Salut à tous !
D’abord je tiens sincèrement à vous remercier car au moment où j’écris ces lignes, il y’a 164 fans confirmés sur le blog AJTPV, et, de plus en plus de lecteurs réguliers qui lisent mes lignes, et ça, c’est top-moumoute !
Et en parlant de moumoute justement, aujourd’hui, j’ai décidé de donner un petit coup de pouce à ma page !
Pour cela, il n’existe pas 36 solutions dans le milieu du marketing mais une seule, le SEXE !
OUI, j’ai dit « SEXE » !
Pas conséquent, et pour faire parler un peu plus de mon blog, on va parler de SEXE [oui le mot clé « SEXE » est l’un des plus tapés sur Google]
Mais en plus de parler de SEXE, on va parler aussi de CULS, POILS, SEINS, FESSES et tout les autres trucs super cool que Steve Jobs n’a jamais inventés…
A partir de maintenant, l’audience va GRANDIR, DURCIR, GROSSIR !
Aujourd'hui, dans la rubrique "J'ai testé pour vous", j'ai testé pour vous: Spring breakers !
Bah oui les amis, je sais c’est pas bien !
Mais que voulez-vous, c’est bon le sexe quand même, non ? C’est bon pour le moral, bon pour la santé et comme le disait ce très grand philosophe t, de son prénom Franky ; « Alice, ça glisse, au pays des merveilles. Bravo Franky, je sens tes groseilles ».
En effet, si l’homme était un fruit, il serait une banane et si la femme était un fruit aussi, elle serait une poire, un melon ou, une moule [hein ?].
Et ça tombe bien car mon ex femme m’appelait « la frite ». J’ai jamais su pourquoi d’ailleurs mais elle me disait « avec toi c’est comme le McDo ; ça a l’air bon, c’est bien emballé mais y’a rien à manger. Et comme au fast-food, ça dure pas longtemps et on reste sur sa faim ! »
Ah lala, les années bonheur avec elle… aujourd’hui elle est morte… électrocutée dans sa baignoire avec son sex-toy… pauvre sex-toy, obligé de subir toutes ces atrocités… en plus c’était un petit lapin rose.. vous savez comme dans la pub Duracell, avec de longues oreilles qui bougent indépendamment l’une de l’autre pour stimuler en même temps les NON MAIS OH ON SE CALME !
Quoi ? la critique ? Oups… j’ai divagué quelque peu… en même temps, la fin de l’été, la fin des jolies filles légèrement vêtues et le retour des jeans larges et gros manteaux…
La nostalgie s’est installée et comme les feuilles d’automne qui tombent sur le sol, ma libido d’homme me fait défaut…
Alors ce film justement « Spring Breakers » ? Des jolies jeunes femmes en bikini tout le long de l’intrigue [au moins la production ne s’est pas ruinée en costumes], le soleil de Floride, la mer, la drogue, l’alcool… Bref tout pour plaire hein ? (bon ok presque tout)
Quoi qu’il en soit, aux premiers abords, ce « Spring Breakers » semble surtout s’adresser à tous ces jeunes américains qui, pour fêter la fin de l’année scolaire et l’obtention de leur diplôme d’études secondaires (l’équivalent du BAC chez nous), s’en vont en vacances sur la côte Sud des États-Unis, ou la côte Est du Mexique. Là où tout semble permis.
Si dans les années 80 on aurait dit « Sea, Sex and Sun », et que dans les années 90 c’était plutôt « Sex, Drogue et Rock&Roll »… Aujourd’hui c’est plutôt « Sex, Sex et euh…Sex »…
Alors me direz-vous, pourquoi en faire tout un film alors qu’aujourd’hui on a tous un compte premium sur Youporn [Quoi ? vous n’avez pas le votre ?], pourquoi vouloir raconter les déboires de jeunes filles d’une intelligence physique si prononcée ?…
En fait, « Spring Breakers » - et à ma grande surprise - c’est plus PROFOND que ça !
Pour tout vous avouer, j’avais vraiment dans l’idée de vous faire partager ce film dans un but lucratif [une audience accrue de mon blog]. Mais… passées les 10 premières minutes du film, montrant des strings, des plages et des filles qui s’embrassent sur de la techno [en fait 2 minutes mais je me suis repassé la scène plusieurs fois], le film commence à se révéler vraiment intéressant.
L’histoire est celle de quatre copines qui, las de leur vie, de leurs études et de leurs habitudes, décident de partir en vacances pour faire le fameux spring break.
Le souci : elles sont jeunes et n’ont pas d’argent pour payer leur voyage.
Sur un coup de tête (ou de seins), elles décident d’aller braquer un restaurant pour payer leurs billets. Le braquage se passe sans encombres et les quatre voleuses partent pour la Floride, où elles passent leurs vacances comme il se doit… Sauf que dans « Sex, Drogue et Rock&Roll » il y a « drogue »… Nos quatre héroïnes [« héroïnes>drogue>humour>rigolage] se font donc arrêter par la police et c’est un gangster encore plus malsain qui leur sauve les miches en payant leur caution en prison… mais pas sans quelques services en échange [et non pas « sévices »]…
Le scénario n’est pas super original, certes, mais la mise en scène, elle, est extrêmement bonne comme Vanessa Hudgens.
Pardon, comme Vanessa Hudgens donc, les couleurs des paysages, des costumes, des personnages sont magnifiées.
Comme Séléna Gomez, la douceur des filles tranche radicalement avec la violence du film.
Comme Rachel Korine, le rythme du film est aussi soutenu qu’un Wonderbra, mais aussi tendu qu’un string.
Et comme Ashley Benson, le film pue le sexe facile mais en même temps, l’ambiance malsaine a vite tendance à refroidir la moindre quéquette enflammée !
Vous l’aurez compris, l’argument « bonnasse » n’est en fait qu’un déguisement pour masquer une violence extrême dans ce film. La drogue, l’alcool, les règlements de compte, les guerres de gangs et les meurtres sont joliment habillés dans ces bikinis sexy, ces plages ensoleillées et ces voitures de courses, mais elle est bien là !
Le film, de plus, est aussi parfaitement maquillé d’un design sonore magistral !
La musique, d’abord, rythme parfaitement le film. Entre rap, techno ou dubstep pour les parties hardcores, mais à coté de ça, les thèmes représentant les filles sont doux, tristes et coupent radicalement le film en deux équipes. Celle de la douceur des jeunes femmes et celle de la violence des mecs.
Les transitions scéniques de ces deux équipes sont ponctuées de bruitages particulièrement travaillés comme des coups de feux qui ont vite tendance à faire monter… la pression et ainsi tenir le spectateur durant les 90minutes du massacre !
Que l’on soit bien clair, ce film n’est PAS tout public… Il est très violent et le choc de voir les princesses Disney que sont Séléna Gomez et Vanessa Hudgens changées aussi radicalement en criminelles met un coup.
Mais les images de violences sont crues, directes, le film ne fait pas dans la dentelle Aubade et même si la fin laisse sur sa faim justement [un peu comme à la fin de cette soirée où vous aviez raté une occaz’ de pécho la petite Emilie et ses gros nichons], le film va franchement vous laisser un goût amer.
Au final, regardez ce film si la violence gratuite, la misogynie et la jeunesse actuelle ne vous font pas peur. Regardez ce film si vous aimez les films basés sur une certaine esthétique, basés sur une beauté plus importante que celle qui remplit les soutiens gorge, basés sur une réalisation qui rendrait beau Franck Ribery.
En conclusion, regardez ce film mais… faites attention car, parfois, même derrière un écran, le sexe peut laisser des traces…