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Eric C.
239 abonnés
2 273 critiques
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2,0
Publiée le 19 janvier 2015
Tout commence comme un film catastrophe aerienne classique avec le tour des differents passagers et de leur histoire et lentement on glisse vers le film d'horreur huit clos, tres etrange, jusqu'au denouement, helas peu comprehensible. On aurait aime plus de lien, une coherence, une explication. On reste sur sa faim et au final on ne comprend pas grand chose. Decevant...
Il y avait une certaine époque où Takashi Shimizu était un réalisateur japonais dont le potentiel méritait vraiment qu’on s’intéresse à lui ("Ju-On 1&2", "Marebito", "Réincarnation") : les USA allant le chercher pour qu’il réalise lui-même le remake de son "Ju-On", ce qui était une riche idée puisque "The Grudge" était une vraie réussite…puis il enchaîna avec la suite de se remake et c’est là que les ennuis commencent : le film est creux, ennuyeux, formaté pour les spectateurs américains et n’a rien à voir avec le "Ju-On 2" japonais. Le film fut un tel taulé que Shimizu repartit au Japon et cela faisait 8 ans qu’on n’avait pas entendu parler de lui nos ces latitudes. Aujourd’hui il revient en France avec un direct-to-dvd intitulé "Vol 7500" et je ne cache pas que j’étais partagé avant de le voir : j’aime beaucoup Shimizu mais "The Grudge 2" m’avait sacrément refroidi. Alors, de quoi parle ce nouveau film ? "Vol 7500" commence par une catastrophe aérienne avant de nous faire un flashback pour nous présenter les différents passagers de l’avion et les circonstances qui ont amené l’avion en perdition et il faut avouer que cette première partie est finalement assez convenue et banale : on a déjà vu ça et il n’y a pas spécialement d’originalité dans le traitement. Cependant, on arrive facilement à suivre chacun des protagonistes et à s’intéresser à eux malgré qu’ils soient très stéréotypés (spoiler: l’emmerdeuse hypocondriaque est d’un cliché ! ) Et puis la suite devient un peu plus intéressante d’autant plus que le fantastique fait son apparition pour attiser notre curiosité. Le tout est plutôt bien ficelé pour nous faire tenir jusqu’à la révélation finale qui, même si elle peut surprendre, est toute aussi banale que la première partie. Alors, plantage ? Non, ce serait vraiment faire part de mauvaise fois (ou être tout simplement aveugle) de dire que "Vol 7500" est un mauvais film, c’est une série B honnête qui se regarde facilement mais qui aurait pu être mieux vu qu’il n’apporte pas de véritables surprises. En tout cas, comparé à l’affreux "The Grudge 2", "Vol 7500" est un bon film, et si un film « moyen » peut permettre à Shimizu de se remettre sur les rails, et bien je suis content qu’il ait pris cette décision. Moment de vérité au prochain métrage.
Ça passe le temps... Que dire de plus... A part que le début annonce bien le rôle de chaque personnage mais a la suite on ne sais pas bien comment et d'où sort ces phénomène a bort du 7500.
Le scénario s’annonçait plutôt intéressant, un esprit surnaturel dans un avion... Le début n'était pas mal puis le film devient subitement incohérent. Sans parler de la fin qui s'est terminée en un véritable fiasco.
L'idée était bonne et la fin surprenante (mêmes si l'on finit par s'en douter). Toutefois, pourquoi nous faire croire pendant tout le film que spoiler: le passager qui meurt dans l'avion est celui qui tue les autres passagers? Je n'ai pas compris. Finalement, il n'a pas vraiment de rapport avec ce qui se passe. La fin arrive brusquement alors que je commençais seulement à trouver ça intéressant. En clair, il s'est passé le meilleur dans les 20 dernières minutes même s'il n ya pas eu clairement d'explications.
Des passagers embarquent à bord d'un vol pour Tokyo. Une période de turbulences plus tard et un homme mort nous plongent dans une intrigue qui n'en dit pas assez pour nous captiver. Le twist final est surprenant sans être totalement imprévisible. Plusieurs questions restent en suspend mais Vol 7500 ne restera pas dans les mémoires assez longtemps pour entamer un semblant d'analyse.
