Avis : The ABCs of Death - Page 3

Le film d'horreur sous forme d'anthologie où 26 réalisateurs de nationalités et d'horizons différents mettent en scène un court métrage pour chaque lettre de l'alphabet.
L'ensemble est très inégal avec des films inspirés d'autres beaucoup moins, mais aussi des œuvres bien barrés ou bien gores, avec également de l'animation ou de la stop motion.
Au final peu de courts retiennent vraiment notre attention, mais la multitude des influences et des registres différents n'en est pas moins intéressante.

Un film à sketchs réussi mais trop inégal à cause du nombre conséquent de courts-métrages qui le composent, si bien qu'on en oublie certains, heureusement d'autres surnagent vraiment.Tellement mieux toutefois que "The theatre bizarre"...

26 courts métrage pour 26 lettres et autant de façon originales d'aborder la mort.
ABCS of Death est composé de dessins animés, en pate à modeler, cruellement terre à terre ou complètement barrés.
Mis à part quelques segments, ils ont tous une intention artistique intriguante mais soyons clairs, l'appréciation de certains segments peut dépendre du pays dont on est originaire mais les segments les plus effrayants et pour moi les meilleurs sont les plus réalistes.
Les meilleurs sont donc le D, le L, le P, le S et le X.
Seuls quelques autres plus légers ou inspirés m'ont autant plus mais dans un autre registre comme le J, le N ou le Q ( coucou Adam Wingard de VHS 2) .
Noter ce film n'a pas de sens car à travers autant d'univers chacun aura une perception différente mais c'est une expérience à voir même si ce n'est pas toujours très sympathique.
Merci Anthony Pazzona de m'avoir fait découvrir cette oeuvre !

26 réalisateurs, 26 moyens de mourir. Voici ce que dit la jaquette. Moi je dirai qu'on est plutôt revenu dans ce qui se fait de mieux niveau épouvante. C'est à dire, à travers un problème de société (comme la lettre x est pour xxl ou d est pour dog fight), nous faire ressentir des frissons et ainsi démontrer que ce problème est dégueulasse. Mais malgré ces deux points, le tout reste très inégale (la lettre m, qui ne dure que 30 secondes?), on a du très bon (D, X, F, et d'autres), du moyen et du très mauvais. Certains auraient pu devenir des longs métrages, car j'ai retrouvé cette peur et le fait de tourner la tête quand je suis dégoûté. Bravo pour ce film!

26 courts métrages. Un par lettre de l’alphabet. Avec pour sujet commun la mort. Et pour genre l’horreur, l’épouvante, la violence, le gore et le sexe. Ce qui est très dommage, tellement le sujet pourrait nous emmener vers bien des horizons. Le peu de temps imparti par épisode oblige nécessairement les réalisateurs à utiliser le mode surréaliste, symbolique, et souvent surnaturel. Défi difficile, bien sûr, et film où il ne faut bien sûr pas s’attendre à grand-chose de structuré. Pas mal de styles sont représentés : science-fiction, drame, animation, dessin animé, comédie, satyre…
Il vaut quand même mieux être bien chargé en LSD si l’on veut apprécier la plupart des épisodes. A part quelques épisodes fins et bien frappés, ou d’autres plus marrants, l’originalité de cette mise en scène constitue à mon sens le principal intérêt de ce film.

J'ai décidé de revoir les deux films The ABCs of Death, commençons donc par le premier. Il donne un aperçu de l'esprit de vingt-six réalisateurs. De A à Z (par lettre), ce film a des niveaux de terreur diffèrent tels qu'un cauchemar de couples coquins qui se réalise. Puis le film nous plonge dans l'humour noir avec des personnages comme des strip-teaseuses nazies à fourrure (électrocution à l'hydrogène) etc. Chaque réalisateur est radicalement différent. L'un des segment montre un chat ayant la tête cassée par une prostituée en talons faisant une séance de photo. Il y a assez de choses malades, tordues, sanglantes et effrayantes pour plaire aux fans d'horreur endurcis qui aiment les trucs originaux. J'adore ce genre de film a segments, c'est un vivier dont sont issus la plupart des talents. Mais comme d'habitude les réalisateurs asiatiques se montrent plus que nul...

