AlloCiné
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Votre avis sur The Fall Guy ?
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videoman29
Quand le grand écran tente de rendre hommage aux séries télévisées de notre enfance, ce n'est pas toujours une bonne nouvelle... tant les motivations se révèlent, si souvent, purement commerciales. Pourtant, cette fois, « L'homme qui tombe à pic » trouve une vraie seconde jeunesse dans les salles obscures et se fait, du même coup, une jolie place au box-office mondial. Il faut dire que le scénario ne se contente pas de « piller » les bonnes idées de la série mais nous propose une vraie enquête policière, constamment tiraillée entre action et comédie parodique. Bien sûr, Colt Seavers est toujours un cascadeur de génie et ses prouesses s’enchaînent à l'écran, dans une avalanche de pirouettes toujours plus explosives et dangereuses. Certes, l'ensemble est terriblement capillotracté et les grincheux mettront sûrement le doigt sur le manque de maturité de l'ensemble. Ce n'est d'ailleurs pas totalement dénué de bon sens et on peut effectivement se laisser déborder par le rythme infernal et l'apparent manque de sérieux qui transpire de ce film débridé. Il n'en reste pas moins vrai que les studios Hollywoodiens savent (parfois) se moquer d'eux-même, ils le prouvent avec « The fall guy »... et ça fait quand même beaucoup de bien. Mission réussie !
Hollywood n’a plus beaucoup d’inspiration ces temps-ci, voilà la transposition sur grand écran de la série "L'Homme sui tombe à pic". Enfin… Ce n’est pas une tranposition car il n’est nulle question ici d’une cascadeur chasseur de prime qui cherche des fugitifs, le film s’éloigne grandement du propos de la série éponyme. Le réalisateur David Leitch propose une comédie d’action, mi comique-mi-romantique atour du personnage du cascadeur. Comme tous les films d’action, ça bouge beaucoup, il y a des cascades (forcément, beaucoup…), des poursuites en voitures, des explosions, de bagarre, le son est fort, les effets appuyés et la musique tonitruante (mais hyper connue et agréable). Truffé d’humour, et de clins d’œil au cinéma et aux séries TV, le film se laisse déguster sans problème comme on sirote un cocktail un tout petit peu trop sucré, mais qu’on aime bien et qu’on termine jusqu’à la dernière goutte. En guise de dernière goutte, puisqu’on en parle, on nous offre en cadeau un générique de fin à base de making-of (avec la musique country de la série originale, ce n’est pas grand-chose mais ça fait plaisir)
spoiler:
et une scène post générique un peu attendue mais qui fait son effet, et qui prouve aussi que le temps passe…
Mais avant cela, on a vu un film qui passe vite, avec des petites innovations de mise en scène rigolotes (l’écran coupé en deux), des running gags (la café impossible) et des détails amusants ici et là, comme ces innombrables post-it. Il faudrait prendre le temps, presque de faire des arrêts sur image pour lire les bêtises qui y sont griffonnées, je suis sure qu’il y a des pépites. Au rayon des petits défauts, on peut légitimement trouver que les marivaudages des deux personnages principaux sont un peu nombreux, un peu trop longs et un peu trop bavards. Le film est difficile à situer sur l’échelle de la parodie, on sent qu’on est parfois à la limite parce qu’il y a pas mal d’autodérision, mais il ne franchit jamais clairement la ligne de la comédie pour toujours rester dans les schémas du film d’action. Alors c’est sur qu’on ne s’ennuie pas mais cet entre-deux pas réellement assumé est une toute petite déception. Emilie Blunt est plutôt bien en réalisatrice anglaise aux prises avec son premier film. Je ne sais pas si elle est super crédible avec son premier long métrage improbable de cow-boy de l’espace, mélange étrange entre « District 9 », d’ « Independance Day » et de « Cow-Boy et Envahisseurs », un film qui ne fait pas très envie, en tous cas… C’est Ryan Gosling qui incarne Colt Seavers. Je n’ai jamais été grande fan de Gosling mais là je le trouve plutôt bien, très second degré, charmeur sans trop cabotiner, il est crédible en cascadeur. Il n’a pas poussé le curseur jusqu’à faire ses propres cascades, la mise en abîme ne va pas jusque là. Mais bon, il donne généreusement de sa personne et n’hésite pas à forcer un peu l’autodérision, ce qu’il fait très bien. Le scénario n’est pas très compliqué à suivre : spoiler: une vedette (forcément une star insupportable, egocentrique et capricieuse) disparait et pour sauver le film de son ex (et reconquérir son cœur, car Colt Seavers est un homme sensible qui verse des larmes d’amour en écoutant Taylor Swift, on est quand même loin de Lee Major !), il accepte de le rechercher. Ce faisant, il tombe la tête la première dans les ennuis mais comme il est cascadeur, tomber la tête la première est une chose avec laquelle il peut composer.
