Votre avis sur Kingsman : Services secrets ?
2,0
Publiée le 12 août 2024
Je ne comprends pas ! Certes le cinéma à tous les droits (enfin presque) et l'idée de revenir spoiler: à l'esprit des premiers James Bond
n'est pas mauvaise en soi mais encore faut-il que sa tienne la route.. Le soucis n'est pas trop dans le scénario, effectivement vaguement spoiler: James bondesque puisque les gentils doivent tuer les vilains méchants et qu'ils ont pour cela quelques gadgets (passons...)
Le soucis vient essentiellement du casting, Taron Egerton est aussi charismatique qu'une courgette. Colin Firth (pourtant bon acteur) n'a rien pour attirer la sympathie. Seul Marc Strong semble dénoter dans ce casting par sa classe habituelle. Quant à Samuel L. Jackson, il nous fait le guignol. On remuera aussi qu'on est guère gâté en matière de présence féminine. spoiler: Alors pas de suspense, mas de tension, du délayage, de l'ennuie, une conclusion convenue... Allez on va juste sauver la scène de l'église qui a quand même de la gueule !
2,0
Publiée le 29 octobre 2017
Ce n’est pas parce qu’un cuisinier dispose de toutes les denrées les plus rares et chères du monde qu’il réussit son plat. Dans ‘’Kingman’,’ non seulement tous les moyens sont là mais aussi tous les genres cinématographiques possible, y compris ‘’My fair lady’’, Pretty woman et les chevaliers de la table ronde sous forme d’évocations, c’est dire si le racolage est large. Le scénario étant lui même un pot pourri invraisemblable de films fantastiques, le résultat était prévisible : la médiocrité domine sous des apparences flatteuses. Si on y ajoute une violence insensée et un sadisme permanent, les beaux moments sont rares. Pourtant, ils existent pour qui aime les B D et le fantastique, c’est pour cela que l’on ne s’ennui pas. On oscille entre le plaisir et l’agacement devant autant de dénis d’intelligence, plus encore devant le mépris pour un public non habitué à ces spectacles ‘’modernissimes’’. Je laisse volontiers ce film aux amateurs, je préfère de loin Terminator II, Avatar, Ant-man et quelques autres signés par des réalisateurs aimant et respectant l’esprit de l’art cinématographique.
2,5
Publiée le 25 février 2015
Un film plutôt classique au debut oscillant entre espionnage et humour bien que moyennement amusant.La derniere dans un esprit tarantino sous acide est vraiment delirante , explosive et coloree.
Parfois jouissif , parfois quelques longueurs.
2,0
Publiée le 2 mars 2015
Du bruit, de la fureur et des clins d’œil à quelques références du film d’espionnage léger (plus Ian Fleming que John Le Carré) pour cette pseudo-parodie d’un genre tellement dévoyé qu’il se regarde rire tout seul. Pour le pastiche on repassera, la mesure de la rigolade s’arrêtant là où la caricature file un mauvais coton. Mais à mon sens rien ne fonctionne dans ce salmigondis de banalités cinématographiques, malgré un casting très honorable Coling Firth, Samuel L.Jackson ou Michael Caine qui attend vainement que Judi Dench vienne lui faire un petit coucou. Histoire de pousser la parodie …
Pour en savoir plus
2,0
Publiée le 23 février 2016
même si rien n'est fait pour s'ennuyer car l'action prédomine, le fond farfelu qui teinte le scénario est vraiment lassant. justement, les scènes de combats ne sont guère réalistes, le méchant ayant la folie des grandeurs et voulant diriger le monde à sa façon n'a rien de bien nouveau. le film oscille entre espionnage, entrainement de possibles recrues, course contre la montre, humour mais ça ne prend que très moyennement!
2,5
Publiée le 20 février 2015
Kingsman est aux James Bond ce que Kick Ass était aux super héros, un gros coup de pied cynique et rock and roll dans les codes du genre. Plus qu’une réappropriation intelligente, il s’agit pour le réalisateur de se comporter en sale gosse et de donner une vision un peu plus méchante, tapant sur tout le monde avec jubilation. Si sur la forme le film fonctionne très bien offrant des scènes folles à un rythme bien maitrisé, le réalisateur faisant preuve d’une inventivité rare même dans un James Bond. C’est au niveau du fond, le film est beaucoup plus contestable, non pas dans son propos mais dans la manière dont sont utilisés les codes du genre. Le réalisateur fait preuve d’un certain cynisme moqueur qui fait que l’on est un peu gêné par certaines scènes, dont la plus flagrante est celle qui se trouve à la fin. De même si la violence est bien mise en scène, elle souffre du même problème que chez Tarantino, elle souligne un côté cool et drôle qui peu la aussi gêner. Le film n’est pas mauvais, loin de là mais ce besoin de taper dans la fourmilière plus par méchanceté qu’autre chose fini par faire rebuter un peu le film.
2,5
Publiée le 22 avril 2015
un sous film d'espionnage version " d'jeun's ", avec quelques clins d'oeil à 007 et autres, quelques passages un peu drôles, mais rien de bien exceptionnel non plus.
