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Anthony O
60 abonnés
687 critiques
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4,0
Publiée le 7 mai 2015
Le meilleur film de l'année jusqu'à présent! Subril mélange entre James Bond et Kick Ass, ce film d'espionnage/action/absurde enthousiasme. Les scènes de combat et le script sont excellents. A voir!
Une sorte de parodie de film d’espionnage assez jouissive et des plus divertissantes, on ne voit pas les 2h08 passer. Ce n'est habituellement pas mon type de film mais je me suis laissée prendre au jeu, avec des scènes vraiment drôles, toujours à prendre au second degré. Colin Firth et Samuel L. Jackson s'en donnent à coeur joie, dans des rôles qu'ils ont visiblement pris plaisir à jouer et le retransmettent à l'écran. Sans oublier Taron Egerton qui a des airs de DiCaprio jeune.
C'est osé. Je dois le reconnaître. Mais ça porte ses fruits. En tout cas, j'ai beaucoup apprécié ce "Kingsman : Services secrets" tout simplement parce qu'ils ne se prennent pas la tête mais se font, au contraire, plaisir et se lâchent, à l'image de Colin Firth qui, au détour d'une interview, affirmait avoir pris beaucoup de plaisir à tourner ce film d'espionnage et notamment ses cascades et de s'être demandé pourquoi il n'avait pas fait un film comme ça auparavant. Il est vrai qu'on a peu l'habitude de voir cet excellent acteur britannique castagner à tout va et pourtant, ça lui va vraiment bien.
Mais ce que j'ai le plus apprécié dans ce film anglais, c'est son personnage de Eggsy, jeune un peu paumé de la banlieue londonienne qui va suivre un programme intensif pour essayer de devenir un kingsman. Ce personnage est succulent : il est d'abord brillamment interprété par un jeune Taron Egerton dont je n'avais pas encore entendu parler puis il est le fil conducteur de tout le film : presque toutes les blagues sont centrées sur lui et le scénario évolue selon ce personnage. Son évolution fait le grain de tout ce film et lui apporte son côté punchy et comique.
Quant aux autres acteurs, ils sont tous vraiment bien : comment être mécontent de la partition d'acteurs comme Colin Firth, Michael Caine ou Mark Strong ? Samuel L Jackson s'amuse plutôt bien lui aussi dans son personnage de méchant qui a un cheveux sur la langue. Cette dernière caractéristique est d'ailleurs à nouveau un indice de l'audace qu'ont eu les scénaristes : ils flirtent avec le kitsch souvent, sans jamais y tomber réellement. C'est un véritable hommage au cinéma d'espionnage britannique mais qui est décalé. On rend hommage, sans tomber dans le pastiche vulgaire et lourdingue à la Austin Powers mais en modernisant le tout et en n'oubliant pas de caricaturer les exagérations auxquelles peuvent s'adonner ce type de films.
En somme, "Kingsman : Service secrets" est film vitaminé, punchy, coloré, osé, drôle, pas prise de tête, cinéphile, rafraîchissant, etc ... Un film anglais qui rend hommage à sa propre culture avec les pubs, le cinéma, les voitures, les dandys ou même ses banlieues comme sait si bien le faire ce cinéma là (la Cornetto Trilogy ou Cockneys vs Zombies par exemple).
'Hingsman : services secrets' est une de ces bonnes surprises que le cinéma sait réserver, notamment quand il réaffirme la vitalité d'un genre qu'on aurait pu croire en voie d'extinction. Jubilatoire et exquis, le film de Matthew Vaughn n'est pas une parodie du film d'espionnage : il représente plutôt ce que le film d'espionnage peut produire de mieux dès lors qu'il associe l'humour et l'intelligence à la force explosive des meilleurs films-spectacles. Au modèle explicitement cité, James Bond, 'Kingsmen' emprunte avec bonheur ce qui faisait sa grandeur avant qu'il ne glisse et ne dérape sur la pente du cinéma d'action, jusqu'à perdre son âme dans les ruines fumantes de 'Skyfall'. Remontant à contre-courant pour explorer une autre voie, il renoue avec ce que l'espionnage james-bondien a de plus essentiel : cette énergie à la fois flegmatique et effrénée, et cette exigence d'efficacité scénaristique qui caractérisaient les films de Terence Young, George Hamilton, John Glen et Lewis Gilbert, pour ne citer que les cinéastes qui ont forgé la légende de l'agent 007. Le sens du décor, des personnages joliment dessinés et de la formule, un méchant sublime et solide secondé par un tueur (ou plutôt une tueuse) de toute beauté, les noms de codes et les galeries de gadgets, cette tranquillité britannique toujours en avance d'un bon mot, ainsi qu'une action rythmée au service de l'intrigue (et non l'inverse), tout cela se retrouve ici. Mais Matthew Vaughn, qui semble donner ici sa version de 'Moonraker', sait bien qu'il ne peut pas faire du Lewis Gilbert en 2014-2015 sans donner l'impression de réaliser un pastiche. Il a l'intelligence de prendre suffisamment de recul par rapport au genre et à la culture cinématographique qu'il exploite pour pouvoir mettre le cinéma d'espionnage en abîme : au détour d'un dialogue savoureux entre deux de ses personnages principaux, il parle du cinéma d'hier et de celui d'aujourd'hui, pour faire sentir que si les choses ont changé, la nostalgie des monuments d'hier (Hitchcock, l'un des pères fondateurs du film d'espionnage, attaché à faire du méchant superbe et charismatique la clé du succès d'un film) n'est pas absente d'un cinéma post-moderne qui impose de nouvelles règles. Vaughn dose bien les choses, livre un film soigné au propos mûri, et l'agrémente en outre de trois ou quatre séquences d'anthologie qu'il ne sur-vend pas. Du grand art.
