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Guillaume L.
19 abonnés
37 critiques
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3,5
Publiée le 17 février 2024
Un réalisateur fait tout pour retourner des scènes de son film, pour le transformer en chef d’oeuvre. Film foutraque (dans le bon et moins bon sens du terme), le réalisateur nous parle de son rapport au cinéma (encore un film sur ce sujet) pendant 2h30 d’une chorégraphie parfois hystérique qui peut diviser. Maitrise de la mise en scène, cadrages et montage aussi, les personnages développent une scène de théâtre de boulevard, où tous les rôles sont présents, de l’ancienne actrice à la jeune montante enceinte, en passant par le détective maladroit ou la productrice castratrice. Ça entre dans le champ, ça sort, ça hurle, ça tombe, ça se tape, la caméra suit tout ça de manière totalement anarchique en apparence, et le montage parvient à rendre tout cela lisible. Les acteurs s’en donnent à coeur joie, leur énergie est palpable à l’écran, et dans la toile de cinéma, la magie opère. La durée du film est quand même assez imposante et pourra en freiner quelques uns.
Je suis globalement assez d’accord avec les critiques émises sur Ça tourne à Séoul. Le film est très fun, souvent drôles et à des idées complètement déjantées dans la mise en scène particulièrement lors des passages du film Cobweb en noir et blanc, mais il est sûrement trop long, ce qui dilue le plaisir avec quelques longueurs malheureuses…
Vu en avant premiere en présence du réalisateur et d'un interviewer qui ne m a pas permis de bien comprendre ce film sauf que évidemment j'ai compris où il voulait en venir. Le pitch : on est en plein période de régime militaire en Corée du Sud. Un réalisateur qui fait des films de commande sans aspérité est pris d'une vision sur la fin de son dernier film et se met en tête de retourner la fin ( en fait tout le film) en faisant fi de la censure. Cela donne une oeuvre désaxée qui part dans tous les sens. C'est évidemment drôle mais au but d'un moment cela m'a rasé un peu comme le "everytime, everywhere" qui a tout raflé aux derniers oscars. L'intention était évidente puisque cette approche foutraque agit comme une réaction à une société corsetée.
Une nouvelle mise en abyme sur le cinéma, après ne coupez pas film japonnais, adapté récemment par hazanavicius avec un certain succès. Kim je woon que j avais découvert la première pour un film d epouvante les 2 soeurs qui m avait marqué,met en scène un réalisateur ancien assistant de son maître à l epoque grand réalisateur coreen, décédé lors d un ultime tournage, décide de modifier la version du film qui vient d etre monter. Face au refus de sa superieur, il décide de faire tout de même le tournage en catimini, bien entendu ce tournage va être catastrophique. Le film dans un premier temps n est pas drôle, les gags sont assez faible et surtout des passages assez bavard qui est rapidement ennuyeux. J ai en-tête quand même de cette partie de l incendie filmé en plan sequence avec en arrière-fond la.musique poupée de cire poupée de son de france gall.
Dans le panorama du cinéma sud-coréen contemporain, "Ça tourne à Séoul !" se présente comme une énigme aussi captivante que frustrante. Réalisé par le visionnaire Kim Jee-woon, ce film plonge le spectateur dans le tumulte des années 1970 à Séoul, au cœur d'un tournage chaotique marqué par la censure, les caprices des acteurs et l'intrusion des producteurs. Cette prémisse, riche en potentiel dramatique et comique, promettait une immersion profonde dans les affres de la création artistique.
Le film brille par moments grâce à la direction artistique impeccable de Jeong Yi-jin et la photographie nuancée de Kim Ji-yong, qui juxtapose habilement le noir et blanc et la couleur pour distinguer réalité et fiction. La musique de Mowg ajoute une couche d'atmosphère essentielle, enveloppant les scènes d'une mélancolie qui résonne avec la quête d'authenticité du réalisateur Kim.
Cependant, "Ça tourne à Séoul !" souffre d'une certaine incohérence tonale et narrative. Le film oscille entre la satire mordante et le drame poignant sans trouver un équilibre satisfaisant. Cette indécision semble refléter les défis mêmes auxquels est confronté le personnage de Kim, interprété avec une intensité nuancée par Song Kang-ho. Les performances sont incontestablement fortes, notamment celle d'Im Soo-jeong, dont la présence à l'écran est magnétique. Pourtant, ces performances ne parviennent pas toujours à masquer les lacunes d'un scénario qui, par moments, manque de profondeur et de développement des personnages secondaires.
