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13 abonnés
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4,5
Publiée le 26 juillet 2014
Un film d'auteur ou pas alors ? Oui, sans conteste. Ce film est d'une intelligence beaucoup plus riche qu'il n'y parait. Mais comment un film à la MTV peut-il être un film d'auteur ? En lui faisant un pied de nez sacrement culotté voyons ! Je ne pense pas que l'on puisse réellement aimer, ou plutôt éprouver du plaisir durant le film en soi. Soyons clair. Mais cela fait partie intégrante du concept "Spring Breakers". Nous avons là un clip vidéo de une heure et demi, qui tend à interroger : et si nous vivions avec la Rihanna des clips, avec la danseuse twerk de Kanye West, où encore avec les plus déséquilibrés des icônes pop US ? Ce film nous montre à quel point les stéréotypes "bad-ass" US sont déviants et malades. Des armes, du silicones, de l'alcool, de la drogue, du sexe, tout est là. Mais on humanise. Mais on tente d'humaniser. Est-ce humain ? Voilà ce que le film tend à explorer. Skrillex en icône pop "bad-ass" absolue aux commandes de la bandes-originale en compagnie de Cliff Martinez n'est pas un hasard. Tout le film est une juxtaposition de cette culture pop contemporaine. Jusqu'au choix des actrices judicieux. Deux princesses Disney, visiblement toutes condamnées à un avenir de débauche - Britney Spears est un Dieu, nous fait comprendre Alien -, ce fantôme plane par ailleurs tout au long du film, comme une reine mère de la perdition et de la perte absolue au profit du nouveau "fun" made in America. Un film insupportable, que personne ne supporte et dont beaucoup refusent à mettre en question leur culture, d'où, je le pense, l'incompréhension inhérente au film. Un de ces films qui hante et pour longtemps. Harmony Korine nous veut du bien, quitte à nous exposer cruellement ce que nous avons oublié plus ou moins inconsciemment.
Un film vraiment nul, avec une abscence totale de scénario. Je crois sincèrement que c'est le plus mauvais film que j'ai eu l'occasion de voir (et j'ai vu un paquet de navet).
Attirant ma curiosité par les critiques très divisées, je me suis tenté à le visionner.On comprend rapidement que le réalisateur veut nous attirer dans son ambiance malsaine voir "voyeur" avec des slowmotion sur des poitrines dénudées où des bières se déversent en cascade. Une voix off (celle de Selena Gomez jouant le rôle principal) s'ajoute de temps à autre parlant de ses ressentis primaires. Se retrouve alors quatre filles ayant le même objectif : prêtes à tout pour partir en Spring Break. L'histoire avance mais a du mal à se lancer. Certains y voit un voyage hypnotique... Pour ma part, j'étais loin d'être médusé. A terme, j'ai vite compris que les dialogues pauvres en réflexion et en vocabulaire étaient loin d'être l'atout du film. Les acteurs ? Les quatre adolescentes auraient pu sortir de leur image enfantin mais leur tenues et leur dialogues les ont vite classées au rang de potiche. Quand à James Franco, à part dire des vulgarités pour paraitre un bad boy spoiler: ou se faire tuer de la plus bête des manières , il ne m'a pas vraiment transcendé. Finalement, il aurait pu faire un effort sur ses séances de musculation pour paraitre un vrai gangster.La fin où la crédibilité atteint l'apothéose du nullissime, est le résultat de ce long-métrage vide et sans saveur de ce qu'il voulait justement dénoncer : une jeunesse en manque de repère dans une société américaine qui l'a conditionne à avancer sans vraiment réfléchir. Il en devient au final, un polar pour adolescents en quête d'identité...
Je suis toujours septique quant à une surmédiatisation des films. Dans le cas de ce film, j'avais raison. J'avais vraiment hâte de voir ce film, ce qui accroît d'autant plus la déception que j'éprouve. J’espérais un film haut en couleurs, divertissant, rempli d'adrénaline... C'est loin d’être le cas. Dans un premier temps, l'actrice que l'on pensait être l'actrice principale "disparaît" à la moitié du film. L'histoire est plate, sans intérêt, soporifique. Je ne comprend vraiment pas l'engouement de la presse pour ce film.
Petite liste d'éléments qui font de ce film un échec: c'est long et ennuyeux à mourir, le montage est mauvais, le scénario bidon, le braquage sur fond de Britney Spears (WTF?), James Franco est ridicule, le réalisateur qui fait son film dans le seul but pervers de voir des héroïnes Disney se dévergonder, des héroïnes Disney qui ne participent à ça avec comme seul souci de décoller leur étiquette de stars pour enfants (jurisprudence Miley Cyrus ou Britney Spears, tiens encore elle) et qui en plus ne sont pas crédibles 2 minutes, l'apologie du Spring Break cette partouze géante alcoolisée saupoudrée de drogues...bref, il n'y a rien à sauver dans ce film qui n'a ni queue ni tête et qui a bénéficié d'une promo bien trop importante grâce à l'effet "jeunes filles bien sous tous rapports en bikini pendant 1h30".