2,0
Publiée le 4 août 2015
Bon, je sais enfin ce que je pense de Matthew Vaughn. Si Kingsman ne remet pas en cause la bonne opinion que j'ai de X-Men First Class, qui était davantage verrouillé par des obligations quasi-contractuelles avec une série à succès dont il fallait respecter l'univers, il me donne une opinion plus tranchée sur Kick-Ass, et pas très favorablement. C'est à ça, au final, qu'on pourrait résumer ce Kingsman ; une variante "film d'espionnage" de Kick-Ass, autant parodie d'un genre qu'hommage à ses plus beaux succès. Un sas de décompression, aussi, un long-métrage censément capable de faire rire des défauts de films qu'on aime, d'admettre leur existence, mais sans pour autant leur manquer de respect ni leur tourner le dos. Dans l'idée, ok. Reste comme toujours que Vaughn ne va pas assez loin, que sa liberté n'est que relative. Toujours ce ton hésitant, ces tentatives de créer, quand même des enjeux émotionnels. Comment cela serait-il possible, avec un tel univers ? Toujours des références geek à l'excès, et une mise en scène tapageuse qui crie haut et fort tout le cool qu'elle voit dans le récit qu'elle met en images. Le problème, c'est que cet univers se regarde tellement le nombril qu'il se fige complètement et finit très vite par ne plus proposer que des moments prévisibles, ou presque. Des scènes pour la plupart sagement cantonnées dans le quota de fun, d'épate et de pseudo-irrévérence du cahier des charges, qui jamais n'oseront aller très loin dans la provocation ou dans la satire. Si quelques scènes font exception, elles sont bien trop rares, et l'ensemble manque de jusqu'au-boutisme. Dès lors, la plupart des effets tombent à plat, noyés dans une esthétique 2.0 (numérique à foison, cadrage et découpage intenable qui se gargarisent de leur originalité) qui renforce encore la personnalité geek de l'entreprise. Un peu comme devant un Marvel, j'ai l'impression de voir le film dérouler un programme de façon ostentatoire, mais s'en féliciter. Presque de l'auto-congratulation. Pourtant, je trouve que les vieux James Bond arrivaient bien mieux à assumer leur absurdité, sans avoir à la surligner sans cesse, juste par les sourires entendus d'un Sean Connery qui savait le flegme de son personnage impossible, ou une surenchère qui s'amoncelait lentement sans trop sauter aux yeux, laissant le soin à son spectateur de choisir si oui ou non, il pourrait s'accommoder d'un irréalisme si manifeste. Kingsman, en tout cas, manque soit de ce genre de finesse (qu'une bonne parodie aurait simplement pu pousser un peu plus loin pour développer ses effets comiques) soit d'une vraie irrévérence pour marquer réellement. Prévisible et formaté, j'ai du mal à voir en Kingsman quelque chose de plus qu'un nouvel objet générationnel désespérément persuadé qu'il est cool, et que cela le dispense de proposer réellement quelque chose de chiadé.
2,0
Publiée le 21 janvier 2016
Mouais p'tit film d'espionnage/action/humour de Matthew Vaughn adpaté d'une BD et curieusement je n'ai pas accroché comme pour son précédent "Kick ass". Je n'adhère pas à ce style mi-sérieux/mi-loufoque où précisément on ne sait pas comment réagir et si une scène nous a emporté celle d'après fait tout retomber. Sinon c'est très bien réalisé avec un impressionnant Taron Egerton qui tient très bien tête à Colin Firth par contre Samuel L. Jackson est ridicule. Quelques jolies séquences d'action ultra compliquées qui démontrent la maitrise de Matthew Vaughn dans ce domaine mais c'est bien trop peu pour m'intéresser...
2,0
Publiée le 21 juillet 2015
Un mélange de dessin animé et de James Bond,on sent bien la touche so british,mais bon c'est la base du film d'action avec son méchant qui veut détruire le monde et une organisation secrète qui veut l'en empêcher.Certains clichés de base m'ont déplu aussi genre le mec du peuple qui sait se servir de ses dix doigts et les méchants bourgeois inefficace!Globalement c'est très bien foutu niveau action et spectacle, mais qu'est ce que c'est ennuyeux au bout d'un moment de voir un mec dézinguer 300 autres en sachant inévitablement la fin de l'histoire,ça manque de réel identité et saveur je trouve.2/5
2,5
Publiée le 26 juillet 2018
Une histoire qui prend du temps à se mettre en place et qui est extrêmement superficielle. Quant aux personnages ils sont très fades. Pas grand chose d'exceptionnel.
2,5
Publiée le 2 septembre 2019
Ce n’est pas souvent que j’ai beaucoup de choses à dire d’un film qui ne me transporte pas spécialement. On pourrait croire que je le dois à l’originalité de Kingsman, ce Johnny English déluré sauce Deadpool (& apparemment Kick-Ass aussi, mais je ne l’ai pas vu). Pourtant, il n’invente strictement rien et n’a cure de mettre le réchauffé sur un plateau d’argent – ce que fait d’ailleurs Samuel L. Jackson avec son ”happy meal” de sorte que ses manières vont avec le grotesque de sa tenue.

