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Un message mystique et chrétien fort une natation apparemment décousue, à l'image du parcours du personnage : on aimera ou on détestera. Après les 45 premières minutes assez déconcertante, la trajectoire et le message se dessinent. Remarquable !
Dans un cinéma américain de plus en plus prévisible et formaté, Terence Malik fait figure d'OVNI. Cinéaste à part, l'américain est un cas à part dont les films divisent la critique comme le public et ce n'est pas "Knight of cups" qui va déroger à la règle bien au contraire. Ce film est tellement particulier et fait appel à notre subjectivité voilà pourquoi il est tout à fait possible de détester ce film comme de l'adorer. Pour ma part j'ai été fasciné de bout en bout par ce film, véritable expérience visuelle. Terence Malik repousse les limites, multipliant les longues séquences silencieuses aux visuels très travaillés. Le film est doté d'un superbe casting et offre une superbe partition à des acteurs confirmés. On retiendra surtout Christian Bale et son visage torturé qui transmet une diversité incroyable d'émotions. La beauté de Nathalie Portman, pour ne citer qu'elle, illumine le long métrage et Terence Malik porte sur elle, et les autres figures féminines, un regard qui mêle admiration et fascination. Il parvient à capter une sorte de beauté pure et en meme temps une foule de diverses émotions qui forment un film passionnant, sans aucun compromis, une expérience unique qui se doit d’être vu.
Christian Bale est utilisé comme le danseur d'une chorégraphie désordonnée. Le film manque d'un scénario solide pour qu'on s'intéresse vraiment à l'histoire. Christian Bale marche, déambule, tout le long du film, un peu comme un pantin, ne sachant pas où aller. Le personnage est un privilégié qui n'a pas de souci financier et semble très oisif. Il a une vie un peu trop facile quand même. Le film est une succession d'images souvent d'une grande laideur. La fête tapageuse dans une villa tape à l'œil d'un magnat d'Hollywood, nous dégoûte plus qu'autre chose. On a vraiment pas envie d'être de la ... "party". On s'attend à l'arrivée de Donald Trump pour être le clou de la soirée, tant sa présence ne paraitrait pas si absurde dans cet étalage de vulgarité. On peut reprocher aussi la façon dont les personnages du film voient les femmes, une nue téléphonant sur une terrasse (quel est l'intérêt de ce passage !), d'autres dans des positions lascives dans un strip show. C'est très misogyne. Les différentes promenades du héros sur la plage avec ses différentes conquêtes sont assommantes (du déjà vu). Il ne manque plus que le coucher de soleil.
Le dernier film de Terrence Mallick est une fois de plus absolument renversant esthétiquement. Ses plans, ses cadrages et sa photographie se suffisent à eux même pour créer une œuvre métaphorique et spirituelle qu'il lui sied complètement. Pour autant Knight of Cups manque de profondeur et de légitimité dans son propos. Porté par Christian Bale le long métrage est vide de sens, centré sur l'existence répétitive d'un homme qui voit s'enchaîner des femmes sublimes, jusqu'à trouver le sens de son existence, pour enfin vivre, dans une linéarité monotone.
https://m.facebook.com/la7emecritique/
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Knight of Cups est le cheminement identique de tout ce qu'on a déjà vu auparavant chez Malick.
Cette nouvelle expérience spirituelle, composé encore une fois de ses plans mélancoliques, de ses questionnements sur soi chuchotés aux spectateurs, de ses symboliques biblique ou de ses références à des comptines pour enfant - ne prennent plus que le pas à la mélancolie de ce qu'était Terrence avant de se répéter, se répéter jusqu’à revoir les mêmes dialogues, les mêmes plans, voir les même histoires..
Terrence Malick, reviens-nous !
Cette nouvelle expérience spirituelle, composé encore une fois de ses plans mélancoliques, de ses questionnements sur soi chuchotés aux spectateurs, de ses symboliques biblique ou de ses références à des comptines pour enfant - ne prennent plus que le pas à la mélancolie de ce qu'était Terrence avant de se répéter, se répéter jusqu’à revoir les mêmes dialogues, les mêmes plans, voir les même histoires..
Terrence Malick, reviens-nous !
The Tree Of Life avait été une excellente surprise pour moi. Knight Of Cups confirme.
Une photographie sublime, une réalisation affranchie de toutes les contraintes, au service d'une anti-narration qui prend la forme de souvenirs incomplets, idéalisés, et de moments de grâce fugaces.
Superbe inventivité visuelle qui parle pour ses personnages.
Une photographie sublime, une réalisation affranchie de toutes les contraintes, au service d'une anti-narration qui prend la forme de souvenirs incomplets, idéalisés, et de moments de grâce fugaces.
Superbe inventivité visuelle qui parle pour ses personnages.
Suis-je perdu dans mon existence ? Un somnambule errant dans ce monde matérialiste. La quête de liberté est un désir insatiable de l’Homme.
