La première déception vient quand on découvre que, même vus de loin par temps de brouillard, les 2 acteurs ne ressemblent absolument pas à Elvis et Nixon. Ensuite les déceptions s'enchaînent...
"Elvis & Nixon" est un film assez moyen et réellement décevant. Le film n'est pas indispensable ni inoubliable et c'est franchement dommage. Le sujet de départ était plutôt intéressant sur le papier mais il n'est jamais réellement exploité jusqu'au bout. Pourtant c'est inspiré d'une histoire vraie et l'idée que ces deux personnalités se rencontrent paraissait vraiment intéressant, mais le film tourne vraiment autour du pot et au final, ça ne raconte pas grand chose... Tout d'abord, le point fort du film : les acteurs. On a de très bonnes interprétations de Michael Shannon (dans le rôle d'Elvis Presley), Alex Pettyfer (Jerry Shelling), Colin Hanks (Egil Krogh vraiment excellent) et Evan Peters (Dwight Chapin). Le reste des acteurs sont bons eux aussi mais certains ne marquent aucunement l'esprit, comme Kevin Spacey (Richard Nixon) qui se révèle assez décevant. Son interprétation est correcte, mais son temps d'apparition à l'écran et la façon dont son personnage est écrit est vraiment très maladroite et assez mauvaise. Côté réalisation, pour son premier film Liza Johnson s'en sort sans pour autant faire le film du siècle. Elle dirige bien ses acteurs et les décors rappellent bien cette époque des 70's. Il y a aussi une bonne bande originale avec les musiques du Roi du Rock et une belle partition musicale derrière signée par Ed Shearmur. Mais hormis ça, au final le film se retrouve vide... Le film est court et pourtant on s'ennuie dès les premières minutes du film car il n'y a rien à raconter... Il y a seulement trois scènes nécessaires : la déposition de la lettre d'Elvis à la Maison Blanche, Krogh et Chapin qui essaye de convaincre Nixon de recevoir Elvis et la fameuse rencontre attendue. Et ça, ça tenait facilement en vingt-cinq minutes. Donc il y a au total une heure où il y a une multitude de scènes de dialogues vraiment inutiles et la rencontre tant attendue qui dure dix minutes à tout casser et j'ai vraiment été déçu. Alors on passe tout de même un bon moment mais on ressort mitigé. Dès que l'on a franchi le pas de la porte, on a déjà tout oublié car rien n'est vraiment marquant. Le film est donc décevant, donc tout juste la moyenne. 4,5/10
Un film un peu long à se lancer et qui devient réellement intéressant lorsque la rencontre entre les deux arrive enfin. Il faut dire que c'est quand même le seul enjeu de cette histoire et tout ce qu'il y a avant n'a vraiment rien de palpitant. Michael Shannon n'est pas un bon Elvis d'ailleurs pendant tout le film, j'ai vu un banal sosie et pas le King, mais ça reste un immense acteur que j'adore et qui fait le taf tout comme Kevin Spacey. La rencontre attendue donne lieu à des échanges particuliers et amusants vu le contexte et les motivations du King, mais elle est trop vite expédiée pour réellement marquer les esprits. Je m'attendais à quelque chose de bien plus décalé voir absurde, mais à part quelques moments sympas, l'ensemble est creux et ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Elvis & Nixon est un gros délire sorti de la tête d'une réalisatrice avec un humour au top. Le film est une blague de 1h30 pendant lesquels on s'enfonce de plus en plus dans l'absurde tout en appréciant ce scénario creux mais original. Ni Michael Shannon ni Kevin Spacey ne sont convaincants mais ils sont attachants.
