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    The Fourth dimension
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    Cathedrale
    Cathedrale

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    5,0
    Publiée le 17 septembre 2012
    The Lotus community: Une flopée de ploucs ahuris scande SON nom à plein poumon. Le voyageur -bidon? là n'est pas la question- s'amuse et ricane, revêtant son plus bel habit de gourou. La magie opère vite, la réunion devient un lieu 'cosy', propice à la Folie qui se prélasse, effectuant d'insolent va-et-vient, sous l'oeil avertit du vaisseau-mère, à la croisée des mondes, virtuels, imaginaires, moisis, tous y passent. Monde un peu naze, où l'ennui domine et où les relations stagnent, ambiguïté des êtres qui se déplacent en bmx, comme si toucher le sol rendait idiot, le gourou nage, s'assied, gigote, rarement se pose.
    Chronoeye: Dans l'oeil du temps, au plus profond de sa pupille, le scientifique s'active, guidé par d'invisibles forces, désarçonné dans son raisonnement par la perte de l'être aimé, la folie ronge doucement les plans, en commençant par les coins. Table bancale, sur laquelle repose l'avenir de l'humanité, pied de chaire, dénudé, qui, de toute sa vitalité tape sur le sol feutré, pieds qui grimpent, au sommet, pieds qui se croisent dans divers espaces-temps, les mains, aussi, mains qui composent, mains qui se tordent, qui se brûlent, désirs qui s'annulent. Chronoeye raconte, avec intelligence, une vie aux axes multiples, une vie complexe, paradoxale. L'esprit du scientifique, submergé par le chagrin, tente de se hisser au sommet, implorant l'aide du créateur. La question est posée. Est-ce celui que l'on croit? La renaissance du Sentiment devient possible: le souffle de vie qui s'évade du ventre qui ondule enveloppe le vieil être maussade, le piano se couvre de poussière, le temps se fige, puis s'étire indéfiniment, pour laisser place à l'Amour, puissante entité qui s'étale, et dans tous les coeurs s'installe..
    Fawns : à la croisée des mondes, là où le temps s'est arrêté, 4 enfants dieux s'amusent, découvrant un terrain de jeu à la hauteur de leurs envies. Comme dans un rêve, on est là, sans trop savoir comment ni trop pourquoi, mais c'est pas grave, le plaisir de l'exploration et le sentiment de toute puissance avale les questions. Des chiens galeux arpentent tristement les rues tandis que sur la place centrale une voix s'éveille. Les maîtres font mains basses sur toute humanité, traînent leurs jeans troués dans les pièces les plus sombres, avalant goulûment des pavés de glucose. Le fléau ne les effraie pas, puisque ils sont Libres, ils se transforment, tour à tour : indiens - curé - chanteur, rien n'est hors limite, puisque ils sont insouciants. Mais lorsque l'un des 4, par le chasseur est piégé, l'équilibre se brise, les dieux deviennent des proies, le bac à sable s'assombrit, vite, jeune animal, sauve-toi.
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