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    Knight of Cups
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    2,6
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    128 critiques spectateurs

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    Jonathan N.
    Jonathan N.

    13 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 novembre 2015
    L'un des films les plus naze que j'ai jamais vu. Une longue, très longue, trop longue torture qui dure deux heures.
    Un film vide, sans réel histoire, rien.. même pas de dialogues.. Ennuyeux à mourir. De la masturbation de cerveau pour bobos pseudo-intellectuels
    En me forçant énormément, je n'ai pu voir qu'une heure du film avant de partir de la salle avec mon ami et déranger tout le rang tellement c'était insupportable à suivre.
    À éviter de toute urgence!
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Une mise en scène brillante, conceptuelle aux images magnifiques, cependant, le film se répète et tire sur la longueur. De bonnes choses et d'autres beaucoup moins réussies, entre grandes richesses et pauvretés extrêmes, croyances chéretiennes et naissance du monde, Terrence Malick nous noie, comme dans "Tree of Life", dans une proposition brouillon, excessive et soporifique. L'ensemble aurait pu faire un excellent film d'une heure ou une nouvelle pub pour "Eau Sauvage", ou sur les belles propriétés d'Hollywood. Un montage incroyable, un repérage immense et une photo sublime qui ne sauvent pourtant pas le bateau qui s'enfonce dans un chapitrage trop ambitieux sur la durée.
    dominique P.
    dominique P.

    836 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 novembre 2015
    Un des pires films que j'ai vus !
    Une vraie arnaque.
    Ce n'est que du remplissage inutile, des choses superficielles, tout est complètement sans intérêt dans ce film.
    Les deux actrices connues qui sont sur l'affiche on les voit chacune à peine 10 minutes.
    Un film vide, long, superficiel, ennuyeux, absolument ridicule.
    En plus il est mal distribué, j'ai dû aller le voir dans un cinéma de quartier et sur 9 personnes présentes dans la salle, 3 sont parties tellement ce film est futile.
    Capitaine WILLARD
    Capitaine WILLARD

    8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Terrence Malick, réalisateur incontournable pour tous les cinéphiles, nous offre un film décevant dans lequel il aborde de nombreux thèmes tels que la quête de sens, la souffrance engendrée par la multiplication des plaisirs et le luxe, l'amour, la mort et la liberté. Des thèmes philosophiques donc mais peu originaux. Une fois de plus, Malick se regarde filmer et se caricature. Il transporte le spectateur dans un tourbillon d'images sublimes certes, mais qui ne parviennent pas à captiver le spectateur jusqu'à la fin. Quant à la prestation des acteurs, celle-ci demeure transparente car le cinéaste ne s'y attarde guère.
    Enfin, après la séance, l'on sort accompagné d'un douloureux mal de crâne puis l'on regrette le grand Malick d'antan, celui de la ballade sauvage et des moissons du ciel, capable à l'époque de nous étonner.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Les errances d’un scénariste désabusé à travers la Cité des Anges, ses femmes et ses vices, constituent le sujet du dernier film de Térence Malick, seulement 2 ans après « A la merveille » deuxième opus de sa trilogie existentielle, inaugurée par « The Tree of Life ».
    Christian Bale, trentenaire mutique et esseulé, croise Cate Blanchett, Freida Pinto, Antonio Banderas, Natalie Portman dans ce qui apparait comme la dernière fantaisie d’un réalisateur qui signe là le plus grand ratage de sa carrière.
    Envoûté par le souvenir des précédents bijoux contemplatifs de Malick, ou attiré par le sujet intéressant (mais maintenant un peu galvaudé) qu’est l’industrie du cinéma, le spectateur peut être mu par un enthousiasme, à priori, qui le mène à pousser les portes de la salle. Il ne devrait pas, voici pourquoi :
    Malick commet l’exploit d’associer au clichés hollywoodiens et du cinéma réflexif, mis en abîme aux clichés de son propre cinéma, tendus entre panthéisme new-age et relans chrétiens (les références bibliques plus qu’appuyées, le Buisson Ardent). Bale, qui n’a reçu aucune directive de la part de Malick, tente tant bien que mal (et plutôt mal) de naviguer à vue dans cet océan de poncifs pseudo mystiques atterants, ponctués de sentences tellement creuses et basiques qu’elles font passer la philosophie du comptoir au sol jonchés de miettes de cacahuètes.