Critique de chaque segment :

A : Une femme entre dans la chambre de son mari malade, armée d'un couteau...
Techniquement bien fait, on reste toutefois sur sa faim. 3/5

B : Un couple raconte à un enfant une histoire d’horreur afin de l’obliger à dormir.
Du déjà vu cent fois. Inintéressant et ridicule. 1,5/5

C : Un homme entre dans un buisson et y découvre une dimension paranormale.
Intelligent mais horriblement mis en scène. N'est pas Lynch qui veut. 1,5/5

D : Un homme affronte un chien au cours d'un combat clandestin. Le tout filmé au ralenti. Très classe, une vrai claque visuelle digne d'un grand clip. Un des meilleurs segments du film. 4,5/5

E : Une araignée se venge de l'homme qui a voulu la tuer. Les effets spéciaux et la réalisation sont à désirer et la prise de son est affreuse. Un adulte est réellement à l'origine de ce segment ? 0,5/5

F : Une japonaise émet des réflexions sur les flatulences.
Un sketch à l'humour très particulier, complètement barré et propre à l'univers des publicités japonaises. On aime ou on aime pas ; la plupart n'aimera pas... 2/5

G : Le parcours d'un surfeur vu d'à travers ses yeux.
A-t-on besoin de 5000 dollars (somme dont a bénéficié chacun des réalisateurs du film) pour placer une Go Pro sur une planche de surf ? Un segment honteux qui n'a rien de plus à nous proposer qu'une réalisation vomitive. Aucun récit, pas la moindre source d'intérêt. 0,5/5

H : Un homme-chien succombe aux avances d'une dangereuse femme-renarde.
Jouissif ! Un vrai plaisir à regarder, du pure Tex Avery ! 4/5

I : Les dernière pensées d'une femme séquestrée et tué par un homme.
Plutôt bien foutu techniquement, mais ne raconte pas grand chose... On aurait bien voulu avoir quelques explications sur le pourquoi du comment au final. 1,5/5

J : Les grimaces d'un samouraï en pleine réalisation d'un Hara-Kiri.
Les gags visuels fonctionnent plutôt bien ; les effets spéciaux sont kitch mais c'est bien là qu'est leur charme... 3,5/5

K : Une femme s'énerver que la chasse d'eau de ses toilettes soit défectueuse...
Un dessin animé plaisant à regarder mais dont la routine des gags, pas très drôles et enfantins, fatigue. Le final gore est toutefois intéressant et très surprenant. 2,5/5

L : Un homme est victime de jeux sexuels macabres.
Cruel, original, intelligent, parfaitement réalisé... Enfin un court métrage qui, comme se le ventait le film, arrive à choquer ! 4/5

M : Une femme s'apprête à déboucher ses toilettes...
Totalement ridicule. Le fait que ce court métrage dépourvu de la moindre qualité puisse avoir sa place dans ce film m'a révolté. Une pure daube filmée par un enfant. 0,5/5

N : Un homme offre à sa femme un perroquet un peu trop bavard...
Un sketch très réussi, drôle et original, digne d'une excellente publicité. 3,5/5

O : Une femme a un orgasme...
Filmé élégamment, jouant sur les ombres et les filtres de couleurs, ce segment agréable à regarder se révèle assez bon. Il serait toutefois meilleur s'il racontait quelque chose.... 2,5/5

P : Une femme pauvre se prostitue afin de pouvoir acheter un cadeau d'anniversaire à sa fille.
L'histoire est assez belle mais la réalisation est très plate. La fin m'a grandement déçu, car elle n'est à mon sens pas justifiée et ne colle pas au reste du court métrage. 2/5

Q : Deux réalisateur cherchant une idée afin de réaliser leur segment de The ABCs of Death décident de filmer une véritable mort : celle d'un canard.
Une idée sympathique et originale qui rompt les codes des précédents segments avec humour, servent ainsi d'interlude au film. 3/5