Voilà, le scénario n’est pas hyper élaboré, il y a un rebondissement, une trahison, une fin romantique pour les deux tourtereaux, tout est bien balisé, professionnel, efficace. Bien-sur cela manque d’audace dans l’écriture des personnages, « The Fall Guy » n’est pas fait pour autre chose que pour divertir. Mais il le fait bien, on peut s’amuser de plein de choses : essayer de repérer les clins d’œil au cinéma ou aux séries, déchiffrer les post-it, admirer le regard bleu acier de Gosling, prendre un plaisir innocent devant un film sans prétention, le tout est garantie zéro prise de tête.
Mais avant cela, on a vu un film qui passe vite, avec des petites innovations de mise en scène rigolotes (l’écran coupé en deux), des running gags (la café impossible) et des détails amusants ici et là, comme ces innombrables post-it. Il faudrait prendre le temps, presque de faire des arrêts sur image pour lire les bêtises qui y sont griffonnées, je suis sure qu’il y a des pépites. Au rayon des petits défauts, on peut légitimement trouver que les marivaudages des deux personnages principaux sont un peu nombreux, un peu trop longs et un peu trop bavards. Le film est difficile à situer sur l’échelle de la parodie, on sent qu’on est parfois à la limite parce qu’il y a pas mal d’autodérision, mais il ne franchit jamais clairement la ligne de la comédie pour toujours rester dans les schémas du film d’action. Alors c’est sur qu’on ne s’ennuie pas mais cet entre-deux pas réellement assumé est une toute petite déception. Emilie Blunt est plutôt bien en réalisatrice anglaise aux prises avec son premier film. Je ne sais pas si elle est super crédible avec son premier long métrage improbable de cow-boy de l’espace, mélange étrange entre « District 9 », d’ « Independance Day » et de « Cow-Boy et Envahisseurs », un film qui ne fait pas très envie, en tous cas… C’est Ryan Gosling qui incarne Colt Seavers. Je n’ai jamais été grande fan de Gosling mais là je le trouve plutôt bien, très second degré, charmeur sans trop cabotiner, il est crédible en cascadeur. Il n’a pas poussé le curseur jusqu’à faire ses propres cascades, la mise en abîme ne va pas jusque là. Mais bon, il donne généreusement de sa personne et n’hésite pas à forcer un peu l’autodérision, ce qu’il fait très bien. Le scénario n’est pas très compliqué à suivre : spoiler: une vedette (forcément une star insupportable, egocentrique et capricieuse) disparait et pour sauver le film de son ex (et reconquérir son cœur, car Colt Seavers est un homme sensible qui verse des larmes d’amour en écoutant Taylor Swift, on est quand même loin de Lee Major !), il accepte de le rechercher. Ce faisant, il tombe la tête la première dans les ennuis mais comme il est cascadeur, tomber la tête la première est une chose avec laquelle il peut composer.