    Visuellement, le film qui suinte l’auto-satisfaction artistique, ne fait que parodier la dimension cosmique qui faisait la magie de « Tree Of Life », avec cet inspide défilé d’images du désert, qui sont à la beauté du monde, ce que les dialogues presque inexistants, sont à la prose poético-philosophique.
    Le film est un conglomérat de personnages insignifiants (relief quasi nul du héros) et l’interchangeabilité des rencontres féminines oscillant entre innocence feinte (les innombrables jeux d’enfants amoureux finissent par lasser) et sagesse sensuelle (la mystique pour les Nuls dispensé par une jeune stripteaseuse blonde), permettent de douter de la pertinence et de l’intérêt d’un film, naufrage narratif et visuel à l’exaspérante redondance.
    Un regrettable accident de parcours, qui réactualise une limite entre cinéma d’auteur (au sens noble du terme) et grandes stars hollywoodiennes (on voit mal Christian Bale nous délivrer le sens de la vie entre deux gorgées de martini au Wilshire), qui nous rappelle une version longue de l’inoubliable pub Chanel n°5 commise par Brad Pitt.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 novembre 2015
    Dès les premières minutes, j'ai senti que ce film n'allait pas me plaire. Je suis restée pendant la totalité du film mais je n'aurais pas du, je n'ai fait que perdre mon temps et me mettre de mauvaise humeur.
    ce fim est creux, sans intérêt, le réalisateur se considère au dessus des autres et se permet de nous infliger deux heures de non sens. La façon dont le film est tourné donne le tournis, il n'y a aucun dialogue, on ne comprend pas le lien entre les acteurs.
    Je suis amatrice de films alternatifs mais celui-ci n'en fait même pas partie tant il est dénué d'intérêt.
    Seuls les paysages de Los Angeles sont beaux.
    Fuyez ce film.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    Terrence Malick est un réalisateur dont il faut accepter que l'énigme constitue le cœur et l'essence même de sa création. Il fabrique des sortes de longs fleuves cinématographiques où il faut accepter de se laisser porter, comme dans un songe où la vraisemblance et la vérité s'enfuient et se retrouvent progressivement dans un flux somptueux d'images et de sonorités. Après le non moins raté voire malhonnête "A la merveille", Terrence Malick propose un film qui renoue avec le génie poétique et hypnotique de "Tree of Life". Rick, dont on pressent un drame familial dont il peine à se remettre, a perdu la parole, et à défaut de s'exprimer, il se cherche dans une quête quasi désespérée de l'Amour. C'est un homme riche, évidemment beau, qui fréquente les milieux huppés et branchés ; il y rencontre des femmes magnifiques, habillées comme des princesses, qui toutes, finissent par se détourner de lui, tant son impossibilité d'amour est pesante. Car Rick incarne la mélancolie dans ce qu'elle a de plus sombre, et à la fois, de plus extatique. La caméra transporte le spectateur dans les méandres de son esprit où les paysages, les villes, et la mer, très présente, se fondent dans un tourbillon de musique. Malick a réalisé un film véritablement symphonique. La photographie, la lumière, le son, le montage sont parfaits. Rien ne semble échapper à l'auteur qui se perd pourtant lui-même, consciemment, dans ses propres mystères. Le steadycam poursuit ainsi son héros de manière obsessionnelle, à la façon du pendule de Foucault où le temps ne s'arrête plus. L'image est proprement enivrante, générant avec elle, une fuite en avant de sensations, de vitesse et de de beauté. Tout va terriblement vite, et pourtant, malgré ces plongées impressionnistes et existentielles dans la sève du monde, le temps finit par se suspendre, faisant éclore soudain, une possibilité de bonheur, comme une respiration au milieu de ce magnifique récit d'amour et de vie.
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2015
    La narration très particulière des films de Malick est perturbante – car si différente de tout ce que l’on voit ailleurs – mais elle n’est pas absente. La manière de filmer de Malick a un sens : faire de l’écran de cinéma l’esprit du personnage principal Rick, où jaillissent les souvenirs et qui sont autant d’images pour le spectateur. Les mouvements de caméra épousent cette « forme mémorielle » du jaillissement, avec un champ qui se déplace en permanence, comme une traversée des souvenirs, progressant souvent vers un horizon dont le point de fuite est le soleil. Ce mouvement fait bien entendu sens avec la quête d’absolu des personnages malickiens, cherchant à atteindre un idéal inaccessible. Les images sont hétéroclites car leur montage n’obéit pas à la raison mais semble d’abord nourri par l’inconscient et les sensations de Rick. Les plans sont associés entre eux non pas par des impératifs narratifs dictés arbitrairement par un narrateur mais par le flux des souvenirs, qui sont liés tels des associations d’idées par des similitudes de texture, d’ambiance, de reflet, d’atmosphère.
