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    Black Storm
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Black Storm" et de son tournage !

    Genèse du projet

    C'est Todd Garner, le producteur du film, qui a eu l’idée du scénario. Il voulait, à travers Black Storm, explorer les colères de Dame Nature. "Les tornades, qui atteignent leur paroxysme, sont comme des monstres", raconte Garner, en poursuivant : "On peut avoir le sentiment qu'elles vous pourchassent, même si leur trajectoire semble totalement aléatoire. J'ai grandi à Los Angeles, sous la menace constante de séismes qui sont terrifiants en raison de leur caractère imprévisible. Mais dans la plupart des cas, ils ne durent que quelques secondes. S'agissant des tornades, on est capable de les prévoir, si bien qu'il faut essayer d'évaluer l'ampleur des dégâts qu'elles risquent de causer."

    Des titres en rafales

    Avant de s'intituler définitivement Black Storm, le film de Steven Quale a connu de nombreux titres de travail, à commencer par "Category Six", "Tornado" puis "Black Sky".

    Retrouvailles

    Black Storm fut l'occasion pour le réalisateur de travailler de nouveau avec Arlen Escarpeta. Il avait auparavant dirigé l'acteur dans Destination Finale 5.

    Tornades décoiffantes

    Black Storm rejoint le registre des films de catastrophe, au même titre que Twister (1996) où il était également question de cyclones dévastateurs.

    Equipe de choc

    Pour Black Storm, le réalisateur Steven Quale a reformé l'équipe technique avec laquelle il avait travaillé sur Destination Finale 5. Aux commandes de la musique, on retrouve donc Brian Tyler et pour la photographie, c'est Brian Pearson tient les rênes.

    Le sosie d'Obama

    Sur les plateaux de tournage, l'acteur Scott Lawrence était appelé "Obama", du fait de sa ressemblance frappante avec le président des Etats-Unis.

    La plus violente des tornades !

    La tornade mise en scène dans Black Storm est un cyclone de type EF5. Avec des vents soufflant à plus de 350km/h, il s’agit de la plus violente des tempêtes au niveau de l’échelle améliorée de Fujita, le classement des tornades selon leur force et leurs dégâts. 

    Un dispositif d'exception

    Contrairement à ce que suggèrent les images de Black Storm, le tournage n’a pas eu lieu par un temps gris et pluvieux. Bien au contraire, la météo était clémente lors des enregistrements. L’équipe technique a donc dû créer la pluie par ses propres moyens : "C'est nous qui avons dû créer la pluie. L'essentiel du film a été conçu pour se dérouler sous des ciels menaçants. Et pourtant, en tournant en périphérie de Detroit, nous avons eu 25 journées ensoleillées sur 30 – exactement ce qu'il ne nous fallait pas !", déclare le réalisateur.

    Et l’exercice n’a pas été facile à réaliser. Pour assombrir le ciel, la production s’est munie de grues de chantier de 36m de haut, chacune recouvertes de bâches permettant de cacher le soleil ou réduire sa luminosité. "On a assombri les éléments au premier plan grâce à cette ombre artificielle, pour insister sur l'atmosphère nuageuse, et tout ce qui restait éclairé par le soleil en arrière-plan a été confié au département Effets visuels."

    Pour ce qui est de la création de la pluie, ce sont en réalité des machines à pluie (oui, apparemment cela existe) de près 30m environ, qui ont servi à arroser les acteurs, le tout, avec le concours de ventilateurs à même de souffler des vents à 150 km.

    Des costumes à foison

    Des dizaines d’exemplaires du même costume ont dû être fabriqués, et ont été confectionnés dans plusieurs états (défectueux, neufs, propres, sales), selon l’intrigue et la tournure du scénario.

    Le spectateur à l'honneur

    Tourner Black Storm du point de vue des protagonistes était un choix délibéré du producteur. "Ce qui me plaît dans ce dispositif, c'est qu'il permet de plonger le spectateur au coeur de l'intrigue, comme s'il était lui-même un personnage invisible qui s'embarque dans l'aventure", explique-il. De son propre aveu, cette méthode de tournage était des plus judicieuses et s’appliquait le mieux au genre : "J'ai toujours pensé que plus un film montre des événements en temps réel, plus la tension est palpable", confie-t-il. "On y ressent comme un sentiment d'urgence. C'est un dispositif complexe à mettre en place en raison de la richesse dramaturgique propre à ce récit, et du coup, je me suis dit que c'était un défi passionnant à relever."