Eggsy (Taron Egerton), personnage principal de son état, est ce génie & ce champion de gymnastique avec l’étoffe d’un Spiderman qu’une Agence (il faut le prononcer en murmurant avec un ton mystérieux) débotte d’une vie socio-professionnelle tenant en une ligne. Vaughn tente la rupture en intégrant Eggsy, semi-plébéien, dans le monde huppé des Kingsman, mais ce n’est que son prétexte pour faire durer deux heures un spectacle qui n’a pas vraiment de vision globale.

Mais je brûle les étapes. Kingsman est produit par une société fondée par le réalisateur en 2004, Marv, qui exhibe quatre lettres abrégeant Marvel. Ou bien abrègent-elles… ses souffrances ? Marv est un renouveau qui ne cherche pas sa place car sa place est partout : pourquoi ne pas transformer le Nick Fury du MCU en mégalomane absurde ou faire du John Brand d’Interstellar ce gentleman james-bondien corruptible sous de grands airs ? – deux rôles de Michael Caine qui promettent un monde meilleur.

Il ne faut pas trop s’arrêter sur le casting manipulé par un Vaughn trop prompt à ne vouloir rien commencer de zéro. Les personnages secondaires en souffrent particulièrement, étant relégués au niveau d’inutilité d’un ingénieur du son derrière un métier à tisser. D’ailleurs, le film annonce la couleur d’entrée : celle du sang versé sur les notes de Money For Nothing. Il n’est pas question pour le spectateur d’être d’accord que Mark Knopfler ambiance un génocide de masse, parce que le divertissement, on nous l’enfonce dans le gosier avec un hérisson de ramonage.

Il faut avoir la digestion solide pour supporter que l’équipe de Vaughn soit constituée de brillants artistes de l’ultra-violence, du genre à pousser l’autodérision au point de ne pas reposer juste sur l’outrance. Alternant slow motions voyeurs & fast motions bien crispy, il met toujours l’action au plein centre de l’écran et cache des uppercuts dans des Big Macs mieux que je cache mes arguments derrière les anglicismes.

Dans une subtilité délirante (compte tenu du bouillonnement ambiant), l’œuvre hurle au monde qu’elle n’est pas un Deadpool, même si assurément ils s’inscrivent dans la même lignée ; les Kingsman sont plutôt sa némésis, agents proprets dont l’œil n’est vif & la respiration haletante que si ça arrange les scénaristes.

Kingsman ne se prend pas au sérieux à ce niveau profond, osant être peu accessible, et s’érige de ce fait au rang des plaisirs coupables supérieurs, ceux que la cinéphilie stoïque & gentilhommière relie toujours au monde d’en haut. D’ailleurs, en faisant de ses personnages des cinéphiles accomplis, glissant des références cinématographiques dans sa trame, de Nikita à Pretty Woman en passant par les inévitables 007, Vaughn caresse le quatrième mur à chaque fois que les protagonistes répètent :

> It’s not that kind of movie.

Stoïque, c’est aussi le mot pour qualifier Colin Firth, dont le flegme anglais confronté à l’ubuesque Nick Fury version Marv est une de ces fluctuations qui nous font hésiter : on doit prendre le film au sérieux, oui ou non ? Des fluctuations sensibles même à l’intérieur des personnages, où elles font se fendre le so-called gentleman de cette citation carrément choquante :

> I’m a Catholic whore, currently enjoying congress out of wedlock with
> my black Jewish boyfriend who works at a military abortion clinic. So,
> hail Satan, and have a lovely afternoon, madam.