    Cette manière de concevoir un film est d’abord une recherche esthétique et formelle extrêmement élaborée, que Terrence Malick poursuit de film en film, chaque fois plus proche de l’abstraction. C’est d’une beauté inouïe et sans équivalent dans toute l’histoire du cinéma. Avec « Knight of cups » on est une fois de plus ébloui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 septembre 2015
    Qu'est ce qu'il est difficile de mettre une note a un tel film ....
    Knight of cups est un film expérimental, pas parcequ'il essaie de nouvelles choses mais Parceque regarder ce film, c'est vivre une expérience incroyable: au cours de ces deux heures de films, la caméra de terrence malick suis le personnage interprété par Christian Bâle au cours d'une "quête de réponses" métaphysique. Le personnage principal n'a que très peu de texte, comme le reste des personnages du film et le film est accompagné de voix of; même quand les personnages parlent à Christian Bâle, le réalisateur décide de couper le son du dialogue de tel façon que nous soyons distants des personnages autant que l'est le personnage principale. En effet, celui ci est comme un fantôme planant au dessus du film et passant le plus clair de son temps à être perdus et à nous parler en voix of . Car oui, Knights of cups contient des dialogues d'une profondeurs inouïes et à plusieurs moments pendant la sceance j'ai voulut noter certaines phrases. Ce film est comme un livre de philosophie filmé. Mais pas filmé de n'importe quelle façon : ici, malick nous livre, comme à son habitude, un véritable chef d'œuvre visuel remplis de symbolisme (les vagues symbolisant l'éternel recommencement, la place de l'eau dans le film, etc ....) et de plans plus beaux les uns que les autres. Les acteurs sont donc totalement libres dans ce film ou les images ne sont parfois reliés que par une voix of. Christian Bâle nous offre un personnage perdus et pleins de questions existentielles avec brio et tous les autres acteurs secondaires sont tout aussi excellent. La musique est présente, mais n'est pas là pour rajouter des émotions, car le film ne propose pas vraiment des émotions très forte. La musique accompagne l'action très simplement et très sobrement.
    Cependant je finirais par une remarque: ce film ne pourra pas plaire a tous les publiques, en effet il est à l'image de son personnage principale, déconstruit et les idées lui viennent dans un désordre parfaitement bien organisé.

    Voilà, Knights of cups est donc une expérience incroyable et qui vaut le coup d'œil même si ce n'est que pour essayer quelquechose de trop rare : du cinéma beau, profond, lent et magistrale !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Etant extrêmement bon public, c'est la première fois dans ma vie que je quitte, plutôt fuis la salle de cinéma en courant au bout de 30min de souffrances, de scènes sans queue ni têtes, de voix off qui ne veulent rien dire, et des images qui vous donnent le vértige ( il y a même une femme dans le public qui disait à son mari qu'elle vomirai si elle restait une minute de plus dans le film).
    voila , extrêmement déçu de ce film qui malgré les bons acteurs et un bon réalisateur ( j'aime bcp Terrence Malick) est une énorme daube. A eviter comme la peste.
    John Henry
    John Henry

    105 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2015
    Terrence Malick c'est un artiste. C'est un homme qui a quelque chose à dire, une manière de le montrer, qui construit et déstructure ses propres démons. Knight of cups c'est une oeuvre vaporeuse, incandescente. Pas de récit, pas vraiment de trame narrative, des indices, disséminés et une impression nébuleuse, entre ces mouvements de caméra, cette présence obsédante et pourtant effacée de Christian Bale, l'absence de sa propre vie, la traversée par des corps émouvants dans leur beauté. On ne s'amuse pas chez Terrence Malick, on ne se distrait pas, on traverse une épreuve, on regarde, on se remplit de ce qui nous traverse et on laisse décanter, lentement. Et à la fin, on réalise enfin, un peu, à peine, ce que ce Knight of cups signifie. Et alors l'émotion nait et s'ouvre comme un pétale au lever du jour.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Autant commencer par ce qui va : soyons honnêtes, visuellement on ne peut rien reprocher à ce film. Les images sont magnifiques et parviennent laborieusement à nous maintenir éveillés (souvent...).
