Knight of Cups
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128 critiques spectateurs

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Le film d'Ariane
Le film d'Ariane

80 abonnés 179 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 7 décembre 2015
J'ai adoré tous les films de Malick jusqu'au "Nouveau monde" et je considère même "The thin red line" comme l'un des dix plus beaux films de ma vie. "Tree of life" m'avait subjuguée dans sa partie familiale mais rendu dubitative dans son chapitre métaphysique. "À la merveille" m'avait laissée au bord et celui-là me déçoit aussi. Le scénario de ce dernier opus est à peu près irracontable. On y voit un scénariste hollywoodien traîner sa silhouette fatiguée de fêtes orgiaques en soirées décadentes, enchaîner des relations vaines et compliquées avec des femmes plus canons les unes que les autres dans des villas luxueuses et s'interroger sur le sens à donner à sa vie. Les voix off se mélangent, on ne sait plus trop qui s'exprime ni qui répond à qui… On devine une famille dysfonctionnelle, un frère disparu, un autre visiblement traumatisé, un deuil mal digéré … Les dialogues sont quasi inexistants, on en perçoit parfois quelques bribes selon une logique que je n'ai pas comprise. Alors bien sûr, comme à chaque fois chez Malick, les images sublimes succèdent aux plans somptueux. Les cadres sont hyper travaillés sans donner l'impression de l'être et les comédiens filmés comme des œuvres d'art. Christian Bale, Cate Blanchett et Natalie Portman sont magnifiques et ont d'ailleurs déjà signé pour le prochain film du maître. Bercée par la musique omniprésente, j'ai regardé ces tableaux mouvants en laissant mes pensées divaguer tout en espérant très fort que les prochains films de ce réalisateur hors-norme retrouveront vite plus de consistance.
#knightofcups #terrencemalick #christianbale
Amaury F
Amaury F

27 abonnés 151 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 20 août 2016
Que l'on aime ou non le style très contemplatif de Terrence Malick, il est impossible de nier que son oeuvre a marqué le septième art. The Tree of Life était à mon sens un film incroyable, La Ligne rouge et Le Nouveau monde étaient tout aussi magnifiques... Il me tardait donc de découvrir son nouveau long-métrage. Cependant, ce que je craignais après son décevant A la merveille semble se confirmer avec Knight of Cups : Malick est en train de me perdre ! En effet, ce dernier semble s'être radicalisé dans sa veine sensible et abstraite, entamée depuis The Tree of Life. Il a totalement abandonné l'idée de narration classique (voire de scénario), préférant filmer sensations, des états d’âme... Certes, ce parti pris n'est pas inintéressant et c'est d'ailleurs ce qui rend ce long-métrage aussi unique, seulement voilà, ne rien raconter ou presque pendant deux longues heures finit par être insupportablement redondant. C'est ainsi que nous suivons un Christian Bale quasiment mutique dans une sorte d'interminable errance existentielle... Alors, ceci dit, il n'empêche que le film est d'une beauté formelle assez ahurissante et que certains moments de grâce nous happent littéralement. On retrouve la patte visuelle très lyrique et sensorielle du cinéaste, à savoir ses montages alambiqués, ses courtes focales, ses travellings virtuoses qui effleurent au plus près les personnages... J'émettrai cependant une petite réserve sur les quelques plans tournés à la GoPro que je trouve assez laids, mais c'est tout à fait personnel. Bref, c'est très beau, mais c'est très chiant ! Malgré toute l'admiration que j'ai pour son réalisateur, Knight of Cups est en ce qui me concerne une déception et je ne préfère pas vous le recommander si vous n'aimez pas ou ne connaissez pas ce cinéaste. Pour vous donner une idée, je suis allé voir ce film avec deux novices dont c'était le premier Malick et ils en sont sorti harassés au dernier degré.
Flaw 70
Flaw 70

