Knight of Cups
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128 critiques spectateurs

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L'Info Tout Court
L'Info Tout Court

423 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 23 janvier 2016
Terrence Malick divise toujours le monde en deux catégories : les détracteurs et les adorateurs. Pour nous, le cinéaste prouve haut la main qu'il est un poète. Christian Bale est en quête du sens de la vie, de sa vie et le réalisateur ne cesse de repousser les limites pour montrer sa déconnexion avec le monde réel. Un grand film en somme. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète :
FaRem
FaRem

9 188 abonnés 9 883 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 23 janvier 2016
Comme je le dis souvent, je ne cherche pas à prendre des informations sur les films que je vais voir pour ne pas me laisser influencer, mais là, c'est l'une des premières fois où j'arrête une diffusion pour aller lire le synopsis, car je ne savais pas où j'étais tombé tellement c'est bizarre, mais bon, ça ne m'a pas aidé pour autant. Si je ne me trompe pas, c'est le premier film de Terrence Malick que je regarde, je ne sais pas si tous ses films sont du même acabit, mais je n'ai vraiment pas accroché. La réalisation est intéressante, il y a un vrai style avec quelques superbes plans, mais alors l'histoire ne m'a vraiment pas emballé, je ne suis même pas sûr d'avoir compris le but du film à part que c'est un gars qui cherche sa voie ainsi qu'une femme... Je ne vais pas dire que c'est mauvais parce que pour le coup, c'est subjectif et que c'est vraiment une question de goût, mais j'ai trouvé le film sans intérêt, c'est une succession de jolis plans avec peu de dialogues, il y a juste des gens qui viennent poser leur voix par-dessus. Le casting est très bon, mais c'est loin d'être suffisant pour sauver un film ennuyeux à mourir que j'ai eu beaucoup de mal à terminer.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 16 janvier 2016
Film dénué d'émotions, de dialogues, de scénario, de sentiments et ce n'est pas la voix off avec ses niaiseries faussement poétiques qui rattrapent ce long métrage. Il y a de l'idée par contre dans la manière de filmer (même si ça ressemble souvent à une pub pour des parfums connus) mais la caméra de Malick est toujours en mouvement. Les plans fixes sont très rares hélas et il n'y a pas de pause pour se recentrer sur l'histoire, pour le coup ce n'est pas grave car il n'y en a pas ! Un projet qui ressemble en tout et pour tout à un long clip et non pas un long métrage...,
Flaw 70
Flaw 70