Oui, un film pas mal du tout que ce Vol 7500, dont mon principal regret en fait est le final, qui n’a tout simplement pas su choisir entre plusieurs possibilités et les a toutes prises pour un mélange moins convaincant. Les acteurs sont globalement plutôt bons, avec quelques figures que l’on voit assez souvent dans des téléfilms ou des séries. Dans l’ensemble il y a un niveau homogène, ce qui était très important ici vu le nombre de personnages, et Ryan Kwanten, qui emmène la bande se débrouille bien. Les rôles sont assez classiques, mais intéressants, et au final, même si on ne ressent pas vraiment beaucoup d’émotions lorsque l’un d’entre eux disparait, j’ai trouvé que le casting tenait la route et arrivait assez bien à nous immerger dans l’histoire. Une histoire qui comme je le soulignais rate un peu le coche magistral de la fin. Au début de l’épilogue je me suis dit, ouah, c’est super comme idée, puis le film rajoute un morceau après et là j’ai eu le sentiment que c’était de trop, que ça gâché l’idée magique juste avant, dommage. Quant au film en lui-même le déroulé est un peu lent certes, mais le film est court, la présentation des personnages pas inintéressante, et le film entretient bien le mystère avec quelques idées qui permettent de perdre le spectateur. Globalement le huis clos fonctionne bien, il y a du mystère, le suspens est prenant, pour ma part j’ai bien apprécié. La réalisation est bonne. Shimizu utilise bien l’espace de l’avion, maitrise le huis clos, et nous livre de l’horreur à l’asiatique avec des poupées, des fantômes, un fantastique pas toujours de très bon aloi mais bien fait. Le final est très bien maitrisé par Shimizu qui livre à mon sens une petite séquence d’anthologie. L’ambiance est d’ailleurs typiquement asiatique dans ce film au niveau des coloris, des apparitions furtives. La réalisation est bonne, l’ambiance est pas mal, mais on regrettera quand même des décors pas très crédibles, avec surement un budget pas énorme pour la production. Les effets visuels sont corrects, et l’horreur reste soft, mais appréciable. La bande son aussi reste discrète mais de qualité. De manière générale j’ai trouvé ce film soigné sur la forme en dépit des décors faibles. En clair Vol 7500 est un petit film d’horreur très correct, qui a une note bien basse sur allocine, ce que je comprends moyennement car le résultat est certes un peu neutre mais loin d’être sans intérêt. Il y a de l’originalité, c’est distrayant, et le film a fait le choix intelligent d’une durée courte, et n’a pas cherché à étaler la sauce outre mesure. Je lui accorde 3.5, à cause de décors faibles, d’un final multiple qui n’avait pas lieu d’être, d’un petit manque de rythme aussi par moment.
le debut est bien, mais au bout de 50min sa devient completent naz... une histoire bisard, je m'attendais a un film de catastrophe, et non un film d'horreur, horreur entre parenthèse.. je ne c'est pas comment decrire tellement c'etait nul... ne perdez pas de temps comme moi !!
4 554 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 9 mai 2020
Après une intro avec des secousses répétitives le film coupe sur un plan de l'avion qui est si évidemment en CGI qu'il en est douloureux. Il est difficile de comprendre ce qui est le plus ridicule, le fait que quelqu'un pensait réellement que ce serait convaincant ou le fait que Takashi Shimizu ne pouvait même pas acquérir une séquence d'archives représentant un avion sur la piste. Je ne pouvais tout simplement pas m'empêcher de me souvenir du populaire film catastrophe Airport (1970) dont 7500 emprunte simplement la formule et la transfère dans les temps modernes sans valeur de réalisation ni souci de ses acteurs. Mais la chose la plus frustrante à propos de 7500 est qu'il est si difficile de dire d'où vient la source de l'horreur. Tout au long de 7500, il devient difficile de se rappeler que le public regarde un film d'horreur. Il est probable que le spectateur cherche de l'horreur mais il s'ennuiera dans une expérience qui devrait être effrayante mais ne l'est pas. Et puis sorti de nulle part, on se rend compte que la mythologie d'horreur japonaise arrive et tout est restauré en paix et en harmonie par les moyens d'un sorcier. Takashi Shimizu est le réalisateur, mais étant donné que le film n'est guère plus qu'un téléfilm américain standard, il est inutile de prétendre qu'un aspect mineur de l'histoire sous influence japonaise fait une différence. Rien n'est réellement fait avec ce point de l'intrigue car même s'il s'agit d'une tentative arbitraire de remuer le mystère, il finit par n'avoir pratiquement rien à voir avec le reste du film. 7500 a le genre de complot dans un film qui avait une base dramatique et des personnages qui méritaient d'être pris en compte. Au lieu de cela, il vient d'être gaspillé par un mélodrame sans direction qui se termine par une fin décousue...
La véritable et seule question que l'on se pose (que l'on se dois surtout) à la fin de ce film c'est Comment peut -on dépenser de l'argent pour faire un film pareil??! Impensable! Un film qui n'a ni queue ni tête! Moi qui suis fan du genre, là vraiment je ne trouve rien de rien de bon dans ce navet. Le scenario est pathétique, les rebondissements mauvais. On assiste a un enchainement de scènes toute les plus absurdes les unes que les autres et le pire c'est que le jeu des acteurs ne sauvent en rien l'histoire. J'en suis même arrivé à me demander comment Ryan Kwanten (que je trouve excellent dans True Blood) à put accepter de jouer dans une telle m****! Un pari perdu? Un cachet très stimulant? En tout cas une belle erreur de parcours. Certains se satisferont du rebondissement final qui essaie en vain de nous donner un sens au carnage que nous spectateur avons subi pendant 1h15, explication stupide qui n'explique pas comment et pourquoi spoiler: une personne se fait aspirer par magie dans un porte bagage ou encore pourquoispoiler: des mains sortent de la cuvette des toilettes.
Une DEBILITE sans nom ou du moins ils en ont trouvé un : VOL 7500 Passez votre chemin, rien a voir. Et pour ceux qui se dirait toujours qu'au pire "on peux bien rigoler", faites vous plaisir! :)