    Par contre en ce qui concerne le scénario, les dialogues, le jeu des acteurs, le montage et j'en passe, Terrence Malick balance à la figure ce qu'il considère comme un film, une parodie d'art contemporain. On passe deux longues heures à suivre un Christian Bale aussi morne et perdu que nous autres pauvres spectateurs, d'un bout à l'autre de la Californie, en attendant de voir les stars promises au casting. Les dialogues sont au mieux ineptes sinon inexistants, si ce n'est bien-sûr pour les commentaires en off dont le contenu n'a rien à envier au mur Facebook d'une gamine de 12 ans.
    Bref, une arnaque, un faux film d'auteur ou comment gâcher 2 heures et 10€.
    À EVITER ABSOLUMENT !
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2015
    Alors Knight of Cups je ne l'attendais pas spécialement même si la BA m'avait pas mal hypé mais vu que j'avais détesté A la merveille j'étais pas très enthousiaste, je considérais que Malick aurait mieux fait de ne pas persévéré dans ce virement radical qu'il a pris avec The Tree of Life, ou alors qu'il se mette à retravailler ses films durant 7 ans. Avec Knight of Cups c'est l'occasion de modifier mon jugement. Je suis, depuis The Tree of Life, un grand fan de Malick (disons qu'avant j'avais vu Le Nouveau Monde à 10 ans et je m'étais rarement autant ennuyé). Ce qui me plait le plus chez Malick c'est qu'il construit un énorme système théorique, historique (américano-centriste tout de même, bien qu'avec The Tree of Life il prenne un dimension différente) et métaphysique à travers ses films. Avec lequel j'adhère d'ailleurs 90% du temps. Et du coup je me disais qu'avec A la merveille il n'avait plus rien à dire parce qu'on arrive à la superficialité de l'époque contemporaine (c'est aussi pour ça que le film est si pauvre) et c'est avec Knight of Cups qu'il prend un virage qui m’émoustille ardemment (mais déjà largement entamé avec The Tree of Life). C'est marrant que je n'y ai pas pensé avant mais c'est pourtant tellement logique : Malick passe de l'individuel à l'universel, de l'histoire des USA à la métaphysique. Et Knight of Cups est la suite directe d'A la merveille parce qu'on passe de la superficialité à la spiritualité. Et ça c'est beau, et ça c'est grandiose. Et j'ai envie de lui dire pour ses films à venir "Fonce !" mais ne le fait pas à moitié. Parce que je vais y venir, à ce qui ne plaît pas chez Malick. Alors forcément ceux qui ont déjà décroché de son cinéma (s'ils y ont accroché un jour) avec The Tree of Life, n'aimeront ni Knight of Cups, et si mes prognostics sont exacts, aucun de ses films à venir (à moins qu'il essaie de boucler la boucle à un moment donné). Mais parlons plus en détail de ce film. Bien que la démarche de Malick ne puisse se comprendre que sur l'ensemble de son œuvre, un grand tout (et bon Dieu que c'est une entreprise magnifique et sans pareil, comme si tout avait déjà été prévu dès le premier jour). J'ai adoré le film, j'ai quand même des choses à lui reprocher mais je vois très bien où il veut en venir, il essaie de faire son premier film profondément spirituel, et je pense que les autres seront beaucoup plus métaphysiques quittant totalement toute forme de narration (déjà très déconstruite) pour aller vers de la pure sensation, un truc totalement expérimental sur Dieu et l'absolu, il faut se dire que The Tree of Life n'était qu'un prologue, disons, les bases pour comprendre son projet, A la merveille, le vide spirituel et la superficialité, et ici on rentre dans le Tarot, autrement dit l'individu, car le Tarot s'imagine difficilement collectivement (et je pense qu'il développera le collectif par la suite allant de plus en plus vers la cosmologie). Alors on comprend très bien que ce Knight of Cups c'est le bateleur toussa toussa, c'est même assez beau et poétique l'histoire de la perle, simplement je suis surpris qu'il ne suive pas la logique du Tarot, disons qu'en un sens c'est bien, parce qu'il réinvesti assez pertinemment je trouve la symbolique tarologique. Par contre je n'ai eu la sensation de voir le sens des cartes qu'à la toute fin de chaque partie, à la dernière phrase, et je ne suis pas d'accord avec tout (surtout L'Ermite). Et puis je n'ai pas aimé qu'il mêle le christianisme à tout ça, le concept de sacrifice n'a rien à voir avec tout ça, certains considèrent même que le film narre la vie de Jésus (j'ai pas fait gaffe) m'enfin c'est