267 abonnés 422 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 16 janvier 2016
Terrence Malick est un artiste qui divise beaucoup, pouvant susciter des réactions violentes ou des élans d'admirations, mais ce qu'il est surtout c'est un cinéaste incompris. De part son aura mystérieux on ne sait pas grand chose de lui et de la radicalité de ses films et de sa vision résulte des divergences d'opinions sur son cinéma catalogué de prétentieux, de romantique et etc. Au final, il est comme tous, un cinéaste qui parle avec son cœur de ses espoirs, ses regrets et son vécu de manière beaucoup plus naturaliste que certains veulent bien le penser. Chose qui a bien été mis en avant dans sa trilogie existentialiste entamé en 2011 avec The Tree of Life puis poursuivi en 2012 avec To the Wonder avant de venir trouvé un sens et une conclusion aujourd'hui avec son dernier opus. Ici Malick abandonne tout les schémas cinématographiques traditionnels pour écrire son "film", pas de narration, quasiment pas de dialogues ni même d'intrigue ce qui peut déstabiliser le spectateur lambda en quête de traditionnel. Il n'y en a rarement eu dans le cinéma de Malick et c'est d'autant plus vrai ici, car il signe son oeuvre la plus expérimentale, la plus abstraite mais aussi la plus authentique, la plus vraie comme si il était enfin parvenu à faire ce qui était le but de sa filmographie, à force de remonter le fil il cristallise ses thématiques dans leurs formes la plus pure et réalise son film somme. Pas de récit, on ne nous raconte pas une histoire, on nous parle. Il n'est plus question de raconter la vie mais d'être la vie dans tout ce qu'elle a de laborieux et de magnifiques, dans sa manière d'être très concrète mais aussi totalement abstraite et dans la manière que l'on a de la vivre mais aussi de la regarder passer. Chaque aspect de l'oeuvre est pensé à la perfection, que ce soit un film que l'on regarde témoigne de notre manière de vouloir vivre une chose mais en la regardant à bonne distance, avoir un recul sur elle, l'aspect fragmenté et insaisissable symbolise notre mémoire volatile mais aussi l'incompréhension face à notre propre existence et etc. Malick ne s'est pas contenté de retranscrire la vie mais a réussi à en saisir toute sa complexité mais aussi sa futilité, ce qui peut donner un aspect un peu vide à l'ensemble mais qui se montre au contraire lourd de sens et justement assez bouleversant. "A quoi résume-t-on la quête d'une vie ?" nous demande Malick, car jamais la sensation de voir le cinéaste nous parler directement ne nous quittera. La résume-t-on à nos relations ? Quelles soient familiales ou amoureuses ou alors on la résume à notre réussite professionnelle ? A ce que l'on lègue ou que l'on hérite ? Finalement la vie n-est-elle pas qu'une lutte perpétuelle pour trouver sa place et la raison de sa présence, comme si l'interrogation n'était qu'un but en soi, l'intrigue dans sa forme abstraite ne commençant ici que quand le personnage s'interroge, qu'il commence à se réveiller. L'interrogation est au cœur de nos existences et ce qui est autour n'est que futilité comme nous le montre ici Malick car nous sommes incapables d'apprécier ce qui devrait être simple, que l'on cherche à compliquer ce qui est devant nos yeux alors que ça appelle au lâché prise le plus totale, une affaire de sensation et de ressenti tel que l'amour ici. On le trouve sans même savoir qu'on la trouvé ayant le regard tourné autre part. On se retrouve donc en plein milieu des obsessions du cinéaste, dans ce qui a fait son cinéma jusqu'à présent mais dans une forme plus brute et plus frontale, jamais il n'avait été aussi clair dans son message et jamais il ne s'était autant dévoilé. Beaucoup y verront dans la prétention dans sa manière de balader le spectateur dans ce morceau de vie mais au contraire sont propos est anti-prétentieux, il ne prend pas de haut et ne prétend pas savoir, il montre et met à nue en indiquant qu'il est tout aussi perdu que le reste de l'humanité proposant comme solution, la compassion. Cette volonté de mettre tout le monde au même niveau se ressent aussi dans sa manière de gérer le casting, il n'hésite pas de faire tourner des acteurs relativement connus dans des rôles de figurations, on les voit passer mais ne s'arrête pas, ils ne sont que des silhouettes. C'est un message très fort, surtout ici car il prône l'absence d'égo, personne n'est supérieur à un autre. Après pour ce qui est du casting plus concret, le tout est dominé par Christian Bale, au sommet de son charisme qui distille une performance subtile et d'un naturel assez bluffant. Ce naturel inonde d'ailleurs l'ensemble des acteurs, notamment Cate Blanchett et Natalie Portman, toute deux exceptionnelles dans des rôles pourtant courts, jamais on a l'impression de voir ses acteurs jouer un rôle mais bien de vivre leurs vies. On notera aussi la courte mais intense apparition de Imogen Poots, parfaite comme à son habitude. La mise en scène de Terrence Malick est brillante dans sa manière de retranscrire la vie, jouant avec différentes focales pour grossir certains effets, utilisations d'une GoPro pour un rendu plus granuleux pour les souvenir plus anciens et donc plus floue, il filme son oeuvre comme un palais de la mémoire parfois distordu et imprécis qui ne possède aucune linéarité et ancrage dans le temps. On passe grâce à montage habile à des plans très courts et irréels comme pour traduire l'imagination ou les souvenirs confus du personnage à des plans plus longs pour montrer ses souvenirs les plus vifs. On est donc face à une oeuvre visuelle en constante évolution, offrant des plans de toute beauté cadrés de façon audacieuse et bien pensé dans la pure tradition du style Malick. Avec en prime une photographie absolument sublime de Emmanuel Lubezki et un score musical enivrant et hypnotique qui plonge dans un état second. En conclusion Knight of Cups est une oeuvre sensationnelle et rare mais qui demande une implication totale de la part du spectateur. Il ne faut pas avoir peur de s'y laisser bercer, de savourer ses longueurs, sa sensation de vide et etc. C'est une expérience qui nous met dans un état somnambule mais dans le bon sens du terme, on est lové par elle à la fois émerveillé mais calme. Terrence Malick à réussi le pari fou de reproduire un morceau de vie, d'en trouver sa nature en à peine 2h et de l'exposer de manière pure dans tout ce qui fait son ambivalence, ses réussites comme ses échecs. Ce n'est donc pas à un film que l'on assiste et il peut au final difficilement être pris en temps que tel, il est si peu tout en étant tellement, à la fois dense et incroyable et peut importe comment on l'appelle, oeuvre, expérience de cinéma, de vie, une chose est sûr c'est qu'elle n'aura probablement jamais son pareil. Précieux et indispensable.
Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