R : Un homme est victime d’expériences mysterieuses sur son corps.
Ce segment ne nous fournie pas la moindre explication pour nous permettre de comprendre quoi que ce soit. Reste l'esthétique visuelle, d'un gore bienvenu, et l'ambiance générale mystérieuse à souhait qui à eux seuls suffisent à plaire. 2,5/5

S : Une jeune femme badass tente de semer la mort au volant de sa voiture, le tout à grande vitesse dans le désert mexicain.
Cela passe pour une parodie de Robert Rodriguez, certes, mais qui plus est pour une bonne parodie ! Les acteurs sont convenables, la réalisation est plutôt correcte et le tout s'avère jubilatoire. S'ajoute à cela un twist final diablement intelligent. 3,5/5

T : Les aventures d'un petit garçon en pâte à modeler qui a peur d'aller aux toilettes.
ATTENTION ! Ce segment est un CHEF D'OEUVRE ! D'une poésie et d'une beauté visuelle à couper le souffle, un travail digne de l'élite du film d'animation ! C'est simple, je ne trouve à ce court métrage pas le moindre défaut. On a juste envie de le revoir, encore et encore.
La perle de ce film à sketches. 5/5

U : Un vampire tente d'échapper aux mortels lancés à ses trousses, en vain...
Ce segment est filmé en caméra subjective, de sorte à ce que l'on soit ''les yeux du vampire''. L'idée est plutôt bonne, et le fait que l'on soit ici le ''monstre'' plutôt que la ''victime'' (bien que dans ce court métrage les rôles demeurent ambigus) est intelligent. 3/5

V : Une unité spéciale se bat contre un groupe de personnes ayant des pouvoirs mentaux sur-développés.
Fait avec beaucoup plus de moyens que les autres segments, les effets spéciaux s'avèrent excellent. L'histoire, bien que simpliste, est intéressante. 3,5/5

W : Des réalisateurs cherchent quelle histoire ils pourraient raconter en lien avec la lettre W.
Un court métrage totalement WTF et geek. Difficilement interpretable, on aime ou on aime pas. Pour ma part, étant adepte du WTF de ce genre là, j'ai trouvé les différents effets bizzaroïdes incrustés à l'écran plutôt sympathiques. 2/5

X : Une femme obèse désire un corps mince. Armée d'un couteau, elle décide de se mutiler.
Le français Xavier Gans signe l'un des meilleurs segments de film : le plus cruel, le plus choquant, et le gore, répondant ainsi aux attentes du spectateur qui s'attendait à voir un film extrême et qui pour le moment n'avait eut droit qu'à peu de frissons. De plus, de part son sujet, ce court métrage nous fait réellement réfléchir. Une réussite. Un vrai court métrage d'horreur. 4/5

Y : Un pervers pédophile observe un groupe de jeunes garçons jouer au Basketball.
L'ambiance est très particulière. De la musique électro, des couleurs rouges et vertes très kitch... Ce segment m'a laissé une drôle d'impression : il est à la fois attirant est repoussant, ce qui lui donne un certain coté intéressant.
On dirait le dénouement d'un conte.
L'acteur qui joue le pédophile est excellent. 2,5/5

Z : Un court métrage japonais on ne peut plus WTF. Difficile à résumer...
C'est étrange, mais j'ai adoré. Le segment est un gros délire, à l'humour vulgaire qui ne plaira pas à tout le monde. Le personnage principal, parodiant le Dr Fomamour de Kubrick, narre une sorte de publicité tournant autour de la nourriture et des pénis. Du grand n'importe quoi, assez jubilatoire. Un plaisir coupable... 3/5

Au final, The ABCs of Death est un recueil aux parties très inégales. Il faut tout de même avouer que la plupart d'entre elles sont simplement mauvaises, voire très mauvaises... Des 26 segments proposés, seuls 9 valent à mon sens le coup. Certaines des plus mauvaises sont même honteuses d'avoir leur place au sein du film : les pires ont été filmées à la va vite par des réalisateurs nulissimes se ventant d'être professionnels, et tiennent des pires courts métrages amateurs que l'on puisse dénicher sur YouTube...
Le film est tout de même à voir pour son principe de proposer autant de sketches. Mais il est à noter qu'il n'est généralement pas aussi ''extrême'' que certains pourront penser, et qu'il est vite oubliabe...
Ma note moyene pour l'ensemble du film : 2,67/5 arrondie à 2,5/5

