Enième nanar sur les requins et leur soif de chair fraîche, Sand Shark – aussi connu sous le nom pompeux des Dents de la Plage (en référence au chef d’œuvre de Spielberg) – est une belle bouse du cinéma nanardesque ! Sand Shark n’est qu’un patchwork de plus ou moins bon film déjà vu au cinéma. En fait, l’histoire de Sand Shark est un vague mixte entre Horror at Party Beach et Les Dents de la Mer. En effet, on retrouve les attaques suspectes de requins et la polémique sur la fermeture des plages, tout comme dans Les Dents de la Mer, les habitants de l’ile de Sand Shark s’opposent à une fermeture des plages en balançant leur argument économique. Et, là aussi, les habitants seront « punis » par leur amour de l’argent, en étant dévoré par les requins ! Mais, les scénaristes de Sand Shark ont voulu ajouté une nouveauté avec la fête géante sur la plage qui s’organise au même moment que les attaques. Et, cette fabuleuse idée de fête sur la plage et d’attaques de créatures bizarres est précisément la trame du scénario de Horror at Party Beach. Passons ces vraisemblances, la théorie des requins des sables gigantesques n’est pas abordée dans le film et, on part du triste principe que les requins des sables sont là et puis c’est tout. Ne serait ce que pour la pauvreté du scénario, Sand Shark ne mérite pas d’être vu. Quant à la réalisation, elle est mal menée et trop « molle », Sand Shark devient très vite ennuyeux par sa lenteur ; le comble pour un film d’action. Les maigres rebondissements se concentrent uniquement dans les attaques des requins, qui peuvent être résumé en 1 :30 par la bande annonce. Les effets spéciaux sont carrément inexistants, car le réalisateur ne nous laisse pas le plaisir de voir un vrai, un beau requin géant des sables. En effet, pendant les 30 minutes du film où les requins apparaissent, on ne fait qu’entrevoir un aileron, une dent, un dos de requin mais rien d’autre ! Seul, les attaques à proprement dites, sont comiques (par leur bêtises). En revanche, ce sont des attaques éclaires qui ne durent qu’une fraction de seconde à l’écran ! Mais, c’est avec les acteurs et leurs prestations plus que navrante que Sand Shark touche le fond ! Tous les clichés y sont réunis de la bimbo à l’écervelée, tout y passe mais la palme revient sans aucun doute à Jim Green, le beau gosse mauvais garçon et à la bimbo blonde scientifique : avec niveau de crédibilité égale à 0. Evidemment, pour parfaire le tout, on a le droit à des dialogues catastrophiques faussement comique et de très très mauvais goût. Bref, Sand Shark est un nanar infâme destiné à un public de moins de 10 ans.