Les films de Terrence Malick sont toujours un peu déstabilisants pour le novice. Ils sont toujours construit sur de longs monologues en voix off, issus des personnages du film ou d'intervenants extérieurs, dialogues décousus, propos philosophiques ou métaphysiques. Le tout soutenu par des images de nature vraiment exceptionnelle. L'intrigue du long-métrage étant souvent assez nébuleuse et soumise à l'interprétation de chacun. Cette méthode accouche assez souvent de films réussis et très poétiques à l'image de “The tree of life”. Ce dernier constitue d'ailleurs la première partie d'une trilogie achevée par ce film-ci. La seconde partie avait déjà passablement déçu, mais personnellement, même si j'y voyais un Malick en mode mineur, je l'avais plutôt appréciée. Mais, ici, je dois confesser ma très grande déception ! Si tout le décorum des films de Malick y est présent, à l'image de ces séquences où les personnages de son film se promènent dans des décors de cinéma vides, l'ensemble de cette mécanique propre au cinéaste n'habille que du vide. On cherche pendant tout le film ce que le réalisateur peut bien vouloir dire... Si d'habitude l'histoire est poétiquement absconse, ici elle juste désespérément absente ; collage incompréhensible de dialogues pompeux et d'images répétitives habitées par des personnages incolores dont la richesse du casting ne peut masquer l'inconsistance. D'ailleurs les acteurs ont l'air perdus dans leurs interprétations, à l'image de Christian Bale qui, les mains dans les poches une bonne partie du film, offre une expression monolithique qui symbolise bien un personnage qui comme le film n'a rien à dire. Ce film semble parodier jusqu'à l'absurde le style Terrence Malick pour un réalisateur qui lui paraît être en panne d'inspiration. Un long-métrage très décevant (et pourtant je suis un fan du réalisateur américain) qui n'a rien à dire et qui est loin donc d'être indispensable. Presque à fuir.
À chaud j'ai trouvé ce film passablement vain dans son propos et très auto-caricatural dans sa forme... Terrence Malick m'a donné l'amère impression d'avoir épuisé son cinéma, et c'est plus que regrettable.
Thibault F.
Mon premier Terrence Malick (défense de se moquer !), première incursion dans le monde de ce cinéaste hors du commun (peu de films à son actif sur 40 ans de carrière, des histoires déconstruites autour de la question entre foi, humain et nature...). Dans cette critique, il sera question de Knight of Cups, dernier film du maître. Cette œuvre est très difficile à résumer scénaristiquement contrairement à son visuel détonnant, hors norme où on retrouve très facilement la patte artistique du réalisateur (cette caméra fantôme qui suit les errances de nos personnages). En parlant d'errance, Christian Bale est magnifique dans cette démarche monolithique, sans l'ombre de sentiments à la limite d'un état cadavérique. Quelques clins d'œil à Banderas (très bon) et Portman auquel je n'ai jamais aimé son jeu d'acteurs. Malheureusement, le film souffre d'un récit décousu malgré cette volonté du réalisateur de nous conduire vers un objectif précis, quelques longueurs (vraiment insupportables par moment) et aucun véritable moment qui marque la rétine du spectateur. J'ose espérer que Knight of Cups est mineur dans la filmographie de Malick.
On atteint un sommet du « foutage de gueule » avec ce film de 1h58 qui n’a ni queue ni tête. On assiste à un défilé d’images (de plages, de déserts, de villes, d’aquarium, de studios de cinémas et de séance de photos de mannequins) avec une caméra qui n’arrête pas de virevolter, souvent sans dialogues mais avec une voix off d’outre-tombe qui commence par raconter l’histoire d’un roi d’Orient qui a envoyé son fils en Egypte afin qu’il trouve une perle ; les égyptiens lui offre une coupe (d’où vraisemblablement le titre ?) pour étancher sa soif : il tombe dans un sommeil profond et oublie le motif de son voyage. Cette histoire était racontée par son père à Rick (Christian Bale) que l’on voit errer, avec ou sans son frère et différentes femmes (Cate Blanchett et Natalie Portman notamment) et participer à une soirée qui a lieu dans une villa qui ressemble à un palais et où Antonio Banderas finit par plonger tout habillé dans la piscine ! Terrence Malick a le droit de faire des films [que la superbe musique d’Edvard Grieg pour « Peer Gynt » (Mort d’Aase) ne réussit pas à sauver] qui ne ressemblent à rien (il y a néanmoins une construction avec des chapitres, sans rapport avec les images) mais que ceux qui le sélectionnent en festival soient dithyrambiques à son sujet ("Terrence Malick filme l’essence de la poésie en scrutant à travers nos comportements et nos sens, les soubresauts de la transcendance. […] et fait de nos errances des chemins de vie"), sans esprit critique et sens du ridicule sont affligeants. Les spectateurs (à la louche, une bonne cinquantaine) n’ont pas arrêté de sortir au cours de la projection… Ce fut d’ailleurs ma principale motivation de rester dans la salle ! .
C'est une expérience et bien plus qu'un simple film, qui conclut avec brio une trilogie existentialiste hors du commun. un film chaudement recommandé, vu la beauté esthétique qui y règne et la sagesse scénaristique dont Terrance Malick a fait part, ce qui laisse, parfois, suspicion quant au fait qu'il soit le fils illégitime de J-P Sartre.
Une errance onirique qui la narration être explosé et sa temporalité déformer pour donner de l'importance a chaque scène. Un film qui fait réfléchir sur la solitude métaphysique et parvient à nous montrer l'enchantement du monde. Après on aime ou on aime pas
Raphaël O
Ce film n'est qu'une succession de plans sans rapport les uns avec les autres. Le récit est incompréhensible, ennuyeux et soporifique, et ne compte pas plus de 3 répliques pour Christian Bale. Les quelques beaux mais trop rares paysages sont loin d'être suffisant pour compenser quoique ce soit. Bref, une bouse prouvant cette fois-ci que Malick, qui a définitivement paumé son talent de réalisateur, a pété une durite en plus de continuer à se regarder filmer, admiratif de lui-même.
La touche Malick est bien là,images sublimes et réalisation hypnotique mais à l'image du héros on erre dans cette orgie visuelle en quête d'un sens pas forcément là...
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