Les courts métrages s'enchainent et ne se ressemblent pas. Certains sont excellents, d'autres moins bons. Parfois originaux, fourre-tout,rigolos, ils ne laissent rarement indifférent. Certains sont même malsains et vulgaires.
Mention spéciale pour la lettre "D", qui est au dessus de tous les autres et absolument éblouissant, tant par la forme que par le fond.
A regarder mais à petite dose tout de même pour pouvoir apprécier.

Il faudrait sérieusement penser à enfermer un bon nombres des réalisateurs l idée de base est bonne mais dans les faits sa ne marche pas donc soi un budget trop limité ou une absence totale de bon sens pour certains bref film à voir pour savoir que il y a toujours pire que ce que vous croyez ...

Suite de courts-métrages qui peuvent se résumer en un mot: surprenant. certains sont nuls, d'autres bons. le film ne laisse pas indifférent. Ce qu'il faut garder à l'esprit c'est que nombre de ces courts sont à prendre avec un second degrés.

C’est XXL comme idée ces courts métrages abécédaires ! Il faut voir dix films (et ça vaut pour chaque genre du drame à la comédie) pour en trouver un qui vous pète à la gueule. ABCs Of Death multiplie les chances parce que condenser des récits permet d’aller plus vite à l’essentiel, je trouve.
Chacun fera ses choix, je ne m’étends pas sur les miens mais les japonais sont bien déjantés quand ils se lâchent.
Bordel, il faut quand même être tordu pour kiffer ça….

Comme tout film à sketches (et là il y en a vingt-six), cette collection s'avère très hétéroclite: c'est un grand fourre-tout de l'horreur, où tous les styles et les tons se mélangent: gore, comédie, animation, parodie... Et forcément, on y côtoie le pire comme le meilleur (avec une mention spéciale pour les cinéastes japonais, complètement barrés!). Bref, une curiosité un peu difficile à avaler par moments, mais avec de vraies pépites dedans, qui laissent entrevoir le talent de certains des réalisateurs ici sélectionnés.

Un film saisissant qui passe d’hilarant à inquiétant à hilarant encore, nous laissant toujours en suspens, en attente d'un événement dans la trame filmique. Un film qui fait penser, rire, pleurer ( spoiler: "D is for Dogfight", par exemple
), qui relève souvent du "Mindfuck", qui défie les lois du film, de l'acceptable, du malsain. Mais un film, enfin, duquel il ressort une certaine beauté, un certaine vérité, comme ces œuvres d'art qui vous parlent d'une étrange façon, et ce au sein d'une orgie filmique que l'on adore ou déteste. J'ai adoré, ça s'est vu je crois.

je trouve l'idée de ce film juste génial, malheureusement le résultat est très mais alors très loin de mes espérances !

Le souvenir qu'il en reste est que certains de ces court métrage n'était pas super mais leur idée de scénario ( spoiler: T comme toilet, celui traitant de la réalisation du court métrage et celui qui part en surf
) ou leur aspect esthétique ( spoiler: D comme dog fight
) sauvaient un peu les meubles. Mais la globalité sont tout de même, j'irai jusqu'à dire, mauvais.

Entre le gore omniprésent dans cette sélection de court métrage (un ou deux pourquoi pas mais là c'est tout de même un peu trop, ce n'est pas le seul façon de mourir il me semble...) et les réalisations japonaises perverse et malsaines. Le film laisse un goût amer.

A éviter, et c'est bien dommage....

Les styles sont très disparates (action futuriste, fantasmagorique, grindhouse, gore, japonais etc....) mais il arrive parfois de jubiler face à des prises de risque maximale (l'esthétique dogfight ou le très glauque libido) ou de se marrer franchement (les 2 animations autour des toilettes ou le perroquet). Dommage que l'ensemble dure 2h00, il aurait opportun de supprimer qq sketchs vraiment faibles.