Premier coup d'cœur ciné depuis une éternité j'ai l'impression, qu'il était temps ou plutôt combien d'années aura t-il fallut à Hollywood pour rendre l'hommage ultime, le premier quoi qu'il en soit, à toute une profession qui, depuis plus de 50 ans, rend tant de scènes d'action, de s.f. ou catastrophe magique et haletante. Cascadeurs, caméramans, preneurs de son, costumiers et autres techniciens.
2h d'une comédie d'action sur fond d'enquête policière (sans policier, fallait y penser) et de romance peu à peu concrète, tous les éléments sont là et nous embarque avec une folie furieuse au travers de ce tournage de s.f. faisant royalement un clin d'œil à "Dune" et autres "Fast & Furious". Une comédie devenant une satire mais résumant à elle-seule les conditions de travail, aléas "bureautiques" et messes basses que toute une équipe créative peu s'envoyer en cours de route. Satire à commencer évidement par la productrice principale et l'acteur star qui sont le duo infernal (Hannah Waddingham & Aaron Taylor-Johnson ("Avengers 2", "Godzilla"...)), grosses têtes et irrévérencieux qui prennent le monde de haut sans respecter les heures de tâches morale et physique des personnes leur ayant permise d'être face caméra. Satire des bureaucrates pensant argent et non spectateurs et près à toutes les horreurs pour parvenir à leur fins. Puis il y l'autre duo, notre duo, Ryan Gosling ("Drive", "Blade Runner 2049", "La La Land", "Barbie"...) dont le talent comico-dramatique n'est plus du tout à soupçonner depuis un certains film rose bonbon interplanétaire, digne représentant de la faction héroïque, faction de l'ombre, prenant les coups (physique comme moraux au passage) et faisant parti des "essentiels". A ses côté, l'autre super blonde Emily Blunt ("Edge of Tomorrow", "Le Chasseur et la Reine des glaces", "Le Retour de Mary Poppins", "Jungle Cruise", duologie "Sans un bruit", "Oppenheimer"...) fait ici ravage et prend la même route que Gosling après qu'ils se soient fait mutuellement concurrence l'été dernier, au même moment, avec le même succès planétaire jusqu'à la même cérémonie, la boucle est officiellement bouclée. Comme son camarade, représentante de la faction technique, électrique, les caméramans, la faction qui enregistre tous les instants quel qu'ils soient, se retrouvant quelques mois plus tard, face à nous. Je pourrais évidement continué sur les références car si je devais conclure, je dirai simplement qu'avec cette folle course, David Leitch nous offre 2h de bonus blu-ray, en film
. Un récit ficeler, huiler, culoter et comme rarement montrer avec enfin, un double générique parfait. 3, 2, 1, "Tournez"... "Coupez".