Si sa personnalité émane de ce genre de traits (de caractère et d’humour), Kingsman souffre aussi du corollaire, exposant très vite une confiance excessive dans le charisme de ses agents clonés les uns sur les autres avec leur costumes pare-balles & leurs lunettes. Le côté gentleman se réduit à peau de chagrin jusqu’à devenir une simple amorce au regard des minutes qui passent.

On entre alors dans le ventre mou d’une ambiance en U, où l’absence de recyclage commence à se faire salement ressentir, tout comme la lassitude éprouvée vis-à-vis de ce ”gros secret” supposé soutenir toute l’intrigue. Les Kingsman sont censés constituer une agence indépendante, c’est bien précisé, mais cela ne veut pas dire isolée. Dans les faits, elle semble jouer le rôle d’un sous-traitant qui tient pourtant toute la place du scénario, ce qui est totalement à côté de la plaque.

Vaughn a commis une erreur en voulant se couper du monde, espérant sans doute reproduire l’exploit qu’une franchise encore plus célèbre avait accompli en cachant la magie derrière les trottoirs londoniens. La ville ne fait pas tout, même si la magie du cinéma l’habite assurément. Le plus dommage, c’est qu’il aurait sûrement suffit qu’il puisât des clins d’œils dans ses inspirations avouées ; ils auraient été facilement jubilatoires.

La phase de l’entraînement des agents est un tremplin modeste au-dessus de cette faiblesse médiale, et lui-même ne s’avère rien de plus que le mol éclaircissement de talents soudain(s) indomptés dans cette jeunesse semi-super-héroïque.

Tout finit par marcher tout seul (et ce n’est pas une bonne chose), à commencer par le méchant – il n’est peut-être pas celui de ”that kind of movie” mais orchestre sans qu’on sache trop comment une sorte de trailer pour Cellulaire (Tod Williams, 2016, y’a L. Jackson aussi dedans, tiens) qui n’a plus tellement d’atouts pour se défendre face à d’autres opus du genre ”je vais tout massacrer”. Le plan machiavélique finit par marcher par pure chance – les auteurs ont tressé les cordes du scénario avec leurs propres cheveux arrachés à mains nues, à mon avis.

La déchéance est cool, heureusement. Elle dépouille l’histoire de sa surpolitisation momentanée, faux pas pratiqué incidemment sur le territoire de Marvel, et s’excuse même de ce trébuchement en transformant une princesse suédoise en Eggsy Bond Girl. On n’en demandait pas tant.

Les Kingsman ont leur Q intégré à l’intellect (rien de vulgaire, je parle juste de feu Desmond Llewelyn) & leurs talents combinés de lutte & d’éloquence finissent par avoir raison de nous dans une conclusion qui sauve les meubles un peu in extremis, résumable à cette quote sublime – et là aussi étonnamment effrontée – tirée de Moonraker (Lewis Gilbert, 1979) ayant marqué la mémoire du régisseur & la mienne :

> I think he's attempting re-entry, sir.

Moralité : le Valentine’s Day n’est pas venu pour les amoureux du septième art. Mais surtout, comme le dit si bien son interprète :

> Thon of a bitth!

→ https://septiemeartetdemi.com/
2,5
Publiée le 29 octobre 2017
Initiation d'un futur et jeune espion dans un monde hypertechnologisé, puis lutte contre des méchants qui veulent détruire démographiquement la planète en implantant dans la tête des gens des micro-cartes SIM.
Grosse production anglaise. C'est un film d'action et de science-fiction sur le métier de l'espionnage et des services secrets. Totale fiction, avec un peu d'humour, le film correspond vraiment à un public d'ados prêts à accepter n'importe quoi. Beaucoup d'incohérence, d'invraisemblance, mais c'est bien réalisé, très efficacement, avec pas mal de violence (trop même). Certes, on ne s'ennuie pas, mais le film reste au niveau du simple divertissement. A voir par curiosité.
2,0
Publiée le 10 août 2015
Contrairement à la majorité des spectateurs, je suis fan de tout ce qui est humour noir ou comédie débile à la sauce Kick Ass qui sont de vrai bombes, mais autant dire que j'ai été vachement déçus par ce fameux Kigsman. J'ai trouver le scénario bidon de base ainsi que le jeu d'acteur qui se rapproche plus d'un DTV que d'une grande production artistique. Le peu de scènes d'action qu'il y'a sont par contre elles bien mis en scène et filmer avec de très bon ralentit. Bref, mis à part le zozotement de Samuel L. Jackson, rien ne vaut le détour...
2,0
Publiée le 21 août 2015
Pour aimer ce film, il faut être fan de la BD, des films du genre (bagarres, invraisemblances, humour potache) Captain America par exemple.
Donc, pour ce public, il est parfait.
Mais je ne suis pas de ce public.
Donc, deux étoiles seulement.
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