141 abonnés 543 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 31 décembre 2015
Malick filme Rick, homme à la dérive pour époux éternel en quête de nouveauté ou fils perdu dans les relations avec un mauvais père, absent et loin de tout, surtout de sa famille. Oui, ce « Knight of Cups » n’échappe pas à la règle des longues et tortueuses interrogations humanitaires sur fond de désert brûlant ou de plage à perte de vue, avec ses acteurs se promenant dessus, pieds nus, lavés de tout soupçons. N’échappant pas non plus à la règle des monologues, intéressants de prime abord car relatant des vérités que peuvent endurer les amoureux d’une époque puis d’un instant, épuisants car cela ne fait que de se répéter, telle l’interminable queue du serpent qui tente d’être avalée, avant d’être ensuite rejetée par morceaux. On aime regarder une oeuvre de Malick. C’est un savoureux débat sur l’être humain et ses questionnements, sur ses capacités à être (ici) oui ou non fidèle à un autre. Ce qu’il y’a d’aussi remarquable et de saisissant chez ce réalisateur, c’est sa capacité à se renouveler dans sa réalisation, de proposer autre chose à chacun de ses films, même si ces derniers manquent douloureusement d’originalité et qu’on ne s’y retrouve même pas, parfois… Mais on ne va pas seulement observer un travail contemporain de Malick juste pour son goût des causeries philosophiques longitudinales ou pour son sens moderne des angles, non, non… On y court pour ses interprètes, pour les voir s’exprimer d’une nouvelle manière, comme si ils avaient mué et qu’une nouvelle peau leur avait poussée d’un rôle à l’autre. Si l’oeuvre en question ne parvient pas à se renouveler, faisant vivre un enfer confus, allongé à l’extrême et surtout trop babillard lorsque les trente dernières minutes sonnent le coup d’envoi, cette manière de prolonger les palabres peut être considéré comme un art assez passionnant… Alarmant d’ennui lorsqu’il y’en a trop, certes, mais assez bien ficelé dans son intégralité. Ou l’impression de remplir le vide avec du vide, de ne proposer qu’un recyclage d’idées et de paroles, constant et sans limites, qui ne diffère que d’un lieu et que d’un visage. Ou le visage d’un actrice. Blanchett se révèle toujours aussi lumineuse, délicate et surtout flamboyante, on regrette de la voir partir et de ne la voir revenir qu’une poignée de (précieuses) secondes, même si la place n’est pas gâchée. Portman fait son apparition et elle possède, elle aussi, une pure et vraie force. Antonio Banderas semble être présent juste pour s’amuser et pour balancer des nanas à la flotte; son rôle est quasiment transparent, le spectateur l’oubliant aussi vite qu’il l’a vu. Transparent, comme les propos d’un film qui ne sait pas quel genre se donner, qui pose une liste imposante de questions pour ne jamais y répondre. On ne retient pas grand chose de cet errement ennuyeux, sinon de certains propos sur l’attachement de deux personnes entre elles ou d’un père avec son fils. Mais surtout pas d’un soi-disant lien entre deux frères : Wes Bentley joue très mal, sa composition est réduite au débile de service ou à la honte de famille, il n’est en aucun cas développé, cela laisse un avant-goût de gâchis, qui se propagera vers certains autres rôles, moins précieux encore. Aisé d’apprécier le « retour » d’un Brian Dennehy en forme, dont la performance fait plaisir à voir (et à entendre, car sa voix est toujours aussi scabreuse). Une oeuvre qui a du mal à satisfaire, des propos parfois beaucoup trop plongés dans un flou philosophique incompréhensible et indescriptibles… Un réalisateur dont on connaît le talent, mais qui terminera sa carrière dans l’expérimentation. Pas forcément navrant. Juste bien décevant.
Dorian M.
Dorian M.

53 abonnés 11 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 14 janvier 2016
Knight of Cups arrête le temps, un instant, pour se concentrer sur la condition humaine, et le mal-être universel qui nous a tous déjà emportés, au moins une seconde.
CritikcinéFr
CritikcinéFr

23 abonnés 54 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 janvier 2016
Septième long-métrage du célèbre Terrence Malick, « Knight of Cups » sort dans un presque total anonymat en cette fin d'année 2015. Nouveau trip sensoriel, nouvelle voie vers la spiritualité, Terrence Malick continue et achemine son idée jusqu'au bout : celle d'un film sans narration.

Difficile d'étoffer un peu plus le synopsis de « Knight of Cups » qui n'est pas un film construit comme les autres. Pour en comprendre toutes (ou presque) les facettes, je m'appuierais sur les deux derniers films du réalisateur, à savoir « A la Merveille » et « The Tree of Life ».