Kingsman avait été mon film préféré l'an dernier. Ceux d'entre-vous qui étaient passés à coté, matez-vous cette pépite aussi drôle qu'exaltante !
Vous y verrez dans le desordre : 1) Samuel Jackson fidèle à lui même mais en pire; 2) Mark Strong prouvant une fois encore qu'il est aussi excellent que malheureusement sous-employé; 3) Colin Firth dans un contre-emploi aussi sidérant que jouissif qui contribue à la scène la plus époustouflante du film (l'église!
...puis dans le désordre un jeune premier bluffant capable de passer du registre tronche à baffes à celui d'agent mortel crédible, une ex-danseuse algérienne au jeu de jambe tranchant, Mark Hamill sans laser mais s'amusant visiblement beaucoup et enfin Michael Caine prouvant une énième fois que classe et flegme britanniques sont les deux composantes majeures de son incroyable talent.
Le rythme est débridé, l'intrigue jamesbondesque à l'ancienne et le discours sous-jacent aussi libertaire qu'appréciable pour des vieux punks dans vos genres, le tout servi par une musique triée sur le volet qui ramène aux années 80 !
Kingsman, c'est deux heures de fun alors on écoute Tata Hala et on se programme ça et au trot !
Le cinéma britannique est passé maître en matière de films d’espionnage et en reste incontestablement le numéro un. Outre l’indétrônable James Bond, voici « Kingsman » : un film qui n’a aucune autre prétentieux que celle de divertir, qu’il fait fort bien d’ailleurs. Sous l’objectif de sa caméra, Matthew Vaughn donne un sacré coup de jeune au genre et le dépoussière de sa couche de naphtaline dorée. Une réalisation fougueuse, un style très classe (des costumes aux décors), des scènes d’actions rythmées et éclaboussantes, des gadgets délirants, un humour décalé que j’aurais souhaité toutefois plus présent, le tout soutenu par une BO efficace. Côté casting, c’est du solide : Colin Firth surprend agréablement dans un tel registre, Samuel L. Jackson est parfaitement décalé en méchant zozotant et le jeune Taron Egerton, dont il faudra suivre sérieusement la carrière, m’a fait une forte impression. Mission accomplie pour un film agréablement fun.
Avec KINGSMAN, Matthew Vaughn se place dans la droite lignée pop & post-moderne de KICK-ASS, qui avait été son premier gros succès comme réalisateur. Les correspondances sont nombreuses entre ces films, et ce n’est pas vraiment étonnant : les deux sont adaptés de comics de Mark Millar & Dave Gibbons. Le style graphique et d’adaptation choisi par Vaughn étant à peu près identique, la continuité est claire. Nous ne sommes donc pas en terre inconnu. Bien au contraire.
Dans les deux cas, le réalisateur revisite un genre. Cette fois, il s’attache au monde des espions et notamment, en bon british qu’il est, aux JAMES BOND. KINGSMAN en récupère tous les codes, avec une approche parfois proche de celle du duo Edgar Wright/Simon Pegg. La subtilité en moins malheureusement. Car plutôt que de réfléchir sur le genre qu’il aborde et de le retravailler de manière humoristique, Vaughn se contente d’en recycler la structure et les figures de style en mode XXL. On est souvent trop proche de la blague, notamment quand les personnages citent ouvertement leurs sources (“James Bond ? Jason Bourne ?” “Non, Jack Bauer !”, ou le grand méchant qui nous balance un “It’s not that kind of movie!” à un moment clé).
Les références sont directes, et le film tombe souvent dans la facilité scénaristique et comique. KINGSMAN devient alors plus une parodie très décontractée qu’une relecture sincère, et cela atténue forcement la portée du projet. On est dès lors loin de la totale réussite qu’était X-MEN – LE COMMENCEMENT qui, tout en se plaçant lui aussi dans un univers à la JAMES BOND 60’s (ambiance guerre froide, grand méchant mégalo manipulant les blocs Est et Ouest), arrivait à développer de vrais thèmes et à créer un univers qui lui était propre.
