"The Fall Guy"... ou quand Hollywood se moque d'Hollywood. C'est un peu comme dans le film "Last Action Hero", où Schwarzenegger s'amusait à ridiculiser les super-héros des blockbusters américains. Ici, ce sont les "super-vedettes", incapables de faire la moindre cascade elles-mêmes, qui sont tournées en ridicule.
Et pour ceux qui ne le savaient pas encore, on découvre aussi dans "The Fall Guy" qu'à Hollywood, un réalisateur n'est souvent qu'un pion sous le contrôle serré du producteur... lui même sous le contrôle omniprésent des studios (c'est d'ailleurs ce qu'avait dénoncé le frenchie Jean-Marie Poiré lorsqu'il avait réalisé "Les Visiteurs en Amérique"... et qu'on lui avait refusé le final-cut)
On reconnait immédiatement dans "The Fall Guy" la patte inimitable de David Leitch, Ce film n'est pas sans rappeler son précédent opus "Bullet Train" : Même graphisme sophistiqué, même montage nerveux, même humour potache.... et mêmes bagarres et cascades totalement improbables, mais tellement jouissives. Bref, si vous n'avez pas aimé "Last Action Hero" ni "Bullet Train", passez votre chemin, ce film n'est résolument pas pour vous. Dans le cas contraire, courrez-y !
"The Fall Guy", c'est aussi un très bel hommage à tous ceux qui travaillent durement dans l'ombre des vedettes : les cascadeurs. Chapeau bas à Ryan Gosling qui a réalisé lui même la plupart de ses cascades. A cet égard, ne loupez surtout pas le "making off" des cascades lors du générique de fin.
Ne sortez pas de la salle trop vite, sinon vous louperiez dans les toutes dernières images du film,
le joli clin d'œil fait par Lee Majors himself (la vedette de la série originale des années 80, "L'homme qui tombe à Pic")
Et puis on s'amuse à retrouver Ryan Gosling et Emily Blunt tous deux éblouissants... les deux acteurs qui avaient respectivement cartonné l'an dernier dans "Barbie" et dans "Oppenheimer".