Avec « The Tree of Life », Malick avait surpris son public et créé une énorme controverse. Trop prétentieux pour les uns, chef-d'oeuvre d'une pureté incomparable pour les autres, « The Tree of Life » avait quand même raflé la Palme d'Or au festival de Cannes. Le film présentait la vie d'une petite famille du Texas qui allait subir la perte d'un de ses trois garçons. A travers ce drame familial, Malick glissait discrètement la création du monde, le début de la vie, le temps des dinosaures, etc... Un élan religieux, visuellement magnifique, mais qui n'a pas été du goût de tout le monde. « The Tree of Life » marquera le début d'une nouvelle ère dans la filmographie de Terrence Malick, l'abandon d'une narration propre et le début d'une odyssée visuelle pleine de sens et de philosophie.

Après cette Palme d'Or obtenu en 2011, Terrence Malick revient en 2013 avec « A la Merveille », histoire d'amour impossible, parsemé d'obstacles et de souffrances. Avec Ben Affleck, Olga Kurylenko et Rachel McAdams au casting, Malick nous parle de la difficulté d'aimer et des sacrifices qui doivent être faits pour vivre le grand amour. Comme pour « The Tree of Life », Malick casse sa narration et fait beaucoup parler ses personnages en voix-off. Et comme pour « The Tree of Life », « A la Merveille » est très controversé même si ses défenseurs se font un peu moins entendre.

C'est dans cette continuité filmique que le réalisateur américain décide de réaliser « Knight of Cups ». Ce dernier film partage beaucoup de similitudes avec les deux films précédemment cités. Véritable quête de l'émotion par l'image, les trois films de Malick dégage chacun un sentiment différents. Si « The Tree of Life » parlait beaucoup d'amour à travers la famille qu'il mettait en scène, le concept qui en ressortait indéniablement était la vie. De la même manière, « A la Merveille » était lui un véritable hymne à l'amour. Pour « Knight of Cups », malgré la présence irréfutable d'amour et de vie, il ressort une profonde mélancolie mais surtout l'idée de la mort de l'être.

« Knight of Cups » est un chemin rectiligne bien tracé qui mène droit aux enfers. Impossible de s'échapper, impossible de fuir, les abysses nous attendent. Nous sommes aux côtés de Rick, l'archétype de l'homme sans espoir, sans but, et qui ne parvient pas à donner de sens à sa vie. Les déboires, l'alcool, la drogue, les tentations, le sexe, l'on fait quitter son chemin, celui du prince d’Égypte dans la quête de sa perle. Découper en chapitres nommés (Le jugement, la liberté, etc...), « Knight of Cups » devient un voyage spirituel tel un livre lu à haute voix par les différents protagonistes. Mais ce périple est ténébreux pour nous spectateur, parsemé d'incompréhensions, de questionnements et de lassitudes. Réfléchir et vouloir tout assimiler sur le sens de ce film serait une erreur. « Knight of Cups » est sensoriel et doit être vécu pour être pleinement apprécié.

Longues tragédies de 2h15, « Knight of Cups » traduit en français par le « chevalier des coupes », est une accumulation de voix qui résonnent dans nos têtes d'observateurs. Des paroles, des murmures qui nous posent sans arrêt des questions sur la vie, le pêcher, l'amour ou tout autre aspect religieux de l'existence. Avec cette particularité de mise en scène en voix-off, de pseudo narration, Malick provoque des sentiments à la fois mélancoliques mais aussi un espoir de pouvoir raccrocher les rails et redonner sens à notre vie (ou plutôt à celle de Rick même si on ne sait plus trop). Pour y parvenir Rick s'accroche aux femmes et à l'amour. Il vivra plusieurs relations différentes mais ne soignera jamais son mal intérieur. Son incapacité à aimer (sujet déjà beaucoup traité dans « A la Merveille ») le rempli de remords.

La suite sur Critikciné
Mephiless s.
Mephiless s.

65 abonnés 697 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 janvier 2016
J'ai toujours apprécié le travail de Terrence Malick, j'apprécie beaucoup son approche de l'expérimentation au cinéma. Du coup j'ai aussi aimé Knight of Cups, même si c'est clairement l'un de ses moins accessibles. Il n'y a presque aucune narration, il pousse la contemplation et la métaphysique à l'extrême. Mais c'est vraiment magnifique, comme tout ses films! Les plans sont soignés, la photographie léchée, certains passages sont superbes et très lyriques.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 13 janvier 2016
J'ai découvert Terrence Malick avec ce film et c'est un gros mur d'incompréhension... Les images ne sont pas désagréables à regarder, ni les dialogues à écouter, mais toutes les séquences se suivent sans que l'on ne saisisse aucune évolution cohérente dans le récit. Peut-être que c'est trop conceptuel pour moi, mais le résultat est là: le message du film est dilué dans une succession d'images dignes de clips publicitaires et de dialogues creux et répétitifs sur le sens de la vie... Et quel dommage d'avoir réduit Natalie Portman à une futile apparition de quelques minutes.
Housecoat
Housecoat

129 abonnés 392 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 13 janvier 2016
Knight of Cups du très rare Terrence Malick, dont les apparitions doivent à peine plafonner la fréquence d'apparition de la comète de Halley.