KINGSMAN est beaucoup moins maitrisé, et plus potache. C’est bien dommage mais, malgré les longueurs, il y a une vraie efficacité dans le fun, ce qui est déjà pas mal ! L’énergie de l’ensemble est communicative. Samuel L. Jackson est en roue libre, tous les acteurs nous font plaisir. Et Matthew Vaughn emballe quelques séquences d’action d’une ampleur assez jouissive, que ce soit le carnage dans l’église, ou les scènes d’hystérie collective. La réalisation est plus du côté du cartoon débridé que de l’efficacité brute, et c’est tant mieux : ces bastons menées par Colin Firth impriment durablement la rétine. Bref, KINGSMAN mise tout sur le fun, le fun, le fun : c’est clairement la limite du film, mais aussi sa force.
Scenario Marvell à mi chemin entre James Bond et Men In Black, ce polar fantastique déborde d'action et d'humour. Les cascades réalisées lors des combats sont réellement efficaces et d'une drôlerie incroyable. spoiler: Le feu d'artifice final est grandiose.
Eggsy Unwin, jeune délinquant joué par Taron Egerton, intègre l'école d'agents secrets nommée KINGSMAN. Cette agence de renseignements, dirigée par Arthur (Michael Caine), agit en marge du gouvernement britannique, pour le bien de l'humanité. Elle devra combattre le machiavélique magnat de la technologie Richmond Valentine (Samuel Lee Jackson). Une très bonne réalisation et un excellent scénario de Matthew Vaughn pour ce film d'action à voir absolument.
C'est fun, ça explose, ça tranche, c'est drôle ! C'est KINGSMAN réalisé par Matthew Vaughn ! Un mix original de CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR, PULP FICTION, MOONRAKER (le James Bond version Roger Moore) et KICK-ASS. A ne pas rater.
Bien plus amusant que James Bond et un scénario bien ficelé. On ne s’ennuie pas une seconde. Le méchant interprété par le talentueux Samuel L. Jackson, est très drôle J’espère qu’il y aura une suite.
A mi-chemin entre la parodie et le film de James Bond, Kingsman, grâce à ses acteurs, ses gadgets et la façon de filmer ses combats sort vraiment son épingle du jeu et on éprouve alors un malin plaisir à suivre les aventures de ce jeune espion en herbe.
A la base, ne connaissant pas du tout le sujet de ce film ni le phénomène autour, j'ai été le voir uniquement pour Mark Hamill dont je suis / collectionne et archive toute la filmographie et apparition depuis LA GUERRE DES ETOILES en 1977. Son rôle est super avec sa vraie voix française de LA GUERRE DES ETOILES de Dominique Collignon Morin mais il n'a que 2 scènes avant de subir un sort atroce ! belle curiosité quand même d'une scène entre Samuel L. Jackson et Mark Hamill, qui interprétaient respectivement Mace Windu et Luke Skywalker dans la célèbre franchise Star Wars même si c'était dans les 2 trilogies séparées ! pour le reste, même si les 2h10 sont un peu longue, le film est extraordinaire d'audace, d'amusement, ultra violent et gore à l'image du style KICK ASS mais que d'invention et de trouvailles en tout genre et de délire ! Le jeune qui joue l'agent en formation est épatant et une vraie révélation ! A la fin, les jeunes dans la salles criaient et applaudissaient dans la salle !!!
Pour l'instant, pour moi c'est le film de l'année tellement il est culotté et déjanté cinématographiquement !
À la sortie de la salle, j'étais encore sous le choc. Cela fait LONGTEMPS qu'on n'avait pas fait un film d'espionnage bourré d'action, de rebondissements, de violence et même du gore, on nous offre tous ça en 2h. Matthew Vaughn, qui avait déjà réalisé Kick-Ass et X-Men : le commencement, donne une réalisation vraiment bien maîtrisée dans cet univers complexe. Pour les acteurs, Colin Firth en tête, joue dans l'excellence l'espion Galahad/Harry Hard. Pour Samuel L. Jackson, qui est spoiler: le méchant du film , ça m'a fait du bien de le voir en spoiler: mode fou/psychopathe plutôt qu'en Nick Fury. Et pour Taron Egerton, il est très efficace, je kiffe la fin spoiler: où il reproduit l'une des scènes cultes du film . Le film est tellement excellent que je ne le qualifierais pas comme étant une parodie, bon ok, c'est un peu un mélange de plein de films d'action et d'espionnage. Le film n'a pas vraiment de défauts, on peut pardonner le manque de développement de certains personnages, car dans un film d'espionnage, il y a toujours plus de méchants que de gentils, le film correspond plutôt à un public de jeunes adultes, et pour les ados ; j'ai mis un peu de temps à deviner qui est le méchant du film, et je n'ai pas très bien saisi certaines choses au début, mais ça comme je le disais, c'est fait pour attirer un public de jeunes adultes. En conclusion Kingsman : Services secrets est un super divertissement d'espionnage que je vous recommande chaudement, je vous conseille aussi de le voir en VO qui est très sympa, si le succès du film pourrait donner naissance à une suite, eh bien soit, je lui ouvre grand la porte. Pour l'anecdote le film est une adaptation de la BD Kingsman de Mark Milar, et je peux citer Kick-Ass du même auteur.