Knight of Cups
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128 critiques spectateurs

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Scorcm83
Scorcm83

109 abonnés 508 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 2 décembre 2015
Le film n'arrive pas à la hauteur de Tree of Life. J'ai même l'impression que tout ce qui en faisait la force intrinsèque est ici amoindri par son style visuel. Cela marchait dans The Tree of Life car il s'agissait d'un film fleuve. Mais ici, le film aurait gagné à proposer une narration plus intégrée et surtout plus explicite, le problème étant qu'on se retrouve très rapidement à rester accroché au film grâce à ses qualités esthétiques plus que par les émotions que celui ci véhicule. Là où The Tree of Life représentait un film total, que l'on peut d'ailleurs qualifier comme son chef d'oeuvre, Knight of Cups se positionne en tant que petit frère maudit, en quête d'identité, qui ne décolle jamais, qui ne propose aucune séquence marquante, mais se contente de dresser un portrait. Bien sûr, Knight of Cups reste un bon film, et son sujet est traité de manière suffisamment pertinente pour que l'on se sente attaché au personnage principal. Seulement là, j'avais plus l'impression de voir Christian Bale que Rick, comme j'avais l'impression de voir les actrices plus que les personnages qu'elles incarnent. J'ai eu cette amère l'impression d'assister à un film au potentiel énorme gâché par les prétentions auteuristes et artistiques trop tape à l'oeil de son réalisateur. Là où Tree of Life excellait, c'était dans le dosage. Tout était parfait, la bande son, la mise en scène, l'écriture, le jeu des acteurs. Dans Knight of Cups, tout est bancal, ce qui fait que l'oeuvre tient tout de même la route et se suit avec plaisir, mais quand on regarde le synopsis, qu'on voit le casting, le nom du chef opérateur et celui de son auteur réalisateur, on était légitimement en droit de s'attendre à une véritable claque.

Bien que ce ne soit pas le cas, Knight of Cups est tout de même un film très intéressant, à voir mais en revoyant ses attentes à la baisse.
Mathieu Cordier
Mathieu Cordier

7 abonnés 15 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 décembre 2015
Beau mais terriblement chiant. Le film s'achève sans qu'on s'en rende compte après deux heures d'ennui profond avec le sentiment que le film n'a pas commencé.
traversay1
traversay1

3 805 abonnés 4 926 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 2 décembre 2015
Si l'on considère The Tree of Life, A la merveille et Knight of Cups comme une trilogie, le dernier cité peut être considéré comme le plus accessible, façon de parler tant Terrence Malick semble de plus en plus enfermé dans un monde hermétique où l'on ne communique plus (pas de dialogues mais des voix off) mais où l'on tente de communier avec la nature via une spiritualité toujours présente mais bien moins pesante que dans ses deux opus précédents. Le réalisateur semble avoir totalement abandonné l'idée de se plier à tout schéma narratif et Knight of Cups n'est que bribes et fragments de l'existence d'un quadragénaire perdu dans un vide existentiel profond. Ce qui n'empêche pas de croire de manière théorique en l'amour (il faut dire que les actrices sont toutes splendides de Cate Blanchett à Natalie Portman en passant par Frida Pinto et Teresa Parker) et surtout au pouvoir régénérateur de de l'eau : on ne compte les plans aquatiques, océan ou piscines. Ce qui est un peu nouveau c'est l'environnement urbain, délabré (L.A) ou grotesque (Las Vegas) comme paysages extérieurs correspondant aux tourments intérieurs de son personnage principal, un Christian Bale réduit à jouer les utilités, ce qu'il fait avec élégance, cela n'est pas contestable. Il y a de la magie et de la poésie dans le cinéma de Malick mais aussi le sentiment que son message ne passe plus que par une forme conceptuelle, abstraite, contemplative et énigmatique. Comme un prolongement du no man's land ontologique des films d'Antonioni.
Capitaine WILLARD
Capitaine WILLARD

8 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 2 décembre 2015
Terrence Malick, réalisateur incontournable pour tous les cinéphiles, nous offre un film décevant dans lequel il aborde de nombreux thèmes tels que la quête de sens, la souffrance engendrée par la multiplication des plaisirs et le luxe, l'amour, la mort et la liberté. Des thèmes philosophiques donc mais peu originaux. Une fois de plus, Malick se regarde filmer et se caricature. Il transporte le spectateur dans un tourbillon d'images sublimes certes, mais qui ne parviennent pas à captiver le spectateur jusqu'à la fin. Quant à la prestation des acteurs, celle-ci demeure transparente car le cinéaste ne s'y attarde guère.
Enfin, après la séance, l'on sort accompagné d'un douloureux mal de crâne puis l'on regrette le grand Malick d'antan, celui de la ballade sauvage et des moissons du ciel, capable à l'époque de nous étonner.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 3 décembre 2015
Éblouissant, vertigineux... Terrence Mallick au sommet de son art. Le cinéma me semblera bien fade après ce film
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 1 décembre 2015
Le nouveau film de Terrence Malik est dans les bacs !
Comme toujours c'est très contemplatif avec le monsieur, pour peu qu'on aime son cinéma ou qu'on ait apprécié The Tree of Life, vous vous y retrouverez sans problème.
Non seulement la photographie est très jolie mais la mise en scène est tout aussi soignée, à un tel point qu'elle vous fait naître un sentiment d'apaisement sans pour autant vous ennuyer comme un rat mort. Alors oui, il faudra interpréter et même beaucoup car rien n'est explicitement dit sur notre héro incarné par Christian Bale, l'homme qui aimait marcher n'importe où sans trop savoir pourquoi :p
Amaury F
Amaury F