Terrence Malick est un réalisateur rare mais dont le visuel est tellement marqué que ça marque pour des années. En fait, Knight of Cups a un visuel semblable à un banquet, considérez que vos yeux sont votre estomac, après ça vous êtes gavé (en bien). Une fois suffit, d'ailleurs il est très probable que je refuse de le revoir avant un sacré bout de temps, alors je le critique maintenant ou jamais.

Knight of Cups raconte...ou plutôt montre visuellement les dérives d'un homme dans le système de vie artificiel d'Hollywood. Le pauvre homme va vite oublier ses repères, et se laisser "noyer" dans la folie des fêtes de l'hédonisme.

Si il y a une chose que l'on remarque bien vite c'est que...les dialogues c'est pour les mauviettes. Terrence Malick ne fait exprimer le personnage principal uniquement à travers la voix off, et la voix off est assez rare dans ses propos étant donné qu'il ne s'exprime pas ou presque sur ce qui se passe actuellement devant nos yeux, plutôt des réflexions nihilistes gravitant autour de ce qui se passe.
Et c'est peut-être ce qui déroute le plus, car au final on peut perdre notre temps à tenter de chercher une signification à tout ce qu'il dit. plutôt qu'à observer les dérives de cet homme.

Et chercher la signification du titre et du système de chapitrage du film sous forme de tarot divinatoire déroute complètement si on n'y connaît rien à cette pratique. (Perso, connaissant la réputation de Malick, je m'attendais à un parallèle avec le Saint Graal salutaire cherché par le gars qui dérive. Quoi ? J'ouvre mon esprit à toute possibilité).

Mais en cherchant une signification à tout ceci, je me suis perdu et me suis dis que ce film m'a battu intellectuellement...et finalement, peut-être que c'est simple en vérité. Car il y a des choses tellement simple que l'on doute de la simplicité, et de toute façons, il est impossible, impossible d'avoir un seul niveau de lecture pour un film pareil, mon interprétation sera une interprétation comme une autre. Terrence Malick est visiblement un homme trop compliqué pour essayer de le comprendre en tentant de se mettre dans sa tête.

Nous voyons les dérives de cet homme travaillant à Hollywood qui nous explique au début comme une accroche:

Un roi de l'Est a envoyé son fils un chevalier, chercher une Perle
dans l'Océan à l'Ouest en Egypte. Mais le Chevalier a bu dans une
coupe qui lui a fait oublier sa quête

Et nous voyons plus tard notre homme être désigné par la carte de Tarot "Chevalier de la Coupe"
J'ignore si montrer la carte possède un double sens (je ne connais pas les règles du Tarot Divinatoire), mais on comprend directement avec les premières scènes que l'Homme est le Chevalier qui a bu à la Coupe d'Hollywood et a oublié la "Perle". Noyé dans cette vie de luxure, il se laisse happé par toute les dérives morales.

Ce que je remarque, c'est que le héros possède un étrange lien significatif avec l'eau. Que ce soit avec l'omniprésence des piscines à Hollywood, la magnifique plage, l'aquarium, des jets d'eau ludiques sortant de terre ou tout bêtement une fuite d'eau après un séisme. J'y reviendrai.

Ensuite, que ce soit sa femme, une strip-teaseuse, une parfaite inconnue ou n'importe quelle autre femme. Un lien fort se forge pour faire une brasse dans une piscine, une longue ballade sur la plage ou une excursion à l'aquarium.

Mais malgré cette étrange omniprésence de l'élément aqueux. Il forge un lien fusionnel avec des femmes, tente de recoller les morceaux avec un père grincheux et un frère tendu.

Toute cette omniprésence d'artificialité se combine avec l'incroyable façon de filmer de Terrence Malick. La caméra est constamment en mouvement derrière le pauvre homme est fait des bonds de quelques secondes dans le temps. Et les endroits visité par le personnage principal vont d'un aspect de palais royal à du luxe aseptisé. Le tout de la narration est ponctué de rares anomalies en aberration de ce que nous imaginons. Comme une femme jouant de la harpe, une femme en robe du XVIIe, une femme avec un étrange vélo d'une autre époque, ou un plan fixé sur une femme qui semble accrochée à une barre en mouvement dans des rues de ville parsemée de lumières de partout.
Un seul groupe lexical de mots me venait en regardant ce gracieux enchaînement d'images: Onirisme, rêve, irréel...

Et le film présente des plans où les enfants font une présence trop significative pour être négligée. Cet homme que nous suivons, semble porter une envie de devenir père.