Je m’attendais à un film beaucoup plus décalé et surtout rythmé, en fait on poirote gentiment pendant une heure pour enfin assister à la rencontre Elvis-Nixon, et ça n’est qu’à ce moment précis où le film est intéressant, dans sa lutte d’égo entre les deux figures, Shannon et Spacey qui s'affichaient comme des marionnettes à la limite du grotesque se révèlent pour une séquence d’entretien assez passionnante il faut dire, enfin dans ce que la mise en scène propose surtout. Car pour le reste le genre du film est plus ou moins indescriptible, ça n’est ni une comédie ni un biopic à proprement parler, on a clairement le cul entre deux chaises et c’est assez déroutant, en fait je crois que j’aurais préféré un truc délirant, genre un détournement de fait réel, comme par exemple un sosie qui se serait fait passer pour Elvis ou un truc dans le genre (et l’absolue non ressemblance entre le King et Shannon aurait été plus légitime), car je le répète l’intérêt de ce long métrage ne doit tenir qu’en à peine une demi-heure, donc autant choisir une ligne de conduite. Décevant donc.
Sachez avant de le voir qu'Elvis et Nixon n'est pas un film d'action. Le budget n'a pas dû être élevé pour les décors, plus pour les acteurs je pense. Ne vous attendez donc pas à un film remuant, l'intérêt ici est le jeu des acteurs. Il m'a assez plu, même si je ne suis pas particulièrement fan d'Elvis, mais sachez qu'il pourrait ne pas vous plaire (il est posé, calme), même si au moment où j'écris cette critique, la moyenne de celles de la presse ainsi que celles des spectateurs sont identiques et assez élevées (3,5/5).
Il a beau être au sommet de sa gloire, Elvis est pourtant tout chafouin dans son domaine de Graceland. Il en a marre, le King, marre de tous ces hippies drogués jusqu'à l'os et de ces mouvements contestataires qui minent sa vision d'une grande et belle Amérique... Ni une, ni deux, il déboule à Washington armé de ses plus beaux flingues pour demander au Président Nixon de lui octroyer un badge d'agent fédéral afin de régler tous ces problèmes. Et l'entrevue complètement ubuesque entre les deux hommes aura bel et bien lieu débouchant sur une photo devenue mythique qui figure encore aujourd'hui dans les documents officiels les plus demandés de l'histoire américaine.
Des démarches farfelues qu'Elvis entreprend au sein des institutions fédérales américaines aux manoeuvres des deux conseillers du Président (excellents Evan Peters et Colin Hanks) pour convaincre Nixon des retombées électorales positives qu'aurait une telle rencontre, "Elvis & Nixon" tape dans le sans-faute grâce à des dialogues d'une délicieuse intelligence absurde provoquant une hilarité quasi-constante. Mieux, le film dépasse son postulat de simple farce politique en montrant souvent une certaine profondeur vis-à-vis de ses protagonistes principaux (les interrogations existentielles du King ou sa relation avec celui qui ressemble le plus à son meilleur ami sont traitées avec sensibilité et témoignent d'une vraie finesse d'écriture).
Et puis, il y a le feu d'artifice final : la rencontre des deux personnages les plus importants de l'Amérique de cette époque ! Ce face-à-face improbable atteint tous les sommets de folie que l'on était en droit d'attendre (la scène du King donnant une leçon de karaté à un Nixon atterré vaut son pesant de cacahuètes). Kevin Spacey excelle en Président bourru et exécrable mais il se fait clairement voler la vedette par un Michael Shannon tout simplement monstrueux en Elvis (on ne peut pas dire que la ressemblance physique soit frappante mais il EST pourtant un Elvis parfait dévorant invariablement chaque scène). Le parallèle entre ces deux figures incontournables américaines (ainsi que celui de leurs collaborateurs) pourtant au point culminant de leurs carrières respectives mais tellement déconnectées de la réalité humaine surprend autant qu'il emporte tout avec son humour dévastateur. On pourra reprocher quelques points négatifs sur la forme (une réalisation classique avec cette mauvaise idée d'intégrer des images d'archives de paysages d'époque ou la musique à la tonalité burlesque insupportable d'Ed Shearmur) mais ce ne sont que des points de détails qui n'empêchent nullement "Elvis & Nixon" d'être une comédie réussie et brillante.