Voilà, le scénario n’est pas hyper élaboré, il y a un rebondissement, une trahison, une fin romantique pour les deux tourtereaux, tout est bien balisé, professionnel, efficace. Bien-sur cela manque d’audace dans l’écriture des personnages, « The Fall Guy » n’est pas fait pour autre chose que pour divertir. Mais il le fait bien, on peut s’amuser de plein de choses : essayer de repérer les clins d’œil au cinéma ou aux séries, déchiffrer les post-it, admirer le regard bleu acier de Gosling, prendre un plaisir innocent devant un film sans prétention, le tout est garantie zéro prise de tête.
Plusieurs fois évoquée, la transposition de l’une de mes séries télés préférées de mon adolescence trouve enfin le chemin des salles obscures. Rendant hommage aux cascadeurs/euses, « The Fall Guy » n’a pas entièrement répondu à mes attentes même si je n’ai de loin pas boudé mon plaisir à le voir sur l’instant. Dirigée par un ancien du métier, cette généreuse comédie d’action est aussi fun que divertissante mais je trouve que le scénario est congestionné par un romantisme d’accessoire malgré la bonne alchimie entre Ryan Gosling et Emily Blunt, et qu'il patauge dans le kirsch.
Je ne savais pas que ce film est une adaptation de la série TV "L'homme qui tombe à pic". Déjà, je ne connaissais pas le titre anglais de la série TV, et ensuite je ne me rappelais plus du spynosis de la série TV. C'est lorsque j'ai entendu le générique la série TV à la fin du film que je me suis renseigné.
Le film démarre très bien mais après assez vite j'ai trouvé que ça tournait en rond entre le personnage de Ryan Gosling et celui de Emily Blunt. J'étais à la limite de l'ennuie, mais le film à su rebondir lorsqu'il est parti sur du suspens. Et là c'est top jusqu'à la fin. La mise en scène est top et on a beaucoup d'action. Sans oublier que la B.O. est excellente. Bref, au final le film est très bien.
Le film démarre très bien mais après assez vite j'ai trouvé que ça tournait en rond entre le personnage de Ryan Gosling et celui de Emily Blunt. J'étais à la limite de l'ennuie, mais le film à su rebondir lorsqu'il est parti sur du suspens. Et là c'est top jusqu'à la fin. La mise en scène est top et on a beaucoup d'action. Sans oublier que la B.O. est excellente. Bref, au final le film est très bien.
"The Fall Guy", comédie d'action américaine réalisée par David Leitch, sorti en 2024. Inspiré par la série des années 80 "L'Homme qui tombe à pic" (The Fall Guy), dont Ryan Gosling reprend le rôle de Colt Seavers, interprété par Lee Majors, qui fait une apparition dans le film. Le réalisateur David Leitch (Deadpool 2, Fast and Furious: Hobbs and Shaw, Bullet Train) est lui-même un cascadeur de cinéma, il rend ici hommage à la profession. Une comédie d'action romantique très bien réalisée.
Une bonne B.O (AC/DC, Phil Collins ...) et la chanson de la série "Unknown Stuntman" est reprise au générique.
Avec Ryan Gosling et Emily Blunt. Un film généreux en durée et en effets, en cascades bien sûr, de l'humour et une romance qui plombe un peu au départ, mais quand ça démarre, ça démarre ! De l'action bien menée et une mise en scène ingénieuse.
Un bon divertissement avec du spectacle.
Une bonne B.O (AC/DC, Phil Collins ...) et la chanson de la série "Unknown Stuntman" est reprise au générique.
Avec Ryan Gosling et Emily Blunt. Un film généreux en durée et en effets, en cascades bien sûr, de l'humour et une romance qui plombe un peu au départ, mais quand ça démarre, ça démarre ! De l'action bien menée et une mise en scène ingénieuse.
Un bon divertissement avec du spectacle.
Hommage tonitruant au métier de cascadeur devenu indispensable sur un plateau, cette comédie sentimentale mélange scènes d'action dantesques, humour absurde et bluette en mise en abîme pour proposer un divertissement sympathique! Ni le sens de la mesure ni la profondeur psychologique des personnages (certains joués avec force théâtralité...) n'importent ici; il s'agit de montrer avec cynisme les coulisses d'un tournage sur un rythme effréné! Amusant!
