Quelques acteurs connus perdus dans une remontée du temps sans développement suffisant pour que le spectateur s'intéresse vraiment à l'histoire. Des dialogues hachés et peu captivants. Un film essentiellement avec un contenu de combats et de cascades. Enfin, une musique lancinante et pénible sur une histoire très confuse de lutte contre l'agressivité. Je ne sais pas ce que vaut le jeu vidéo mais le film, lui, ne vaut pas grand chose.
Très bon film à voir même si vous n'avez jamais joué au jeux de la série. Ca se passe en Espagne et ça ferait un super thème pour un prochain opus sur console
Personnellement j adore la saga assassin's creed mais par contre ce film ne lui rend pas hommage du tout. Dans le film 90% des moments se passe dans le présent. Très déçu, pourtant il y avait tellement de potentiel à explorer. Un immense gâchis
Bon, pour regarder ce film il ne faut pas s'arrêter sur le scénario qui est par moment affligeant, par son intrigue (récupérer un objet perdu) et par son final (qui se résout en quelques secondes). Beaucoup de choses ne sont pas bien présentées non plus, ce qui rend aussi le scénario moins complet (pourquoi la peine de mort, qui dirige les assassins et les templiers et pourquoi ils existent à cette époque). Une fois ces défauts passé, il faut se concentrer sur la réalisation du film, son esthétique. Les chorégraphies sont très bien réalisées (scène de combat et scène de course), l'image est belle et bien accompagnée au niveau des couleurs. Les plans sont aussi impressionnant, on ressent la hauteur et la grandeur de la ville ou se déroule le film. L'hommage du film pour le jeu vidéo est plutôt réussi, dommage que le saut de la foie ne soit pas complet (question de réalisme?), dommage aussi que les musiques ne soient pas aussi fortes et mémorables que dans le jeu vidéo. Bref, un film surtout pour les images.
spoiler: C'est la confuse histoire d'assassins en quête de la pomme d'Eden (et pas d'Adam, ça ce que vous devez surveiller lorsque vous vous faites draguer sur une plage thaïlandaise) car elle détiendrait le "code génétique du libre arbitre". Sauf que si la pomme a été croquée par Eve, c'est bien qu'elle avait déjà son libre arbitre ! Alors ? On répond quoi à ça Môssieur Kurzel ?
- Spoilers ahead -
Alors que je découvre la licence ayant passé quelques dizaines d'heures sur ma Xbox en Grèce 400 ans avant notre ère dans la peau d'un musculeux misthios, Netflix me propose de prolonger l'expérience en cinéma. Naïf, j'obtempère.
Coupons court au suspense : c'est nul. Malheureusement la réalisation est pas dégeu ce qui gâche le plaisir de voir ça en mode nanar. Pourtant quand le film se lance avec ces plans ridicules sur ses personnages "ténébreux" (dans un coin de la pièce, dos à la caméra avec une capuche), le gamin sur son BMX qui fait de démonstratifs dérapages dans le sable et se viande dans une cascade qui lui laisse du sang sur un visage qui n'a pas été touché, ça partait plutôt bien. Alors en plus quand j'ai vu Marion Cotillard... J'ai d'ailleurs partagé l'étonnement de Fassenberg qui découvre son visage penché au-dessus de lui : "comment as-tu fait pour être à nouveau castée dans ce blockbuster ?" Son Manager est un génie vraiment. Ce moment lorsqu'elle lance avec sa tête d'ahuri : "he is synchronizing" alors qu'il le faisait déjà 15min plus tôt mériterait de finir en meme.
Le film est à moitié dans un laboratoire bétonné moche, à moitié en Espagne au 15e siècle et à moitié dans une grande salle où notre héro fait le zouave sur une attraction de fête foraine. Ca fait beaucoup de moitié mais c'est que le film semble très long.
On me souffle que le final est encore plus navrant que le reste. Je n'en doutais pas
A part l'univers visuel et la présence de Fassbinder, rien à sauver dans ce blockbuster qui enchaîne les cascades et bagarres répétitives à la manière de certains films de sabre asiatique en beaucoup moins élégant. Seuls des ados fans du jeu du même nom y trouveront leur compte.
Le film est réussi dans son ensemble , la fidélité au jeu pour les connaisseurs et les joueurs trouveront à redire sur certains détails , sinon en ce qui concerne l'action est présente simple et efficace.
Un casting prestigieux qui se perd dans les rebondissements et tournures d'un scénario désordonné et d’une mise en scène qui pénible à regarder.