Toute cette onirisme et ce festin d'images montre un homme en constante perdition malgré son apparence censée et en possession de ses moyens. Mais les lieux comme la plage, ou la nature dans des déserts ou au contact de l'eau semblent conférer à cet homme une euphorie marquée. Loin des fastes d'artificialité d'Hollywood probablement.
(Terrence Malick ne s'est jamais caché avoir une profonde admiration avec la nature).

Toutes ces informations combinés, m'ont donné ma propre interprétation de ce film.

Rick, incarné par Christian Bale, est le Chevalier qui a bu à la "Coupe" de la luxure d'Hollywood. Il se laisse happé par ce désert "d'Egypte" d'Hollywood artificiel. Le privant du bonheur et faisant de lui un homme en perdition censé chercher la moindre once de bonheur où il peut la trouver. Au point de trahir des règles morales comme le mariage, allant jusqu'à rendre sa femme malheureuse. Il se trouve perdu au point de ne même plus chercher ce dont il a besoin

"Il ne cherche pas l'amour, mais la sensation d'amour".

Son contact très profond avec l'eau démontre une envie de retrouver l'euphorie là où le Chevalier de la Coupe cherchait la Perle dans l'Océan.

La Perle représente selon moi, le bonheur qu'il cherche. Une de ses femmes avec qui une relation devient importante se trouve toujours avec lui dans l'eau. Sur cette plage au contact de cet Océan de l'Ouest.
spoiler: Mais la Perle sont-ce les femmes ou les enfants ? Veut-il être père ou renouer un lien amoureux ? Le Bonheur, de quelque forme que ce soit, c'est cela qu'il cherche. La Coupe d'Hollywood le lui a fait oublier dans cette tempête de fêtes et joyeux drilles.


Le Chevalier de la Coupe est un homme en perdition.
La Coupe est la luxure d'Hollywood.
La Perle est la quête oubliée du Chevalier.

Autre chose qui est significatif. spoiler: Il n'y a pas de "fin" dans ce film. Seule la situation et la compréhension de Rick est ce qui justifie ce festin. Un homme perdu, pas de but. Donc, pas de fin. A l'image de la quête du Chevalier de la Coupe.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 16 décembre 2015
Knight of Cups est un poème avant toute chose. Ici, il n'y a aucune narration mais elle se fait au profit d'une expérience sensorielle et psychologique. Sensorielle par les sons et surtout les images qui se composent comme des tableaux visuels composés d'un jeu de lumière époustouflant. Le jeu des images m'a littéralement plongé dans le film et d'une manière hypnotique.

Et puis il y a cette voix-off qui se superpose aux images. Elle ne les explique pas, mais elle envoûte le spectateur qui se laisse alors bercé par cette dernière et tente de trouver un sens à ce qu'il perçoit à l'écran. L'expérience psychologique se montrera à ceux traversant une étape de leur vie, vous savez quand on a l'impression d'être déconnecté de ce monde, d'y être étranger et de vagabonder. Le film plaira aux âmes qui peinent à déployer leurs ailes pour voler au dessus du monde. Pour ma part, c'est le premier film de Mallick que j'ai vu et je n'ai eu aucun problème pour rentrer dans le film. La temporalité est étalée voire éclatée, et c'est le moment présent qui prime dans Knight of Cups.

J'ai souvent entendu dire que les films de Terrence Malick, soit on aime soit on déteste. Et ca s'est confirmé pour moi, j'ai regarder par la suite Tree of Life et A la Merveille, j'ai bien aimé les deux films même si Knight of Cups me parait pour le coup plus abouti que les deux précédents. Si vous n'avez pas peur des films contemplatifs et/ou expérimentaux ; je ne peux que vous conseiller de regarder Knight of Cups...
Extremagic
Extremagic