Ryan est incroyable, il crève l’écran , les musiques sont dingues . Les scènes d’action époustouflantes. Les punchlines et le rire jonglent entre les passages romantiques et les passages suivants la trame principale du film . Il part dans tout les sens et on a pas le temps de s’ennuyer même si j’ai pu remarqué quelques scènes qui sont la juste pour combler . À part ça le film passe vite et ça fait du bien
Si on compare ce film avec les autres blockbusters de ces derniers temps, il fait figure de chef d'œuvre, car enfin, même si les effets spéciaux sont présents, on ne peut qu'apprécier le réel travail des cascadeurs. Et c'est là, que réside tout l'attrait du film, Ryan Gosling arrive à entrer dans la peau du personnage assez facilement, et Emily Blunt est assez agréable pour que l'on soit conquis par le couple. L'histoire n'est pas très originale, mais c'est tout ce qui se passe autour de cette pseudo intrigue qui est intéressant. En plus, on nous emmène dans les coulisses d'un film en plein tournage, et même si on ne voit pas grand chose, le peu que l'on nous montre est plaisant. Le générique de fin est dans la même veine, fun et incroyable, puisque l'on voit que les cascades ont réellement été réalisé, et pas seulement sur un fond bleu ou vert, sans oublier le caméo, cette fois-ci, subtilement amené de Lee Majors et enfin le générique de fin qui reste dans les esprits.
Alors, merci pour ne pas nous avoir pondu encore un film inepte, qui prend le spectateur pour un imbécile, merci d'avoir proposé un vrai spectacle, d'action, d'humour, et de rebondissement, j'ai adoré.
Alors, merci pour ne pas nous avoir pondu encore un film inepte, qui prend le spectateur pour un imbécile, merci d'avoir proposé un vrai spectacle, d'action, d'humour, et de rebondissement, j'ai adoré.
Pas du tout aimé, ça m'a fait penser à Argylle.
Ca se veut cool branchouille intelligent mais c'est bête comme les pieds (Ex : spoiler: Oh on a enfin le tel avec la vidéo tant convoitée, on sait que les méchants arrivent mais on l'upload pas tout de suite...
), du vu revu et sur-vu, téléphoné (la cascade dans le port et spoiler: la fausse mort
). Et au final on a plus une histoire d'amour avec quelques scènes d'action.
Je m'attendais à penser un bon moment.
Je me suis grave ennuyé et si je n'y étais pas avec un ami (qui n'a pas aimé non plus) je serais parti avant la fin.
Ca se veut cool branchouille intelligent mais c'est bête comme les pieds (Ex : spoiler: Oh on a enfin le tel avec la vidéo tant convoitée, on sait que les méchants arrivent mais on l'upload pas tout de suite...
), du vu revu et sur-vu, téléphoné (la cascade dans le port et spoiler: la fausse mort
). Et au final on a plus une histoire d'amour avec quelques scènes d'action.
Je m'attendais à penser un bon moment.
Je me suis grave ennuyé et si je n'y étais pas avec un ami (qui n'a pas aimé non plus) je serais parti avant la fin.
Frédéric M.
Un bon petit film d'action , excellent hommage au métier de cascadeur et à la série originale. Un équilibre entre comédie romantique et action. L'intrigue policière est plus en second plan. J'ai adoré la scène hommage à 2 flics à Miami. Et puis y a toujours la craquante Emily ... Merci à Allociné pour la super avant première
Mince .. je n'attendais strictement rien de The Fall Guy. J'étais même fatigué dès la 1er BA. Mais ma meilleure amie est une fan absolue de Ryan. Donc je lui ai fait plaisir (restau + Ryan ^^). Finalement, j'ai pris BEAUCOUP de plaisir devant. Surpris par tant de rejet ..