La rencontre entre la plus grande star de l’époque et l’homme le plus puissant (et le plus détesté) du monde est aussi incroyable que méconnue. Il fallait vraiment oser faire un OVNI pour porter ce fait réel à l’écran. C’est que propose "Elvis et Nixon", un film décalé, au rythme lent et à l’humour souvent pince sans rire. Pas vraiment une comédie, pas vraiment un biopic, ce film inclassable permet de passer un bon moment, un moment simple mais vraiment amusant avec la rencontre en guise d’apothéose croustillante. Le film tient surtout avec un duo impeccable, Kevin Spacey est totalement crédible en Nixon, dommage que Michael Shannon fasse beaucoup plus vieux que l’Elvis de l’époque. Ceci dit, il est hyper convainquant dans sa gestuelle et son jeu. Quand ces deux monstres d’égos et de mal être se rencontrent, ça vaut son pesant de M&M’s !
Le film est court et assez rapide à voir, une fois terminé j'ai eu l'impression d'y être seulement depuis une heure. La préparation et l'entrevue et c'est tout.
Michael Shannon joue Elvis Presley. C'est simple il est juste fabuleux. Je ne suis pas du tout un fan du King, c'est tout juste si j'ai vu une dizaine de photos de lui et je connais que 2-3 chansons de lui, mais j'avais l'impression de le voir à l'écran, surtout physiquement car je ne peux pas trop juger ces attitudes.
Kevin Spacey joue Richard Nixon. J'adore cet acteur, mais le problème est que il a déjà joué ce rôle de président des USA dans la superbe série House of Cards, j'avais l'impression d'avoir plus affaire à Franck Underwood qu'à Nixon. Mais néanmoins il affiche toujours un indémodable charisme face caméra.
Les autres acteurs sont pour la plupart bien choisis, Alex Pettyfer en meilleur ami du King et Colin Hanks dans le rôle de l'intendant du président, sont très crédibles. Seul Johnny Knoxville (l'émission trash Jackass) dans le rôle de Sonny (un ami d'Elvis) ne l'est pas.
La mise en scène est confiée à Liza Johnsson, qui a déjà dirigé Michael Shannon dans le film peu connu, Return (2011). Les plans sont bien placés, j'ai eu l'impression que la scène principale dans le bureau ovale se passait d'un seul tenant. Le montage est assez efficace notamment au début du film ou se mêle image de prise de vue réelle et images d'archives.
La ou je m'attendais à un film plutôt orienté vers la politique ou le patriotisme, j'y ai trouvé beaucoup d'humour, je me suis plusieurs fois bien marré, plus que dans certaines comédies classiques. Il faut dire qu'en VO certains dialogues sont savoureux. Les costumes et les décors sont dans le ton de l'époque, ainsi que la musique, un mix entre celle d'Elvis et du funk-disco.
Donc au final un film sympa mais pas mémorable, en fait ce fut surtout l'occasion de voir à l'écran deux excellents acteurs qui ont du bien rire à faire ce film et ça ce sent.
Voilà un film qui laisse perplexe - au prétexte de la rencontre avérée entre Presley et Nixon fin décembre 1970, que cherche-t-on à nous montrer ? Sans doute une sorte de portrait instantané de l'icône, avec toutes ses fêlures et obsessions, une légende (encore) vivante alors, qui veut ajouter à sa collection de breloques diverses (dont celle de "sheriff" de Memphis) une improbable plaque d'agent fédéral, "at large"... Le politicien matois, cédant à la pression de sa fille Julie, s'offre quelques heures rafraîchissantes, en rencontrant l'"entertainer" célébrissime, celui qui ne se déroba pas à ses obligations militaires (2 ans en Allemagne - 58/60), et avait une foi patriote aussi naïve que totale. Fort bien, mais on reste sur sa faim, le film (court - moins d'une heure et demie) exploitant toujours la même veine (déclinée), et piétinant beaucoup. Spacey et Shannon ne ressemblent ni l'un, ni l'autre, à leurs modèles, mais s'en sortent plutôt bien - surtout Shannon, qui, à défaut d'avoir le physique avantageux de l'idole (qui était encore mince), et même son âge (35 ans), restitue la gestuelle et le parler traînant du natif du Tennessee, dans ses défroques clinquantes et pathétiques (la réalisatrice ayant pris le parti opportun de ne pas le faire chanter... puisque c'est le "citoyen Elvis" qui se met en avant). Au bilan, une bonne idée, mais exploitée paresseusement - et au positif, la plongée nostalgique dans les seventies débutantes...