L'ambition de Kim Jee-woon d'entrelacer les thèmes de l'illusion et de la réalité, tout en rendant hommage à la complexité du processus créatif, est évidente. Le film regorge de références cinématographiques et de méta-commentaires sur l'industrie du film, ce qui en fait un délice pour les cinéphiles. Cependant, cette richesse thématique peine parfois à se traduire en une narration cohérente, laissant le spectateur admiratif devant la technique, mais émotionnellement distant.
En fin de compte, "Ça tourne à Séoul !" est un film qui, malgré ses imperfections, mérite d'être vu pour son audace et sa beauté esthétique. Il se distingue par son approche réfléchie de sujets complexes tels que la censure, la liberté d'expression et la douleur inhérente à la création artistique. Bien qu'il n'atteigne pas pleinement le chef-d'œuvre espéré par son protagoniste, il reste une œuvre significative qui enrichit le paysage cinématographique sud-coréen par sa seule existence.
Après ma découverte du fantastique "Concrete Utopia", que j'avais vraiment beaucoup apprécié, je continue la filmographie du cinéma coréen avec un film sorti l'année dernière, " Ca tourne à Séoul". Et, c'était, à mon plus grand désespoir, que je découvris que le film est beaucoup moins bien. En fait, il part d'un scénario assez intriguant, ce qui m'a poussé à le visionner. Mais, au bout d'une demi-heure, on commence à s'ennuyer un peu. Alors que, certaines scènes peuvent être plutôt drôles ou même intéressantes. De plus, on ne s'intéresse clairement pas aux personnages, dont certains sont vraiment oubliables et inutiles à part apporter un peu plus de situations absurdes au long-métrage. Si il fallait défendre un petit peu le film, je dirai que le personnage principal (Kim) est très drôle et super bien interprété et, je vous conseille de voir ce film en coréen pour découvrir quel talent il a dans la voix et ce qu'il dégage en tant qu'acteur. Au final, ce film est plutôt moyen, sans être spécialement mauvais mais tout de même décevant si vous vous attendiez à un film inoubliable ou aussi bon que "Concrete Utopia".
Et vous trouvez ça drôle ? Parce que (normalement) c'est une comédie ! Mais qu'est ce qu'on c'est emmerdé . . . Une nullité, rien de rigolo, pas un rire même pas un sourire, on a laissé tomber au bout de 45mm.
Je ressors déçu de la salle. La réalisation est maîtrisée, mais le scénario s'éparpille trop. De plus la relation entre les personnages n'est pas assez détaillée, (beaucoup de personnes passent en coup de vent). Le film traîne en longueur, plusieurs fois il aurait pu se terminer, mais le réalisateur rajoute encore une scène qui n'apporte pas forcément quelque chose à l'œuvre. Hormis quelques moments divertissants et hilarants, on ne retiendra pas grand chose. L'histoire est bien trop confuse et n'as pas de sujet directeur.
Vu en V.O, je suis sortie fatiguée par tant d'hystérie... pas inintéressant, donne un aperçu du contexte politique et culturel de la Corée du Sud. Mais ça paraît tellement caricatural ! j'ai trouvé la temps trèès long.
Fallait-il réellement une durée de 2h10 interminables pour ce film ?Le spectateur en ressort épuisé avec l'envie de prendre un Doliprane..ça virevolte, ça hurle, le jeu d'acteur est forcé, les multi-péripéties s'entremêlent et deviennent confuses, les scènes dites comiques se plantent..Seules quelques scènes (notamment le tournage du plan séquence ) sont réjouissantes mais elles arrivent après 1h30 de projection. Il est trop tard, le mal est déjà fait et ne sauvera pas l'ensemble.
1er film Coréen vu au cinéma. J'ai beaucoup aimé, le film dans le film, la DA, le jeu des acteurs, l'humour et le ton du film ! Avec un message intéressant, sur l'homme et son existence, pensant que tout tourne autour de lui (l'acteur qui pense que l'enfant est le sien, l'actrice en mode diva, ...), l'ego, et la quête de légitimité
cobweb est un film à la fois drôle et attachant. kim jee-woon offre deux perspectives, à la fois devant et derrière la caméra, offrant ainsi une expérience cinématographique unique. jung soo-jung livre une performance incroyable et j'espère que ce rôle permettra aux gens de la prendre plus au sérieux. c'est une actrice pleine de talent qui mérite d'être davantage sous les projecteurs.