Avis : Assassin's Creed - Page 3

Dès le départ j'attendais le projet filmique "Assassin's Creed". Je vous avoue que je ne suis un connaisseur des jeux vidéos. Si j'ai parfois joué au jeu, je ne connaissais rien de l'histoire de la saga. Je juge donc le long-métrage de Justin Kurzel sur son état cinématographique et non en tant qu'adaptation pure et dure.
"Assassin's Creed" avait tout pour faire peur. Peu nombreuses sont les bonnes adaptations, et voir une œuvre aussi populaire qu'"Assassin's Creed" adapté au grand écran pouvait faire naître des réticences.
Et lorsque les premières notes sont tombées, j'ai eu peur. Non seulement les bandes annonces qui sortaient atténuaient ma hype à cause de son visuel, mais les critiques négatives que le film se ramasse actuellement étaient inquiétantes. J'avais foi en ce projet, en l'équipe du film. Qu'est-il donc ?

Justin Kurzel m'avait bluffé avec "Macbeth". Une adaptation de Shakespeare hypnotique et sensorielle. C'est donc avec un certain gage de qualité sur le visuel que je suis entré dans la salle sombre du cinéma. Tout d'abord "Assassin's Creed" est un bon divertissement, possédant une belle BO. Jed Kurzel a composé des sonorités efficaces et en parfaite adéquation avec l'œuvre, certains thèmes sont même très bons. Le rythme du film est soutenu, l'histoire est correcte et la mise en scène est réussie. La reconstitution de l'Espagne sous l'Inquisition est dantesque. Détaillée et parfaitement filmée, l'époque nous apparaît comme profondément réaliste. La réalisation est superbe, les plans sont recherchés et bénéficient d'un jeu de lumière intéressant. Les costumes sont eux aussi très bien faits et accentuent l'aspect jeu vidéo du long-métrage. Ce côté est d'ailleurs plutôt bien fait. Le centre de recherche est aseptisé, presque chirurgicale dans son visuel. Même le costume de Marion Cotillard (qui est loin de son jeu dans "Alliés" il faut le reconnaître à cause de son rôle froid) semble avoir été créé dans ce but.
Venons donc aux comédiens. Michael Fassbender, acteur doté d'un charisme irréprochable, campe parfaitement dans la peau de Callum Lynch. Sa prestation est convaincante et ses chorégraphies superbes, bien que son rôle ne demande des émotions variées. Jeremy Irons ("Eragon") est crédible mais semble absent, de même pour Brendan Gleeson ("Gangs of New York"). Le casting fait le job, mais les personnages manquent de profondeur. Et là est le soucis du long-métrage : les motivations des protagonistes. Clichées ou difficiles à cerner, elles ne semblent souvent assez travaillées. Les enjeux sont simples et froids. Si l'action est présente, l'émotion n'est au rendez-vous.

Ensuite, le film offre plusieurs niveaux de lectures. Le film s'attaque aux dogmes comme le catholicisme et le capitalisme en prônant le libre-arbitre et l'anarchie. "Assassin's Creed" questionne la violence, que cela soit durant l'Inquisition (dont le temps de scènes à l'écran est plus court que le présent), ou dans la société actuelle. Callum Lynch est loin d'être un super-héros hollywoodien. La réflexion poussée sur le comportement humain est intéressante et part d'un concept original, que Justin Kurzel a réussi à mettre en scène. Il ne faut pas omettre le fait que, d'un point de vue historique, la secte des Assassins a été la première à utiliser la terreur de façon systématique et planifiée comme arme politique contre leurs ennemis sunnites. On peut alors se demander si, d'une certaine façon, ils sont les premiers terroristes du monde musulman. Silvestre de Sacy, le plus grand spécialiste du XVIIIe sur le monde arabe, lisait le 19 mai 1809 un mémoire sur ces Assassins à l’institut de France. Pour lui, il était clair que le terme dérivait de l’arabe hachîch. La lecture du long-métrage s'avère donc plus intelligente qu'une simple histoire fantasmée sur l'origine de la violence. La continuité de cette secte au XXIe siècle, générée à cause des recherches scientifiques, montre aussi l'insécurité du monde actuel et présente au final un manichéisme assez grandiloquent (les Templiers contre les Assassins).

"Assassin's Creed" est un film intéressant, pas exempt de défauts mais qui sait divertir. La fidélité quant au matériau de départ semble être convaincante d'après les avis des joueurs ; je ne comprends pas le bashing. Si l'on peut rejeter les effets spéciaux, l'esthétique du long-métrage est élégante et la réalisation est novatrice. Justin Kurzel a pour moi réussi son film, même s'il manque une folie bienvenue et des scènes supplémentaires dans le passé, ce qui faisait le charme des jeux.