Vous prenez quelque comédienne ancienne de chez Disney ,et ça donne Spring Breakers ,le film débute avec les filles qui ce dandine a poil sur la plage avec des mecs sur une musique ,de Skrillex et on ce demande a quoi va ressemblé ce film .Un rêve de jeune fille ,est de participé au célèbre Spring Break une sorte de fin d'année en Floride ou tout peut ce passé .Si elle commence par braqué un restaurant histoire de ce faire un peu d'argent ,pour participé tout ce passe comme elle veulent jusque au jour ou elle sont arrêté lors du Spring Break entrain de ce défoncé bref faire un peu trop la fête ,et ce gars qui les sort de la merde ,un dealers que joue a merveille James Franco avec ses dents métallique a la Joey Starr .Peu a peu tout dégringole pour elle ce type ,les incites a commettre des délits avec lui peu a peu tout ça vire au cauchemar mais pour certaine d'entre elles cette vie est une nouvelle vie .Une bande son bien foutu ,et la tournure que prend le film ,est intéressante ce Spring Breakers ,est une réussite qui vaut le coup d'oeil ,car la mise en scène est aussi très bonne a vous de voir
j 'ai vu 2 fois ce film pour mieux l analyser est franchement c est nul mais si on veut faire comprendre que on peut s amuser mais si ca va trop loin ca conduit à l' enfer en rencontrant des mauvaises personnes et montre la dérive des gens dans ces spring break. je suis pas coincer mais le langage est trés vulgaire et les images au secours de toutes manieres le film c est sexe drogue etc les interdits quoi.
quand aux acteurs ils jouent bien un james franco méconnaisable mais excellent ( je l adore ;) decouvert il y a des années dans spiderman) et les 4 autres actrices notamment selena gomez et vanessa hugdens qui a font un virage a 360 degrés en cassant bien leurs images d' égéries les aime bien elles jouent bien.
c est dommage que le réalisateur utilise les chansons dont une elle chante baby one more time et l autre everytime tres belle chanson de britney spears ( dont je suis fan) dans ce film . mais je pense il a voulu montrer et mis britney spears pour montrer la décadence vécue par ces jeunes filles comme britney spears.
le film n est pas pour un jeune public en tous cas.
J’ai vu ce film un an après sa sortie en salle sur les conseils d’un ami cinéphile (autrement je serais bêtement passée à côté à cause du titre), puis en 2017 puis de nouveau hier soir. Il m’a fallu du temps pour avoir envie d’en rédiger une critique parce que « spring breaker » a un potentiel hypnotique très fort et que l’on ressort toujours un peu shooté après visionnage. La première fois, j’ai longuement hésité pendant les 45 premières minutes : La réalisatrice va extrêmement loin dans la création de son pamphlet et je me suis d’abord demandée si elle n’avait pas tellement voulu détruire en se basant des points de vue de ses protagonistes qu’elle avait fini par en oublier qu’il s’agissait bel et bien de critiquer (par l’absurde, un absurde multiplié jusqu’à la fin) une société plutôt que d’en faire l’apogée. Et puis arrive la scène où James Franco se voit doubler par ses élèves. On ne s’y attend pas. Et l’on finit par se demander si les élèves que l’on croyait capable de figurer dans le Guinness Records tant elles semblaient stupides, ne sont pas en réalité tout à fait conscientes de ce qu’elles font et de ce qu’elles dégagent. Car au départ ce sont bien elles qui sont rendues détestables. Irritantes même. Mais à ce moment là du film, je me suis dit : ok, et si elles voulaient maintenant se venger d’être « rendues détestables » ? Tout comme les jeunes de notre époque (et dont je fais partie avec un peu de retard) pourraient finir par se rebeller contre la façon dont ils sont encouragés à grandir ? Mais se rebeller derrière « notre » dos, sans que l’on ne voie rien venir ? Il y a beaucoup de questions que ce film pose et auxquelles il ne répond pas autrement que par l’absurde. Difficile donc d’établir des réponses claires. Ceci dit l’écriture et la réalisation permettent au spectateur d’entrer dans un état particulier, proche de l’ivresse, si bien que des intuitions concernant ces réponses se dessinent progressivement dans notre esprit. On est moqué personnellement d’abord par la réalisatrice puis par les protagonistes qui semblent carrément dépasser celle-ci. Et puis la moquerie s’étend partout, et l’on ne sait plus qui se moque de qui ni pourquoi. N’en résulte qu’un orage de haine vengeresse qui avalera tout le monde. Parce que c’est à ça qu’aspire une société où les enfants ne rêvent plus, où les paparazzis poussent des stars Disney à la folie, et l’où on accepte que des ado aillent fêter leur innocence perdue depuis longtemps dans des beuveries sous escta et sous gros son pourri. Tout cela est transmis sous gros filtre Instagram, parce que de toute façon notre monde nous permet de continuer à rêver, il suffit maintenant simplement d’y appliquer un filtre ultra rose ou ultra bleu pour que la pilule de la vie passe.
du pur génie, une vraie leçon de cinéma et de maitrise de mise en scène. L'aspect esthétique du film frôle la perfection sans pour autant manquer de spontanéité, les prises de risques donnent elles aussi un volume supplémentaire au film qui apparait selon moi comme unique en tout points. Le casting est lui aussi d'une ingéniosité peu vu auparavant, les acteurs livrent des performances jusqu'auboutiste impressionnante et palme d'or a James Franco qui nous offre un des personnages les plus charismatiques de l'histoire du septième art. A la manière de "Only God Forgives" de Dieu Nicolas Winding Refn, Harmony Korine nous offre une œuvre esthétique d'une ampleur jamais vu et revenant a la définition d'art visuel du cinéma.
Le scènario est là ,ça aurait pu être un bon film l'idée d'un gang de fille qui braquent des magasins. Mais les dialogues sont stupides, des filles toujours dénudées ... Coté positif le soundtrack est pas mal Skrilex Britney Spears, puis le film ne dure pas longtemps.