75 abonnés 484 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 16 décembre 2015
Alors Knight of Cups je ne l'attendais pas spécialement même si la BA m'avait pas mal hypé mais vu que j'avais détesté A la merveille j'étais pas très enthousiaste, je considérais que Malick aurait mieux fait de ne pas persévéré dans ce virement radical qu'il a pris avec The Tree of Life, ou alors qu'il se mette à retravailler ses films durant 7 ans. Avec Knight of Cups c'est l'occasion de modifier mon jugement. Je suis, depuis The Tree of Life, un grand fan de Malick (disons qu'avant j'avais vu Le Nouveau Monde à 10 ans et je m'étais rarement autant ennuyé). Ce qui me plait le plus chez Malick c'est qu'il construit un énorme système théorique, historique (américano-centriste tout de même, bien qu'avec The Tree of Life il prenne un dimension différente) et métaphysique à travers ses films. Avec lequel j'adhère d'ailleurs 90% du temps. Et du coup je me disais qu'avec A la merveille il n'avait plus rien à dire parce qu'on arrive à la superficialité de l'époque contemporaine (c'est aussi pour ça que le film est si pauvre) et c'est avec Knight of Cups qu'il prend un virage qui m’émoustille ardemment (mais déjà largement entamé avec The Tree of Life). C'est marrant que je n'y ai pas pensé avant mais c'est pourtant tellement logique : Malick passe de l'individuel à l'universel, de l'histoire des USA à la métaphysique. Et Knight of Cups est la suite directe d'A la merveille parce qu'on passe de la superficialité à la spiritualité. Et ça c'est beau, et ça c'est grandiose. Et j'ai envie de lui dire pour ses films à venir "Fonce !" mais ne le fait pas à moitié. Parce que je vais y venir, à ce qui ne plaît pas chez Malick. Alors forcément ceux qui ont déjà décroché de son cinéma (s'ils y ont accroché un jour) avec The Tree of Life, n'aimeront ni Knight of Cups, et si mes prognostics sont exacts, aucun de ses films à venir (à moins qu'il essaie de boucler la boucle à un moment donné). Mais parlons plus en détail de ce film. Bien que la démarche de Malick ne puisse se comprendre que sur l'ensemble de son œuvre, un grand tout (et bon Dieu que c'est une entreprise magnifique et sans pareil, comme si tout avait déjà été prévu dès le premier jour). J'ai adoré le film, j'ai quand même des choses à lui reprocher mais je vois très bien où il veut en venir, il essaie de faire son premier film profondément spirituel, et je pense que les autres seront beaucoup plus métaphysiques quittant totalement toute forme de narration (déjà très déconstruite) pour aller vers de la pure sensation, un truc totalement expérimental sur Dieu et l'absolu, il faut se dire que The Tree of Life n'était qu'un prologue, disons, les bases pour comprendre son projet, A la merveille, le vide spirituel et la superficialité, et ici on rentre dans le Tarot, autrement dit l'individu, car le Tarot s'imagine difficilement collectivement (et je pense qu'il développera le collectif par la suite allant de plus en plus vers la cosmologie). Alors on comprend très bien que ce Knight of Cups c'est le bateleur toussa toussa, c'est même assez beau et poétique l'histoire de la perle, simplement je suis surpris qu'il ne suive pas la logique du Tarot, disons qu'en un sens c'est bien, parce qu'il réinvesti assez pertinemment je trouve la symbolique tarologique. Par contre je n'ai eu la sensation de voir le sens des cartes qu'à la toute fin de chaque partie, à la dernière phrase, et je ne suis pas d'accord avec tout (surtout L'Ermite). Et puis je n'ai pas aimé qu'il mêle le christianisme à tout ça, le concept de sacrifice n'a rien à voir avec tout ça, certains considèrent même que le film narre la vie de Jésus (j'ai pas fait gaffe) m'enfin c'est un américain... alors forcément la Bible c'est important pour lui. Parce qu'on a le sacré et de l'autre côté le "profane" enfin c'est plus compliqué que ça, mais je trouve que ça ne colle pas vraiment ensemble. Et puis la dernière partie se nomme "Liberté" et bon ça me gêne dans son système métaphysique, mais de manière plus générale cet optimisme à toute épreuve (enfin je suis optimiste mais pas dans le même sens que Malick je crois) et ça m'énerve d'avoir des points de désaccord quand je suis le mec sur presque toute la ligne. Et puis "Liberté" comme titre c'est nul, surtout quand t'as des cartes qui s'appellent Le Bateleur et Le Mat, et qui expriment la même idée je veux bien qu'on ne finisse pas sur Le Monde parce que le film est "le commencement" comme il le dit mais pourquoi tout d'un coup sortir de la symbolique tarologique ? A un moment on voit des cartes et j'ai vite vu qu'il ne fonctionnait pas avec le Tarot de Marseille du coup peut-être qu'il a des interprétations différentes et comme il recompose un parcours, je me dis que ça peut même être sa propre interprétation. Du reste j'ai trouvé le film somptueux (comme toujours, les mauvaises langues diront que c'est publicitaire et fond d'écran windows) et puis il développe de vrais effets de caméras vraiment impressionnants, il gagne vraiment en maîtrise à ce niveau là (je pense au clip en stop motion en noir et blanc, où au tremblement de terre avec un plan qui m'a littéralement fait perdre pied) et puis des plans qui m'ont fait frissonné avec cette ambiance hypnotique à mi-chemin entre le rêve et le souvenir, qui donne la sensation d'avoir déjà vécu certaines scènes (surtout sur le bord de mer avec cette lumière où j'allais en vacance quand j'étais minot). Après j'aime pas vraiment sa manière qu'il a de réutiliser des plans et de multiplier les personnages secondaires. Mais sinon j'ai trouvé les femmes somptueuses dans ce film et parfaitement bien filmées (même quand elles incarnes la superficialité). En tout cas, ce film, bien qu'emprunt de plusieurs défauts, m'a impressionné de bout en bout (la musique aussi est très belle autant dans la compo originale que dans la playlist, à plusieurs reprises j'ai pensé à Godard pour l'aspect expérimental, poétique, et par l'utilisation d'Arvo Part, forcément). Et bien que je puisse surinterpréter le devenir de la carrière de Malick, car je dois dire que c'est peut-être plus un fantasme qu'une certitude, j'ai sacrément envie qu'il prenne cette direction. Commence.
lhomme-grenouille
lhomme-grenouille