un américain... alors forcément la Bible c'est important pour lui. Parce qu'on a le sacré et de l'autre côté le "profane" enfin c'est plus compliqué que ça, mais je trouve que ça ne colle pas vraiment ensemble. Et puis la dernière partie se nomme "Liberté" et bon ça me gêne dans son système métaphysique, mais de manière plus générale cet optimisme à toute épreuve (enfin je suis optimiste mais pas dans le même sens que Malick je crois) et ça m'énerve d'avoir des points de désaccord quand je suis le mec sur presque toute la ligne. Et puis "Liberté" comme titre c'est nul, surtout quand t'as des cartes qui s'appellent Le Bateleur et Le Mat, et qui expriment la même idée je veux bien qu'on ne finisse pas sur Le Monde parce que le film est "le commencement" comme il le dit mais pourquoi tout d'un coup sortir de la symbolique tarologique ? A un moment on voit des cartes et j'ai vite vu qu'il ne fonctionnait pas avec le Tarot de Marseille du coup peut-être qu'il a des interprétations différentes et comme il recompose un parcours, je me dis que ça peut même être sa propre interprétation. Du reste j'ai trouvé le film somptueux (comme toujours, les mauvaises langues diront que c'est publicitaire et fond d'écran windows) et puis il développe de vrais effets de caméras vraiment impressionnants, il gagne vraiment en maîtrise à ce niveau là (je pense au clip en stop motion en noir et blanc, où au tremblement de terre avec un plan qui m'a littéralement fait perdre pied) et puis des plans qui m'ont fait frissonné avec cette ambiance hypnotique à mi-chemin entre le rêve et le souvenir, qui donne la sensation d'avoir déjà vécu certaines scènes (surtout sur le bord de mer avec cette lumière où j'allais en vacance quand j'étais minot). Après j'aime pas vraiment sa manière qu'il a de réutiliser des plans et de multiplier les personnages secondaires. Mais sinon j'ai trouvé les femmes somptueuses dans ce film et parfaitement bien filmées (même quand elles incarnes la superficialité). En tout cas, ce film, bien qu'emprunt de plusieurs défauts, m'a impressionné de bout en bout (la musique aussi est très belle autant dans la compo originale que dans la playlist, à plusieurs reprises j'ai pensé à Godard pour l'aspect expérimental, poétique, et par l'utilisation d'Arvo Part, forcément). Et bien que je puisse surinterpréter le devenir de la carrière de Malick, car je dois dire que c'est peut-être plus un fantasme qu'une certitude, j'ai sacrément envie qu'il prenne cette direction. Commence.
    Dorian M.
    Dorian M.

    47 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    Knight of Cups arrête le temps, un instant, pour se concentrer sur la condition humaine, et le mal-être universel qui nous a tous déjà emportés, au moins une seconde.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2015
    Si l'on considère The Tree of Life, A la merveille et Knight of Cups comme une trilogie, le dernier cité peut être considéré comme le plus accessible, façon de parler tant Terrence Malick semble de plus en plus enfermé dans un monde hermétique où l'on ne communique plus (pas de dialogues mais des voix off) mais où l'on tente de communier avec la nature via une spiritualité toujours présente mais bien moins pesante que dans ses deux opus précédents. Le réalisateur semble avoir totalement abandonné l'idée de se plier à tout schéma narratif et Knight of Cups n'est que bribes et fragments de l'existence d'un quadragénaire perdu dans un vide existentiel profond. Ce qui n'empêche pas de croire de manière théorique en l'amour (il faut dire que les actrices sont toutes splendides de Cate Blanchett à Natalie Portman en passant par Frida Pinto et Teresa Parker) et surtout au pouvoir régénérateur de de l'eau : on ne compte les plans aquatiques, océan ou piscines. Ce qui est un peu nouveau c'est l'environnement urbain, délabré (L.A) ou grotesque (Las Vegas) comme paysages extérieurs correspondant aux tourments intérieurs de son personnage principal, un Christian Bale réduit à jouer les utilités, ce qu'il fait avec élégance, cela n'est pas contestable. Il y a de la magie et de la poésie dans le cinéma de Malick mais aussi le sentiment que son message ne passe plus que par une forme conceptuelle, abstraite, contemplative et énigmatique. Comme un prolongement du no man's land ontologique des films d'Antonioni.
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