La grande différence entre cette super-production et le décevant film Direct-To-Video que j'ai regardé plus tôt dans la journée, c'est le budget, qui est dix fois plus élevé, mais qui n'offre pas un meilleur résultat, car ce n'est rien d'autre qu'un vulgaire produit sans cœur ni âme.
Soit dit en passant, je suis content de ne pas avoir perdu mon temps et mon argent durement gagné pour regarder cela dans un cinéma.
Comme c'est triste que ce plan financier n'ait pas été investi dans un projet comme « La Croisade de Paul Verhoeven », qui décrit à quel point le système ecclésiastique qui asservi l'humanité depuis deux millénaires est corrompu et sanguinaire.
Les Jean-Michel "je suis un critique avec 30 ans d'expérience", c'est bon à la fin. Faut arrêter d'exiger le must du must dès qu'un film sort (surtout que c'est une adaptation de jeu vidéo) et que y'a des grands acteurs/un gros budget. Peut-être que le film n'est pas parfait (perso je n'y connais rien à la critique) mais franchement, ça reste un très bon film. Les effets visuels sont cool, l'histoire vraiment intéressante, les scénarios aussi : on se fond dans le personnage. Bref, pour ma part je trouve que c'est un très bon film, et beaucoup de Jean Michel 30 ans d'expérience le critiquent sans même avoir joué au jeu donc je sais même pas comment ils peuvent le défoncer...
Étonné .... franchement, bonne adaptation et pour une fois marion cotillar joue bien (oui zero expression, un jeu plat qui va bien à son personnage ...sauf sur ca dernière scène).
Un seul reproche en tant que gamer, le choix de l'artefact, prendre la pomme d'eden sans faire le lien avec le jeu, c'est un peu se foutre des joueurs .... soit ils prenaient un autre, soit il fallait qu'il fasse le lien avec Altair et le 1er jeu.
Bref un bon 15/20 pour le film et un moins 5 pour le non respect des joueurs .... total 10/20
C’est l’une des plus célèbres malédictions du cinéma : dès que l’on adapte un jeu vidéo, le résultat est souvent médiocre, au mieux rarement potable. En 2016 sortait « Assassin’s Creed », qui tentait de rompre ce funeste sort. Adaptation d’une franchise à succès d’Ubisoft, mais surtout, conduite par le trio derrière le très réussi « Macbeth » sorti l’année précédente. A savoir, Justin Kurzel à la réalisation, Marion Cotillard et Michael Fassbender en têtes d’affiche ! Passer de William Shakespeare au jeu vidéo, pour quel résultat ? Malheureusement, « Assassin’s Creed » fut une énorme déception compte tenu de son potentiel. Le problème majeur est un scénario absolument affreux. Passé un texte défilant des plus paresseux, on comprend que l’on va voir deux sections s’affronter pour le contrôle d’un artefact capable de contrôler le libre-arbitre (rien que ça !). Sauf qu’une fois cette introduction envoyée à la figure, on se moque éperdument de ce qui se passe à l’écran. Personnages non développés, dialogues répétitifs, intrigue laborieuse bourrée d’incohérences, un protagoniste qui ne se soucie pas plus que le spectateur de cette histoire de boule de pétanque magique… Et ce n’est pas la forme qui sauvera le film. Artisan pourtant talentueux, Justin Kurzel livre bien quelques images sympathiques de l’Espagne de 1492. Et il y a l’idée salutaire de faire parler les personnages espagnols… en espagnol (rare à Hollywood). Mais le tout est régulièrement noyé dans une bouillie numérique infâme, et des séquences de castagnes rarement lisibles, la faute à un montage chaotique. Le pire étant que tout ça se prend terriblement au sérieux, à l’image de ces « assassins » qui passent leur temps à prendre la pose pour mettre une capuche (ça ne doit pourtant pas être bien pratique pour se battre, non ?). Alors oui, Michael Fassbender, Marion Cotillard, et Jeremy Irons font bien ce qu’ils peuvent. Mais vu ce qu’on leur demande de jouer, il n’ont pas beaucoup de possibilité de surnager dans cette mélasse.
Note aux scénaristes: le karaté médiéval ça existe. Au Japon.
Note aux spectateurs: ne pas se fatiguer à essayer de comprendre qui fait quoi et qui est le bon ou le méssan. Les méssans perdent à la fin, simple. Enfin j'espère.
Ma vengeance à travers les siècles poursuivra impitoyablement ceux qui m'ont volé 45 mn (j'ai disjoncté avant la fin) de ma vie à ingurgiter ce nanard, qui réussit l'exploit de tourner en décors réels sans rien en montrer, de tout cacher dans la poussière jaune et d'y faire habiter des caricatures au charisme de bulots.