264 abonnés 422 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 16 janvier 2016
Terrence Malick est un artiste qui divise beaucoup, pouvant susciter des réactions violentes ou des élans d'admirations, mais ce qu'il est surtout c'est un cinéaste incompris. De part son aura mystérieux on ne sait pas grand chose de lui et de la radicalité de ses films et de sa vision résulte des divergences d'opinions sur son cinéma catalogué de prétentieux, de romantique et etc. Au final, il est comme tous, un cinéaste qui parle avec son cœur de ses espoirs, ses regrets et son vécu de manière beaucoup plus naturaliste que certains veulent bien le penser. Chose qui a bien été mis en avant dans sa trilogie existentialiste entamé en 2011 avec The Tree of Life puis poursuivi en 2012 avec To the Wonder avant de venir trouvé un sens et une conclusion aujourd'hui avec son dernier opus. Ici Malick abandonne tout les schémas cinématographiques traditionnels pour écrire son "film", pas de narration, quasiment pas de dialogues ni même d'intrigue ce qui peut déstabiliser le spectateur lambda en quête de traditionnel. Il n'y en a rarement eu dans le cinéma de Malick et c'est d'autant plus vrai ici, car il signe son oeuvre la plus expérimentale, la plus abstraite mais aussi la plus authentique, la plus vraie comme si il était enfin parvenu à faire ce qui était le but de sa filmographie, à force de remonter le fil il cristallise ses thématiques dans leurs formes la plus pure et réalise son film somme. Pas de récit, on ne nous raconte pas une histoire, on nous parle. Il n'est plus question de raconter la vie mais d'être la vie dans tout ce qu'elle a de laborieux et de magnifiques, dans sa manière d'être très concrète mais aussi totalement abstraite et dans la manière que l'on a de la vivre mais aussi de la regarder passer. Chaque aspect de l'oeuvre est pensé à la perfection, que ce soit un film que l'on regarde témoigne de notre manière de vouloir vivre une chose mais en la regardant à bonne distance, avoir un recul sur elle, l'aspect fragmenté et insaisissable symbolise notre mémoire volatile mais aussi l'incompréhension face à notre propre existence et etc. Malick ne s'est pas contenté de retranscrire la vie mais a réussi à en saisir toute sa complexité mais aussi sa futilité, ce qui peut donner un aspect un peu vide à l'ensemble mais qui se montre au contraire lourd de sens et justement assez bouleversant. "A quoi résume-t-on la quête d'une vie ?" nous demande Malick, car jamais la sensation de voir le cinéaste nous parler directement ne nous quittera. La résume-t-on à nos relations ? Quelles soient familiales ou amoureuses ou alors on la résume à notre réussite professionnelle ? A ce que l'on lègue ou que l'on hérite ? Finalement la vie n-est-elle pas qu'une lutte perpétuelle pour trouver sa place et la raison de sa présence, comme si l'interrogation n'était qu'un but en soi, l'intrigue dans sa forme abstraite ne commençant ici que quand le personnage s'interroge, qu'il commence à se réveiller. L'interrogation est au cœur de nos existences et ce qui est autour n'est que futilité comme nous le montre ici Malick car nous sommes incapables d'apprécier ce qui devrait être simple, que l'on cherche à compliquer ce qui est devant nos yeux alors que ça appelle au lâché prise le plus totale, une affaire de sensation et de ressenti tel que l'amour ici. On le trouve sans même savoir qu'on la trouvé ayant le regard tourné autre part. On se retrouve donc en plein milieu des obsessions du cinéaste, dans ce qui a fait son cinéma jusqu'à présent mais dans une forme plus brute et plus frontale, jamais il n'avait été aussi clair dans son message et jamais il ne s'était autant dévoilé. Beaucoup y verront dans la prétention dans sa manière de balader le spectateur dans ce morceau de vie mais au contraire sont propos est anti-prétentieux, il ne prend pas de haut et ne prétend pas savoir, il montre et met à nue en indiquant qu'il est tout aussi perdu que le reste de l'humanité proposant comme solution, la compassion. Cette volonté de mettre tout le monde au même niveau se ressent aussi dans sa manière de gérer le casting, il n'hésite pas de faire tourner des acteurs relativement connus dans des rôles de figurations, on les voit passer mais ne s'arrête pas, ils ne sont que des silhouettes. C'est un message très fort, surtout ici car il prône l'absence d'égo, personne n'est supérieur à un autre. Après pour ce qui est du casting plus concret, le tout est dominé par Christian Bale, au sommet de son charisme qui distille une performance subtile et d'un naturel assez bluffant. Ce naturel inonde d'ailleurs l'ensemble des acteurs, notamment Cate Blanchett et Natalie Portman, toute deux exceptionnelles dans des rôles pourtant courts, jamais on a l'impression de voir ses acteurs jouer un rôle mais bien de vivre leurs vies. On notera aussi la courte mais intense apparition de Imogen Poots, parfaite comme à son habitude. La mise en scène de Terrence Malick est brillante dans sa manière de retranscrire la vie, jouant avec différentes focales pour grossir certains effets, utilisations d'une GoPro pour un rendu plus granuleux pour les souvenir plus anciens et donc plus floue, il filme son oeuvre comme un palais de la mémoire parfois distordu et imprécis qui ne possède aucune linéarité et ancrage dans le temps. On passe grâce à montage habile à des plans très courts et irréels comme pour traduire l'imagination ou les souvenirs confus du personnage à des plans plus longs pour montrer ses souvenirs les plus vifs. On est donc face à une oeuvre visuelle en constante évolution, offrant des plans de toute beauté cadrés de façon audacieuse et bien pensé dans la pure tradition du style Malick. Avec en prime une photographie absolument sublime de Emmanuel Lubezki et un score musical enivrant et hypnotique qui plonge dans un état second. En conclusion Knight of Cups est une oeuvre sensationnelle et rare mais qui demande une implication totale de la part du spectateur. Il ne faut pas avoir peur de s'y laisser bercer, de savourer ses longueurs, sa sensation de vide et etc. C'est une expérience qui nous met dans un état somnambule mais dans le bon sens du terme, on est lové par elle à la fois émerveillé mais calme. Terrence Malick à réussi le pari fou de reproduire un morceau de vie, d'en trouver sa nature en à peine 2h et de l'exposer de manière pure dans tout ce qui fait son ambivalence, ses réussites comme ses échecs. Ce n'est donc pas à un film que l'on assiste et il peut au final difficilement être pris en temps que tel, il est si peu tout en étant tellement, à la fois dense et incroyable et peut importe comment on l'appelle, oeuvre, expérience de cinéma, de vie, une chose est sûr c'est qu'elle n'aura probablement jamais son pareil. Précieux et indispensable.
ocelot
ocelot

