma actuel, le défaut principal du film réside dans sa longueur : 2 h 24 à Cannes 2013, où il était présenté hors-compétition. Pour sa sortie en salles, il ne fait plus que 2 h 07, ce qui, peut-être, permettra d'éviter les moments où l'ennui se mettait à gagner les spectateurs. Toutefois, le gros défaut du film réside dans ce parti pris de reprendre, malheureusement très maladroitement, tous les archétypes du cinéma américain des seventies : poursuites en voitures, canardages entre flics et gangsters, ... Quant à la musique, c'est, comme d'habitude chez Guillaume Canet, un excellent choix : Sam Cooke, Lee Moses, Cream, The Crystals, Lou Reed, ...

DEUX FRERES. Guillaume Canet se fait plaisir. Acteur dans Les Liens du Sang, réalisateur dans son remake américain. Canet reste une, mon idole en France, mais n'a pas convaincu les critiques et les spectateurs n'ont pas suivi. Dommage cela reste un film simple, efficace avec des grandes gueules de cinéma peut être trop sage. Ne le dis à personne mais on ne fait pas ce qu'on veut de l'autre coté de l'Atlantique.

Une bonne surprise, le réalisateur réussi à recréer une ambiance seventeen sympa et donne un peu de relief à ses personnages. Malgré tout le manque de gniac dans les enchainements et des baisses d'intensités nous empêche d'être totalement captivé.

Certes, ce n'est pas un grand film mais ce n'est pas non plus le navet que nous décrit Pierre Murat dans "Télérama". Et, franchement, le jeu des acteurs sauve ce film qui se laisse voir sans déplaisir même s'il ne vaut pas l'original de Jacques Mailhot.

Quelle surprise de voir Guillaume Canet partir à New-York tourner un polar « à l’américaine » avec un casting exceptionnel… et qui joue très bien ! Le réalisateur prend le temps de soigner chacun de ses (nombreux) personnages avant de conclure son drame, et ça fonctionne ! Les citations sont nombreuses, mais - contrairement à « Malavita » - ne ridiculisent pas le film : celui-ci est trop bon pour cela. On pense surtout au cinéma de James Gray, co-auteur du scénario avec Canet : plus qu’un remake américain de « Les liens du sang » de Jacques Maillot (2008), « Blood ties » est une variation autour de « La nuit nous appartient » (2007), chef-d’œuvre de James Gray. Une variation... mais en un petit peu moins bien. Les idées de mise en scène de Canet sont parfois trop théoriques, et la musique trop présente. Mais le geste est assez fort pour être convaincant.

Un copier/coller de la version Française sauf le final. Une très bonne plongée dans les années 70 aux US cette fois, un casting à "tomber le cul par terre", et tous ça pour refaire un film quasi identique et tout aussi moyen.