27 abonnés 151 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 20 août 2016
Que l'on aime ou non le style très contemplatif de Terrence Malick, il est impossible de nier que son oeuvre a marqué le septième art. The Tree of Life était à mon sens un film incroyable, La Ligne rouge et Le Nouveau monde étaient tout aussi magnifiques... Il me tardait donc de découvrir son nouveau long-métrage. Cependant, ce que je craignais après son décevant A la merveille semble se confirmer avec Knight of Cups : Malick est en train de me perdre ! En effet, ce dernier semble s'être radicalisé dans sa veine sensible et abstraite, entamée depuis The Tree of Life. Il a totalement abandonné l'idée de narration classique (voire de scénario), préférant filmer sensations, des états d’âme... Certes, ce parti pris n'est pas inintéressant et c'est d'ailleurs ce qui rend ce long-métrage aussi unique, seulement voilà, ne rien raconter ou presque pendant deux longues heures finit par être insupportablement redondant. C'est ainsi que nous suivons un Christian Bale quasiment mutique dans une sorte d'interminable errance existentielle... Alors, ceci dit, il n'empêche que le film est d'une beauté formelle assez ahurissante et que certains moments de grâce nous happent littéralement. On retrouve la patte visuelle très lyrique et sensorielle du cinéaste, à savoir ses montages alambiqués, ses courtes focales, ses travellings virtuoses qui effleurent au plus près les personnages... J'émettrai cependant une petite réserve sur les quelques plans tournés à la GoPro que je trouve assez laids, mais c'est tout à fait personnel. Bref, c'est très beau, mais c'est très chiant ! Malgré toute l'admiration que j'ai pour son réalisateur, Knight of Cups est en ce qui me concerne une déception et je ne préfère pas vous le recommander si vous n'aimez pas ou ne connaissez pas ce cinéaste. Pour vous donner une idée, je suis allé voir ce film avec deux novices dont c'était le premier Malick et ils en sont sorti harassés au dernier degré.
Léa A
Léa A

60 abonnés 64 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 30 novembre 2015
Le plus décevant est de sortir d’une séance sans avoir ressenti la moindre émotion à travers un film, et d’avoir pu aisément décrocher de la fiction parce qu’une fille trop grande cachait la moitié de l’écran… Comme son script, le film ne dit rien. Il effleure la vie chaotique d’un écrivain perdu dans un Hollywood superficiel, le cœur qui balance entre les corps sublimes de créatures féminines. Il y a du désir, de l’amour, des regrets, du dégoût, bref un assortiment de sentiments que les personnages gardent pour eux avec égoïsme. Le spectateur, lui, est condamné à s’accrocher à l’écran dans une attente douloureuse, avec l’espoir vain d’une profondeur. (...) Suite sur mon blog ! :)
Jo R
Jo R

23 abonnés 104 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 30 novembre 2015
C'était mon premier Terrence Malick! On sort des sentiers battus, on est dans un cinéma différent, on ne s'attend pas à ça, on revisite la manière dont on perçoit le cinéma.
Je me suis d'abord attaché à lire des infos sur le film pour comprendre déjà le titre du film, à lire diverses critiques parce que c'est réellement déroutant d'autant plus en VO avec ces voix OFF.
Une belle odyssée sur la vie en général, sur les relations amoureuses, sur la perception de sa vie au fur et à mesure des expériences passées que l'on suit avec attention (voix off qui se charge de raconter le film).
Christian Bale apparait comme un personnage perdu, sensible, dérangé, influençable et amoureux d'une illusion de la vie qu'il aimerait mener.
Le voir en français serait surement un peu plus simple pour ce très beau film qui visiblement termine une Trilogie démarrée avec The Tree of Life et A La Merveille (que je vais m'empresser de voir au plus vite).
A voir pour le simple fait de voir du cinéma différent! Merci Terrence Malick
Miltiade
Miltiade