26 abonnés 927 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 octobre 2015
Terrence Malik nous sert encore une fois un chef-d’œuvre admirable : acteurs et actrices époustouflants, images magnifiques, cadrages à la Malick et une histoire qui nous touche, nous fait poser les mêmes questions que le protagoniste, parfois. A voir !
LALALALALERE
LALALALALERE

18 abonnés 195 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 10 décembre 2015
A fuir. Malick prône la pureté en filmant avec toute la superficialité du monde : mannequins, stars, plans de pub, plans de plages répétitifs. S'il est profond, pourquoi le vide l'intéresse-t-il autant ?
Le film ne raconte rien. Aucun personnage n'existe donc nous n'avons aucune empathie pour personne. Malick refait le même film toujours et toujours, et il ne se passe plus rien. Devant le vide créatif, il se réfugie dans de vains chromos et images maintes fois vues estampillées poétiques. Un navet pur.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 13 janvier 2016
J'ai découvert Terrence Malick avec ce film et c'est un gros mur d'incompréhension... Les images ne sont pas désagréables à regarder, ni les dialogues à écouter, mais toutes les séquences se suivent sans que l'on ne saisisse aucune évolution cohérente dans le récit. Peut-être que c'est trop conceptuel pour moi, mais le résultat est là: le message du film est dilué dans une succession d'images dignes de clips publicitaires et de dialogues creux et répétitifs sur le sens de la vie... Et quel dommage d'avoir réduit Natalie Portman à une futile apparition de quelques minutes.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 26 novembre 2015
Malick retombe dans les excès déjà aperçu dans À la merveille; Trop d'image virevoltantes, de narration extérieur et de personnages qui déambulent et se demandent ce qu'ils doivent faire ! Dommage, car le propos est là, seul le rendu n'est pas présent, et c'est bien ce que c'est faire Malick, sublimer son propos !!!!
Léa A
Léa A

57 abonnés 64 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 30 novembre 2015
Le plus décevant est de sortir d’une séance sans avoir ressenti la moindre émotion à travers un film, et d’avoir pu aisément décrocher de la fiction parce qu’une fille trop grande cachait la moitié de l’écran… Comme son script, le film ne dit rien. Il effleure la vie chaotique d’un écrivain perdu dans un Hollywood superficiel, le cœur qui balance entre les corps sublimes de créatures féminines. Il y a du désir, de l’amour, des regrets, du dégoût, bref un assortiment de sentiments que les personnages gardent pour eux avec égoïsme. Le spectateur, lui, est condamné à s’accrocher à l’écran dans une attente douloureuse, avec l’espoir vain d’une profondeur. (...) Suite sur mon blog ! :)
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 30 novembre 2015
Au départ, une bonne idée de scénario, avec l'allusion au tarot de Marseille, un superbe casting et finalement, beaucoup d'effets inutiles et fatigants pour ne rien amener de nouveau sur la quête de l'identité, l'amour, le deuil et l'angoisse de la mort... il n'en reste que Malick filme très bien la nature : la preuve avec cette interminable succession de plans style écran de veille.
ghisba
ghisba