3 407 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 14 décembre 2015
Bon bah pour ma part, pour ce film là, la critique va être vite faite. Si vous connaissez bien Terrence Malick, vous n’aurez que bien peu de surprises concernant ce « Knight of Cups ». Toujours cette conception du fil narratif comme un long enchainement de plans magnifiquement esthétisés, tous reliés ensemble par une sorte d’alchimie contemplative du quotidien. Et vas-y qu’à cela je te rajoute une petite musique mélancolique et douce, le tout associé aux sempiternelles déclamations en voix-off : « Où vais-je ? Pourquoi ai-je l’impression que toute cette beauté m’échappe et m’abandonne ? Est-ce que c’est ça l’amour ? » Franchement, à force c’est tellement mécanique qu’on pourrait presque réfléchir à concevoir un générateur aléatoire de scènes pensées par Terrence Malick. Le pire, c’est qu’il est difficile de dire que le gars se la joue facile, car chacun de ses plans est vraiment magnifique. Mais bon, ces derniers temps, pour moi, c’est à chaque fois la même chose qui s’opère face aux films de cet auteur. Au départ je me dis que ça peut me suffire de m’en foutre plein les yeux – après tout c’est tellement beau – et puis plus le temps passe, plus cet aspect végétatif et redondant du propos commence à me peser ; à me peser tellement que progressivement je n’en peux plus du tout. Alors après reste la grande question : est-ce que si ce « Knights of Cups » avait été mon premier film que je découvrais de Malick, est-ce que j’aurais vécu la chose de la même manière ? Est-ce que je n’aurais pas passé outre cet aspect lancinant et évasif de l’intrigue pour apprécier et jouir de l’esthétisme jusqu’au-boutiste de l’auteur et de sa narration si singulière ? Peut-être… Sûrement même… Il est clair que l’effet de lassitude joue sur ma perception. Donc, si vous ne connaissez pas Terence Malick ou que les derniers « A la merveille » ou « Tree of Life » ne vous ont pas lassé, alors certes, tentez le coup. Maintenant, si comme moi, vous avez eu l’impression que – quand même ! – sur ces derniers films, le papy Malick avait tendance à oublier de construire des schémas narratifs pour ne s’attarder que sur son trip de photographe, alors là, pour le coup, je crains malheureusement que vous ne vous retrouviez très rapidement dans mon avis. Bah oui, c’est un peu malheureux je trouve, mais avec « Knight of Cups », Malick se contente juste de poursuivre son album photo personnel, sans autre ambition que l’esthétisme visuel et sonore, sans autre sujet d’étude que ceux qui lui sont habituels. Bref, pas de surprise, vraiment, donc il me semble que vous saurez à quoi vous en tenir si vous comptiez vous y tâter… A vous de voir…
ghisba
ghisba

7 abonnés 18 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 13 décembre 2015
wow qu'est ce que je me suis emmerdé ! de belles images certes, un Bâle à la présence impressionnante, mais sinon mammammia, je suis sorti plusieurs fois de mon enveloppe charnelle. Heureusement que toutes ces jolies filles étaient là pour me maintenir en vie.
papalou
papalou

18 abonnés 225 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 14 décembre 2015
Beau et intuitif, TM nous emmène vers le chemin de vie que nous parcourons tous linéaire ou sinueux. Il est nécessaire de construire se chemin et il nous en communiqué les émotion que Christian Bayle vit.
Les essais en amour, les rencontres, les pensées....
Il est dit en voix Off que nous reconnaissons la beauté du fait que notre âme ayant perdu ses ailes, baignait dans les "cieux", se souvient de ces moments là de nirvâna....
A voir uniquement pour les inconditionnels de TM et de son cinema non linéaire de la narration....
Moi j'aime...
Anecdote, étant arrivée en retard a la séance, nous sommes restées pour la sécance suivant....et bien revoir qq scène a été encore plus riche que notre première vue!
Ne serait il pas la le secret de ce cinema: le voir plusieurs fois!
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