Je ne dis pas que le film est une merveille. Sur bien des points, c'est naïf a souhait (intrigue/love story). Mais bon sang ça embrasse complétement les 90's des romances d'époque et films d'action de l'époque.
Sans le côté cynique ou raciste/homophobe de la moitié d'entre eux.
Je ne citerai pas de noms (je ne suis pas là pour défoncer des films maintenant portés aux nues, sans voir le défaut dégueulasse de la chose). Mais quand je vois certain com's pour abattre le film, et cité d'autres films d'époque (avec tant de haine/cynisme). Je me marre un peu.
Au-delà du côté méta (qui fonctionne) la vraie déclaration d'amour, c'est les cascades et l'amour de la passion qui nous anime tous (enrobé de romantisme nunuche mais avec un duo connecté qui ont une vraie alchimie).
Ça en met pleins la vue (à échelle humaine) ce qui reste dingue.
Les cascades sont vraiment bonnes (peut-être un chouille moins impressionnante que Bullet Train) mais au moins ici, on a le facteur humain. Le duo fonctionne largement plus. Surtout le perso de Gosling (le loser magnifique). Il est parfait dans ce genre de rôle. Et même touchant.
Emily Blunt comme toujours rayonne a chaque apparition (et même si le script est moyen) elle s'en sort avec haut la main. Le reste du Cast est génial. Aaron Johnson parfait en acteur imbu, Winston Duke LE bras droit (je voulais en voir plus avec lui), Jean-Claude le crack.
Quant à la Soundtrack, même si certains films m'épuisent à balancer des tubes comme un juke-box. Ici chaque morceau est bien pensé/placé notamment Phil Collins (quel scène) ou même Taylor Swift ... Oui ^^.
Et cet amour au cascadeur. C'est plus tendre que OUAT ou JW4 (très bon).
Pour la faire court, oui, j'ai aimé. Non, pris un beau pied a ce long métrage de Davit Leitch. L'un des rares films de toute sa filmographie ou j'ai aimé de A a Z. Sans doute car le plus sincère, malgré une écriture facile/naïf qui déborde. Rattrapé par ce duo et les hommes/femmes de l'ombre de ce superbe métier, encore méprisé a Hollywood.
Je ne dis pas que le film est une merveille. Sur bien des points, c'est naïf a souhait (intrigue/love story). Mais bon sang ça embrasse complétement les 90's des romances d'époque et films d'action de l'époque.
Sans le côté cynique ou raciste/homophobe de la moitié d'entre eux.
Je ne citerai pas de noms (je ne suis pas là pour défoncer des films maintenant portés aux nues, sans voir le défaut dégueulasse de la chose). Mais quand je vois certain com's pour abattre le film, et cité d'autres films d'époque (avec tant de haine/cynisme). Je me marre un peu.
Au-delà du côté méta (qui fonctionne) la vraie déclaration d'amour, c'est les cascades et l'amour de la passion qui nous anime tous (enrobé de romantisme nunuche mais avec un duo connecté qui ont une vraie alchimie).
Ça en met pleins la vue (à échelle humaine) ce qui reste dingue.
Les cascades sont vraiment bonnes (peut-être un chouille moins impressionnante que Bullet Train) mais au moins ici, on a le facteur humain. Le duo fonctionne largement plus. Surtout le perso de Gosling (le loser magnifique). Il est parfait dans ce genre de rôle. Et même touchant.
Emily Blunt comme toujours rayonne a chaque apparition (et même si le script est moyen) elle s'en sort avec haut la main. Le reste du Cast est génial. Aaron Johnson parfait en acteur imbu, Winston Duke LE bras droit (je voulais en voir plus avec lui), Jean-Claude le crack.
Quant à la Soundtrack, même si certains films m'épuisent à balancer des tubes comme un juke-box. Ici chaque morceau est bien pensé/placé notamment Phil Collins (quel scène) ou même Taylor Swift ... Oui ^^.
Et cet amour au cascadeur. C'est plus tendre que OUAT ou JW4 (très bon).