La rencontre qui a eu lieu en 1970 entre Elvis Presley et Richard Nixon à la Maison Blanche s'est tenu entre les murs du Bureau Ovale et personne n'en sait la teneur. Alors les scénaristes (dont l'acteur Cary Elwes fait étonnamment partie) avaient de quoi se lâcher d'autant que les motifs de cette rencontre étaient hautement improbables, le King souhaitant devenir un agent fédéral pour s'infiltrer au sein d'une jeunesse qu'il jugeait hippie et vouée à l'échec. Nixon, partageant son opinion, souhaitait de son côté obtenir un autographe d'Elvis pour sa fille... De ce postulat délirant, Liza Johnson en tire un film artificiel et sans saveur. La faute à un scénario laborieux qui met du temps à mettre en place la fameuse rencontre pour l'expédier en quelques minutes sympathiques mais bien loin de la folie et du sommet qu'on espérait. C'est d'autant plus dommage qu'on a là deux grands acteurs qui se font face : Michael Shannon et Kevin Spacey. Si Spacey s'éclate visiblement à cabotiner en Nixon, Michael Shannon a beau faire ce qu'il peut, il ne convainc pas du tout dans la peau du King. A aucun moment on ne le sent vraiment dans le personnage et à sa décharge il n'est pas aidé par un traitement particulièrement maladroit accordant de la place à un personnage secondaire insignifiant au détriment d'une rencontre au sommet qui a tout l'effet d'un pétard mouillé, peu aidée par une réalisation carrément mollassonne et beaucoup trop découpée. Sympathique mais sans plus.
Michael Shannon et Kevin Spacey dans l'une des plus improbables rencontres de l'Histoire des Etats-Unis, sur le papier le projet valait son pesant d'or. Au final, le film tient toutes ses promesses : c'est à hurler de rire. C'est mené tambour battant avec un humour ravageur qui ne faiblit jamais. Aucune baisse de rythme, aucune faute de goût. La mise en scène n'a rien d'exceptionnelle mais le scénario et les dialogues tiennent la route et l’interprétation fait le reste. Michael Shannon est comme toujours prodigieux, et absolument hilarant en Elvis. Kevin Spacey n'est pas en reste. Après House of cards, il nous offre un autre président des USA, tout aussi atypique que celui de l'excellente série télé. La rencontre entre les deux hommes n'occupe qu'une partie du film mais les scènes sont aussi surréalistes que drôles. On ne sera pas si le trait à été forcé ou si cela est un exact reflet de la réalité. Et qu'importe si les ressemblances physiques entre les acteurs et les vrais protagonistes ne sont pas flagrantes. Dans tous les cas, Elvis & Nixon est une des comédies les plus drôles et les plus rafraichissantes de l'été. Une excellente surprise à voir sans hésiter...
J'ai vu un film... qui tient sur les épaules de deux très grands comédiens... Kevin Spacey est un Nixon crédible et bourru à merveille. Michael Shannon, bien qu'il lui manque les rondeurs d'Elvis, pose avec assurance le prestance du King... Il y a des situations jubilatoires, drôles et particulièrement réussies. Cette comédie est parfois drôle, même si le rythme est un peu trop lent parfois. La rencontre met bien longtemps à se mettre en place, et une fois celle-ci faite, on se rend compte que le film est quasi-terminée.Ce que ce film retrace, c'est bien l'aspect très personnel de ces deux personnages qui sont les fruits du "rêve américain", avec leurs fêlures, leurs certitudes et leurs légendes... On retrace bien cet aspect-là, mais trop de longueurs nuisent à une meilleure évaluation.