    Une actrice claustrophobe

    Alycia Debnam-Carey, l’interprète de Kaitlyn, a éprouvé quelques difficultés à jouer la scène de la fosse : "Le tournage dans la fosse était difficile. C'était très claustrophobique, humide, froid et sombre… et avec le martèlement de la pluie et le bruit des ventilateurs à l'extérieur, on était un peu sous le choc. Mais grâce à ces conditions très réalistes, on était sous tension permanente, ce qui nous a aidés à nous approprier nos personnages."

    Conseils d'experts

    Sarah Wayne Callies, qui campe la météorologue Allison Stone, s’est longuement entretenue avec un professeur de météorologie de l’université du Michigan pour préparer son rôle. La décoratrice de plateau, Brana Rosenfeld, a de son côté demandé conseil à de véritables chasseurs de tempêtes pour concevoir le véhicule météo qui accompagne Titus. Ces derniers lui ont recommandé des radars Doppler et 8 moniteurs d’ordinateur.

    Un bolide hors-norme

    Titus, le bolide indestructible que l’on aperçoit dans le film et qui sert à braver la tornade a été monté exprès pour les besoins du tournage. Il a été imaginé par le chef décorateur David Sandefur, puis conçu par la Kustom Creations, entreprise experte en construction de véhicules située à Detroit. Titus est doté d’un revêtement blindé de 4mm d’épaisseur, de vitres pare-balles, d’un système météorologique de pointe (avec un anémomètre, un détecteur d’humidité et un potentiomètre) et d’un treuil de 12 tonnes. Il a également été construit de façon à ce qu’il ne dérape pas face à la puissance des vents. "Titus est le premier accessoire sur lequel j'ai travaillé, et j'y ai pris beaucoup de plaisir", assure Sandefur. "Je me suis pas mal inspiré de véhicules blindés – comme des chars et des véhicules de transport de troupes – ou encore de navires furtifs. On voulait qu'il ait l'air d'être spécialement équipé pour l'occasion : il ne fallait pas qu'il ait une allure futuriste, mais plutôt fonctionnelle", ajoute Sandefur. 

    Le lycée réquisitionné

    Pour les scènes ayant pour cadre le lycée Silverton High, Steven Quale et l’équipe de tournage ont investi les locaux du collège d'Oak View Middle School à Oakland Township. "On les a prévenus qu'il s'agissait d'un film-catastrophe sur une tornade", précise le réalisateur. "Ceci dit, les dégâts n'étaient que superficiels, et on n'a rien endommagé, à l'exception d'une fenêtre et de quelques trottoirs, mais grâce à la magie du cinéma, toute trace a disparu, et on leur a rendu les lieux dans un état impeccable. C'était une école magnifique, et elle est redevenue très belle."

    Des décors montés de toutes pièces

    Silverton, la localité mise en scène dans le film a dû être montée de toutes pièces. Il a également fallu trois semaines aux décorateurs pour créer les stigmates du passage de la tornade dans le quartier d’Auburn Hills. L’équipe a utilisé des terrains vides entre des maisons neuves pour lui donner un aspect délabré. A la fin des enregistrements, tout a été nettoyé en une semaine. Enfin, la fosse dans laquelle Donnie et Kaitlyn se retrouvent coincés a été reconstituée dans trois lieux : un vieil entrepôt, un chemin de terre pour les extérieurs, et un plateau des Michigan Motion Picture Studios. 

    Un spécialiste aux commandes des effets spéciaux

    C’est le célèbre producteur d’effets visuels Randall Starr qui a été contacté pour la création des tornades. Quelques explications du spécialiste en ce qui concerne leur réalisation : "Il n'est pas facile de se représenter une tornade en trois dimensions sur un simple story-board, et du coup, la prévisualisation informatique a joué un rôle essentiel pour modéliser très précisément les cyclones, et pour nous représenter ce que verraient les chasseurs de tempête en tâchant de la photographier. On a dû s'y prendre à plusieurs reprises pour les différentes scènes du film car les personnages affrontent des tornades de diverses catégories – les 'tubas', les trombes marines et les tornades de feu, ainsi qu'une tornade gigantesque de 3 km de large. Dès lors qu'on a pu visualiser chaque cyclone sur l'écran de l'ordinateur, on a sollicité les sociétés d'effets visuels hollywoodiennes les plus réputées pour les rendus réalistes des tornades dans leurs moindres aspects, qu'il s'agisse des orages supercellulaires, du 'tourbillon' ou encore des débris voltigeant dans tous les sens."

    Tournage

    Le tournage de Black Storm s'est effectué à Detroit, dans le Michigan, durant l'été 2012. "On a choisi le Michigan, car c'est un magnifique État, sans grand relief, et très proche de la topographie de la région des tornades", confie Quale. "Et c'est aussi un État où les phénomènes climatiques exceptionnels sont fréquents… sauf pendant le tournage !"

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