7 abonnés 18 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 13 décembre 2015
wow qu'est ce que je me suis emmerdé ! de belles images certes, un Bâle à la présence impressionnante, mais sinon mammammia, je suis sorti plusieurs fois de mon enveloppe charnelle. Heureusement que toutes ces jolies filles étaient là pour me maintenir en vie.
rachel690
rachel690

10 abonnés 23 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 26 novembre 2015
Superbe boursouflure, creuse et vide sur le sens de la vie ! Sous couvert, encore, d'une vision catho et bien pensante, on nous fait croire que la vie est ailleurs, mais avec des millions de dollars, c'est tellement facile ! Film ultra conservateur, matérialiste et qui n'apporte absolument rien ! Long clip, sophistiqué et moche ! So long Monsieur Malick !
Fabien D
Fabien D

185 abonnés 1 149 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 novembre 2015
Knight of cups est un film merveilleux d'un cinéaste que l'on pensait avoir perdu après un à la merveille pour le moins abscons et poseur et d'une religiosité trop affirmée, avec Knight of cups, Malick continue sa plongée dans les méandres de l'esprit et de la mémoire enclenchée par the tree of life tout en la radicalisant encore plus. La symbolique est appuyée (découpage du film en chapitre en lien avec les cartes du tarot) mais jamais pesante. Elle équilibre le film qui se présente comme une sorte de parcours intime pour ne pas dire intimiste. Visuellement, c'est d'une beauté renversante avec ses plans aériens, cette façon de magnifier les corps même grotesques. Il y a une poésie du bizarre dans Knight of cups, Malick regarde ces êtres du show-business comme des créatures de l’au-delà aussi fascinantes qu'effrayantes sans jamais les juger ou s'en moquer. La beauté du film réside dans ce décalage entre la nature, foyer de l'âme comme chez les romantiques, et le monde de la nuit, outrancier et mélancolique à la fois. Dans son versant sentimental, le film n'est jamais mièvre, ne répondant à aucune attente et ne cherchant pas à raconter une histoire d'amour. Les sentiments se défont alors que la voix off de Ben Kinsgley dépeint les mots(maux) du personnage de Christian Bale. Quelque part entre Duras pour les procédés narratifs et Bret Eatson Ellis pour la description du microcosme Hollywoodien, Knight of cups reste un film de Malick, peut-être même son meilleur, ouvert sur une pluralité de sens et des ''sens''.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 26 novembre 2015
Difficile de définir Knight of Cups, tant le film sort des sentiers battus. Terrence Malick gâte nos sens (certaines scènes sont sublimes !) au détriment du schéma narratif, quasi inexistant. Pas ou peu de dialogues, mais une voix off, celle du personnage principal joué par Christian Bale. De chapitre en chapitre, il nous livre ses états d'âme et ses incertitudes. Très beau, mais abscons, et finalement ennuyeux ... Dommage.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 26 novembre 2015
Alors c'est l'histoire de... Enfin,ca parle de ... Donc ya un mec qui... Bon,c'est un film d'auteur quoi ! Belles images certes,certainement très bien filmé,mais difficile de comprendre où veut nous emmener son réalisateur. Perso, je n'ai pas du tout été emportée,du moins,ailleurs que dans un semi sommeil :-/
Tchi Tcha
Tchi Tcha

13 abonnés 247 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 novembre 2015
Une mise en scène brillante, conceptuelle aux images magnifiques, cependant, le film se répète et tire sur la longueur. De bonnes choses et d'autres beaucoup moins réussies, entre grandes richesses et pauvretés extrêmes, croyances chéretiennes et naissance du monde, Terrence Malick nous noie, comme dans "Tree of Life", dans une proposition brouillon, excessive et soporifique. L'ensemble aurait pu faire un excellent film d'une heure ou une nouvelle pub pour "Eau Sauvage", ou sur les belles propriétés d'Hollywood. Un montage incroyable, un repérage immense et une photo sublime qui ne sauvent pourtant pas le bateau qui s'enfonce dans un chapitrage trop ambitieux sur la durée.
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