Pour la faire court, oui, j'ai aimé. Non, pris un beau pied a ce long métrage de Davit Leitch. L'un des rares films de toute sa filmographie ou j'ai aimé de A a Z. Sans doute car le plus sincère, malgré une écriture facile/naïf qui déborde. Rattrapé par ce duo et les hommes/femmes de l'ombre de ce superbe métier, encore méprisé a Hollywood.
Disons-le d’emblée, « The Fall Guy » n’est clairement pas une œuvre ambitieuse et destinée à marquer les esprits mais un petit blockbuster bien fichu qui détend et réussit à peu près tout ce qu’il entreprend. Avec, en premier lieu, le fait de divertir et de faire passer un bon moment. Et, à ce niveau, la mission est plutôt remplie. David Leitch, lui-même ancien cascadeur, était « L’homme qui tombe à pic » pour réaliser l’adaptation de la série éponyme (même s’il n’en reste plus grand-chose au final ici) et surtout un film sur le métier de cascadeur. Il avait pourtant commencé sa carrière avec le mythique « John Wick » (réalisé en duo avec Chad Stahelski) et le très sympathique « Atomic Blonde ». des films d’action dits sérieux. Il a depuis viré de bord pour le même type de films mariant bastons et fusillades mais davantage axé sur la comédie et la gaudriole. Il a commencé avec « Deadpool 2 » et on lui doit aussi le film d’action rigolo et foufou « Bullet Train ». Seule ombre au tableau : le spin-off de « Fast and Furious », « Hobbs and Shaw » qui s’avérait bien moins convaincant. Ici, il est forcément comme un poisson dans l’eau et rend hommage à ce métier de l’ombre du septième art avec cette production légère et fun.
Il a un atout maître dans sa manche et il s’agit sans conteste de Ryan Gosling. L’acteur semble vouloir changer de registre et capitaliser sur ses talents comiques depuis quelque temps. Et il y réussit à merveille, entre un charme incontestable, un second degré sincère et un don inné pour ne pas se prendre au sérieux. Il n’y a rien à dire, il sait être à la fois drôle dans les moments comiques, crédible dans les séquences plus musclées tout en faisant fondre le cœur de ces dames (et certains messieurs) sans peine. On ne voit que lui et tant mieux, car c’est lui la star du film. On adore Emily Blunt aussi et ils forment un beau duo mais c’est lui qui irradie l’écran. Dans des seconds rôles un peu caricaturaux, le futur James Bond, Aaron Taylor-Johnson, est en totale roue libre mais ça colle à la tonalité du film et Hannah Waddingham en productrice manipulatrice excelle. Bref, on se régale niveau acting et l’ambiance à la fois survitaminée et inconséquente nous embarque dès les premières images.
On pourra trouver l’histoire un peu trop rocambolesque et passablement improbable mais il ne semble pas que le but de « The Fall Guy » soit le réalisme. On pourra trouver aussi que le long-métrage est un peu long pour un script tel que celui-ci et que certaines séquences sont inutilement bavardes mais on passe outre grâce à un parfait dosage entre rires, romantisme de pacotille et séquences de cascades spectaculaires. À ce titre, le final est superbement orchestré et mêle parfaitement la réalité du métier de cascadeur, on sent d’ailleurs un profond hommage à ce métier, à la mise en abyme du film dans le film. Une autre scène de course-poursuite dans les rues de Sydney vaut également son pesant de cacahuètes pour le côté impressionnant et bien fichu. On est donc pas face au film de l’année mais devant un parfait divertissement du samedi soir qui ne se prend pas au sérieux et qui gagne ses lettres de noblesse de blockbuster réussi.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Il a un atout maître dans sa manche et il s’agit sans conteste de Ryan Gosling. L’acteur semble vouloir changer de registre et capitaliser sur ses talents comiques depuis quelque temps. Et il y réussit à merveille, entre un charme incontestable, un second degré sincère et un don inné pour ne pas se prendre au sérieux. Il n’y a rien à dire, il sait être à la fois drôle dans les moments comiques, crédible dans les séquences plus musclées tout en faisant fondre le cœur de ces dames (et certains messieurs) sans peine. On ne voit que lui et tant mieux, car c’est lui la star du film. On adore Emily Blunt aussi et ils forment un beau duo mais c’est lui qui irradie l’écran. Dans des seconds rôles un peu caricaturaux, le futur James Bond, Aaron Taylor-Johnson, est en totale roue libre mais ça colle à la tonalité du film et Hannah Waddingham en productrice manipulatrice excelle. Bref, on se régale niveau acting et l’ambiance à la fois survitaminée et inconséquente nous embarque dès les premières images.