43 abonnés 178 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 16 décembre 2015
La narration très particulière des films de Malick est perturbante – car si différente de tout ce que l’on voit ailleurs – mais elle n’est pas absente. La manière de filmer de Malick a un sens : faire de l’écran de cinéma l’esprit du personnage principal Rick, où jaillissent les souvenirs et qui sont autant d’images pour le spectateur. Les mouvements de caméra épousent cette « forme mémorielle » du jaillissement, avec un champ qui se déplace en permanence, comme une traversée des souvenirs, progressant souvent vers un horizon dont le point de fuite est le soleil. Ce mouvement fait bien entendu sens avec la quête d’absolu des personnages malickiens, cherchant à atteindre un idéal inaccessible. Les images sont hétéroclites car leur montage n’obéit pas à la raison mais semble d’abord nourri par l’inconscient et les sensations de Rick. Les plans sont associés entre eux non pas par des impératifs narratifs dictés arbitrairement par un narrateur mais par le flux des souvenirs, qui sont liés tels des associations d’idées par des similitudes de texture, d’ambiance, de reflet, d’atmosphère.
Cette manière de concevoir un film est d’abord une recherche esthétique et formelle extrêmement élaborée, que Terrence Malick poursuit de film en film, chaque fois plus proche de l’abstraction. C’est d’une beauté inouïe et sans équivalent dans toute l’histoire du cinéma. Avec « Knight of cups » on est une fois de plus ébloui.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 30 novembre 2015
Autant commencer par ce qui va : soyons honnêtes, visuellement on ne peut rien reprocher à ce film. Les images sont magnifiques et parviennent laborieusement à nous maintenir éveillés (souvent...).
Par contre en ce qui concerne le scénario, les dialogues, le jeu des acteurs, le montage et j'en passe, Terrence Malick balance à la figure ce qu'il considère comme un film, une parodie d'art contemporain. On passe deux longues heures à suivre un Christian Bale aussi morne et perdu que nous autres pauvres spectateurs, d'un bout à l'autre de la Californie, en attendant de voir les stars promises au casting. Les dialogues sont au mieux ineptes sinon inexistants, si ce n'est bien-sûr pour les commentaires en off dont le contenu n'a rien à envier au mur Facebook d'une gamine de 12 ans.
Bref, une arnaque, un faux film d'auteur ou comment gâcher 2 heures et 10€.
À EVITER ABSOLUMENT !
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 30 novembre 2015
Au départ, une bonne idée de scénario, avec l'allusion au tarot de Marseille, un superbe casting et finalement, beaucoup d'effets inutiles et fatigants pour ne rien amener de nouveau sur la quête de l'identité, l'amour, le deuil et l'angoisse de la mort... il n'en reste que Malick filme très bien la nature : la preuve avec cette interminable succession de plans style écran de veille.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 30 novembre 2015
N'allez pas voir ce film si vous n'avez pas vu et APPRÉCIÉ au moins "The three of life" du même réalisateur car Knight of cups s'inscrit dans le même registre, qui est la quête de soit et la remise en question du personnage principal sur sa vie et ce qu'il a accompli, incarné ici par Christian Bale, durant tout le film.

On retrouve dans ce film des images visuellement très travaillées et soignées, un casting admirable et une bande son de qualité. Pour moi Terrence Malick a de nouveau réussi son pari comme il l'avais fais avec ces 2 précédents long métrage.
Tchi Tcha
Tchi Tcha

13 abonnés 247 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 novembre 2015
Une mise en scène brillante, conceptuelle aux images magnifiques, cependant, le film se répète et tire sur la longueur. De bonnes choses et d'autres beaucoup moins réussies, entre grandes richesses et pauvretés extrêmes, croyances chéretiennes et naissance du monde, Terrence Malick nous noie, comme dans "Tree of Life", dans une proposition brouillon, excessive et soporifique. L'ensemble aurait pu faire un excellent film d'une heure ou une nouvelle pub pour "Eau Sauvage", ou sur les belles propriétés d'Hollywood. Un montage incroyable, un repérage immense et une photo sublime qui ne sauvent pourtant pas le bateau qui s'enfonce dans un chapitrage trop ambitieux sur la durée.
Fabien D
Fabien D

187 abonnés 1 157 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 novembre 2015
Knight of cups est un film merveilleux d'un cinéaste que l'on pensait avoir perdu après un à la merveille pour le moins abscons et poseur et d'une religiosité trop affirmée, avec Knight of cups, Malick continue sa plongée dans les méandres de l'esprit et de la mémoire enclenchée par the tree of life tout en la radicalisant encore plus. La symbolique est appuyée (découpage du film en chapitre en lien avec les cartes du tarot) mais jamais pesante. Elle équilibre le film qui se présente comme une sorte de parcours intime pour ne pas dire intimiste. Visuellement, c'est d'une beauté renversante avec ses plans aériens, cette façon de magnifier les corps même grotesques. Il y a une poésie du bizarre dans Knight of cups, Malick regarde ces êtres du show-business comme des créatures de l’au-delà aussi fascinantes qu'effrayantes sans jamais les juger ou s'en moquer. La beauté du film réside dans ce décalage entre la nature, foyer de l'âme comme chez les romantiques, et le monde de la nuit, outrancier et mélancolique à la fois. Dans son versant sentimental, le film n'est jamais mièvre, ne répondant à aucune attente et ne cherchant pas à raconter une histoire d'amour. Les sentiments se défont alors que la voix off de Ben Kinsgley dépeint les mots(maux) du personnage de Christian Bale. Quelque part entre Duras pour les procédés narratifs et Bret Eatson Ellis pour la description du microcosme Hollywoodien, Knight of cups reste un film de Malick, peut-être même son meilleur, ouvert sur une pluralité de sens et des ''sens''.
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