On pourra trouver l’histoire un peu trop rocambolesque et passablement improbable mais il ne semble pas que le but de « The Fall Guy » soit le réalisme. On pourra trouver aussi que le long-métrage est un peu long pour un script tel que celui-ci et que certaines séquences sont inutilement bavardes mais on passe outre grâce à un parfait dosage entre rires, romantisme de pacotille et séquences de cascades spectaculaires. À ce titre, le final est superbement orchestré et mêle parfaitement la réalité du métier de cascadeur, on sent d’ailleurs un profond hommage à ce métier, à la mise en abyme du film dans le film. Une autre scène de course-poursuite dans les rues de Sydney vaut également son pesant de cacahuètes pour le côté impressionnant et bien fichu. On est donc pas face au film de l’année mais devant un parfait divertissement du samedi soir qui ne se prend pas au sérieux et qui gagne ses lettres de noblesse de blockbuster réussi.
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Excellent j’ai adoré !
Trop fort Ryan et Emily babababa incroyable !
Manque un peu de rythme sur le lancement mais ça va !
Trop fort Ryan et Emily babababa incroyable !
Manque un peu de rythme sur le lancement mais ça va !
Fêtons le cinéma
Avec The Fall Guy, David Leitch et son équipe rendent un hommage talentueux à la série de même nom, aux séries américaines des années 80 auxquelles ils multiplient les allusions visuelles, sonores, musicales ou verbales, et aux métiers techniques qui permettent la concrétisation d’une vision artistique, son passage de l’abstrait au concret, métiers invisibles et essentiels du septième art. Un tel postulat légitime la transgression du quatrième mur, si souvent investi par les productions contemporaines médiocres pour habiller sans pourtant masquer leur incompétence : le film se nourrit de ses propres images et de celles que génère sa réalisatrice Jody Moreno, de la même façon qu’il diffuse une chanson de manière extradiégétique ou, au contraire, se saisit d’un refrain intra pour l’adopter puis le restituer. Autrement dit, Leitch se saisit du métier de cascadeur comme d’un prétexte à l’exhibition des artifices inhérents au spectacle qu’il met en scène ; le respect dont il témoigne à l’égard desdites professions investies repose d’ailleurs sur la grande maîtrise de l’action, aux séquences parfaitement exécutée et toujours lisibles.
Ce regard amusé et tendre sur les coulisses conduit à une autocritique de l’industrie hollywoodienne, lui opposant un renversement de la polarité action/romance : si d’ordinaire la romance habille l’action sans la nourrir véritablement, ici elle trouve en l’action sa transposition, telle une métaphore de la douleur d’une passion amoureuse éprouvée sur plusieurs années. Ryan Gosling poursuit son entreprise d’autoparodie, déjà amorcée par The Nice Guys (Shane Black, 2016) et surtout par Barbie (Greta Gerwig, 2023) : il immortalise par ses nuances comiques chacun des (nombreux) plans où il apparaît, redoublé par la magnifique Emily Blunt dans un rôle tout aussi hilarant que puissant. Le long métrage ose jouer la carte de l’amour en réponse aux blockbusters récents qui l’utilisent pour remplir un paquet sinon bien vide ; il parodie les grands succès de la Warner, notamment Mad Max: Fury Road (George Miller), avec ses explosions rouges et ses guitares employées comme des armes, et Dune (Denis Villeneuve) gentiment chahutée par une imagerie orange, des poses ridicules et moult cris de femmes piqués à Hans Zimmer. Un régal de cinéma !
Ce regard amusé et tendre sur les coulisses conduit à une autocritique de l’industrie hollywoodienne, lui opposant un renversement de la polarité action/romance : si d’ordinaire la romance habille l’action sans la nourrir véritablement, ici elle trouve en l’action sa transposition, telle une métaphore de la douleur d’une passion amoureuse éprouvée sur plusieurs années. Ryan Gosling poursuit son entreprise d’autoparodie, déjà amorcée par The Nice Guys (Shane Black, 2016) et surtout par Barbie (Greta Gerwig, 2023) : il immortalise par ses nuances comiques chacun des (nombreux) plans où il apparaît, redoublé par la magnifique Emily Blunt dans un rôle tout aussi hilarant que puissant. Le long métrage ose jouer la carte de l’amour en réponse aux blockbusters récents qui l’utilisent pour remplir un paquet sinon bien vide ; il parodie les grands succès de la Warner, notamment Mad Max: Fury Road (George Miller), avec ses explosions rouges et ses guitares employées comme des armes, et Dune (Denis Villeneuve) gentiment chahutée par une imagerie orange, des poses ridicules et moult cris de femmes piqués à Hans Zimmer. Un régal de cinéma !
Hymne à la Magie du Cinéma
Un hommage aux créatifs, qui mettent leur cœur et leur âme dans le septième art, tout en clouant au pilori les narcissiques – manipulateurs destructeurs qui tentent de profiter malhonnêtement du talent parce qu'ils n'en ont pas.
David Leitch, qui fut cascadeur, coordinateur de cascades et acteur avant de faire ses débuts en tant que réalisateur sur “John Wick” (2014), a ensuite réalisé quatre autres films, dont “Atomic Blonde” (2017) et “Deadpool 2” (2018), avant de réaliser cette excellente adaptation sur grand écran de la série télévisée éponyme des années 1980.
Ryan Gosling, Emily Blunt, Aaron Taylor-Johnson, Hannah Waddingham, Teresa Palmer, Stephanie Hsu et Winston Duke sont tous convaincants dans leurs rôles respectifs, et Dominic Lewis a arrangé une bande originale ad hoc de grande qualité.
Enfin et surtout, la légende du cinéma, spoiler: Steven Spielberg en personne, a déclaré à Ryan Gosling et David Leitch qu'il adorait “The Fall Guy”, et avait des questions sur leur engagement total envers le réalisme et leurs cascades intenses qui ont battu des records du Guinness Book
.
4.7/5
Un hommage aux créatifs, qui mettent leur cœur et leur âme dans le septième art, tout en clouant au pilori les narcissiques – manipulateurs destructeurs qui tentent de profiter malhonnêtement du talent parce qu'ils n'en ont pas.
David Leitch, qui fut cascadeur, coordinateur de cascades et acteur avant de faire ses débuts en tant que réalisateur sur “John Wick” (2014), a ensuite réalisé quatre autres films, dont “Atomic Blonde” (2017) et “Deadpool 2” (2018), avant de réaliser cette excellente adaptation sur grand écran de la série télévisée éponyme des années 1980.
Ryan Gosling, Emily Blunt, Aaron Taylor-Johnson, Hannah Waddingham, Teresa Palmer, Stephanie Hsu et Winston Duke sont tous convaincants dans leurs rôles respectifs, et Dominic Lewis a arrangé une bande originale ad hoc de grande qualité.
Enfin et surtout, la légende du cinéma, spoiler: Steven Spielberg en personne, a déclaré à Ryan Gosling et David Leitch qu'il adorait “The Fall Guy”, et avait des questions sur leur engagement total envers le réalisme et leurs cascades intenses qui ont battu des records du Guinness Book
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4.7/5
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