Une superbe adaptation ! Étant une grande fan des jeux vidéos, je suis arrivée au cinéma avec quelques appréhensions mais j'en suis ressortie totalement satisfaite! Et même si les personnages ne sont pas les mêmes que dans les jeux, il y a tout de même des scènes d'actions à couper le souffles qui me faisaient replonger dans les jeux, et aussi pas mal de petits clins d'œil aux jeux !! De plus, les acteurs sont géniaux et la réalisation est totalement réussite.
Le film a réussit à me replonger dans les jeux vidéos, ce qui rend donc cette adaptation superbe!
Un sans faute!

Nullissime. J'ai déjà perdu mon temps à regarder cette daube je vais éviter d'en perdre trop à commenter...

Aucune profondeur chez des personnages plats, effets spéciaux dégueulasses, action sympa 5mn et ensuite ça se répète, début poussif, milieu chiant et fin ratée.

Il y a eu quelques sifflets à la fin de ma séance et avec mon ami on s'est regardé en se demandant à quoi on venait d'assister.

Dommage, il y avait vraiment matière à créer un grand film.

Pas de souffle épique, film décousu au scénario tenant sur une ligne. Scène de combat qui semblent sorti tout droit du jeu vidéo (enchaînements indescriptibles de figures). Encore un jeu vidéo qui accouche d'un nanar. Pourtant, le casting était prometteur, ils ont dû y passer tout l'argent du film. Ils auraient dû en garder pour engager un bon scénariste et un réalisateur de vrais films de cinéma. Il y a des direct to dvd meilleurs que ça.

Où est passé l'esthète Justin Kurzel derrière "Macbeth" ? La question mérite d'être posé tant cette adaptation du jeu video d'Ubisoft se montre effroyable sur le plan visuel, avec sa caméra nerveuse et ses contre-jour enfumés. N'assurant pas du tout sur le versant de l'action, "Assassin's Creed" manque également de trouver un axe narratif engageant pour le spectateur. La ligne directrice est si claire qu'aucun rebondissement ne vient animer cette triste aventure. On avait tous les éléments pour croire en cette adaptation et pourtant, le raté s'avère terrible !

mauvais mauvais mauvais pas de scénario des acteurs pitoyables mais quelle déception nul nul nul fuyez

Quelle déception !! Nouvelle adaptation d'un jeux vidéo des plus célèbres sur grand écran. Quel gâchis ! Rien n'est réussi. L'histoire d'un homme qui replonge dans son passé d'assassin durant l'inquisition est ridicule, impossible à comprendre et sans intérêt. Les personnages sont fades et inexpressifs et la mise en scène ennuyeuse à souhait.
Bref : Ce film vous plongera dans le Néant !

quand on voit la bande annonce on se doute de l'histoire qui est assez basique. Le problème c'est que l'on ne rentre jamais dans l'histoire. C'est lent c'est creux. Le seul bon moment du film est la course poursuite dans la ville avec des sauts dans tous les sens, une véritable chorégraphie.
Je me suis ennuié.

Cette adaptation de la franchise « Assassin’s Creed » est une vraie réussite, menée par Michael Fassbender ! Si le scénario se veut plutôt complexe afin de ne pas tomber dans la facilité scénaristique, les scènes d’action et le cadre visuel viendront équilibrer l’ensemble pour nous proposer un film de science-fiction explosif et fidèle à l’univers. Cependant, on aurait aimé avoir plus de détails sur la rivalité entre les deux civilisations ou encore une présentation plus approfondie des protagonistes. Tout de même…à voir sans hésiter !

Retrouvez la critique entière sur mediashowbydk.com ou via le lien :

Le film est réussi dans son ensemble , la fidélité au jeu pour les connaisseurs et les joueurs trouveront à redire sur certains détails , sinon en ce qui concerne l'action est présente simple et efficace en 3D vivement une suite et un nouveau jeu surtout !

J'avais beaucoup de doute sur cette adaptation de jeux vidéo, tant le cinéma américain et les studios sont capables de se planter monumentalement.
N'étant pas vraiment connaisseur de la saga vidéoludique, je donnerais mon point de vue de cinéphile.
Malgré ses nombreux atouts : casting prestigieux, effets spéciaux, costumes, décors, photographie, le film est un échec, comme pouvait l'être Super Mario Bros. en son temps (sic).
La plus grande difficultés d'adapter des jeux vidéo ou des mangas/animés, est de donner une crédibilité à des concepts qui n'ont pas leur place dans les codes du cinéma.
Cette histoire de société secrète des templiers (détruite par le Clergé et le Roi de France en 1312), de secte d'assassins qui a véritablement existé en Turquie et au Proche-Orient, mais a également disparu lors de l'unification de la région par les Ottomans.
Ces deux confréries existaient car elles servaient un but, dans une période bien précise, et on cessé d'exister quand les temps ont changé et que leur but a été remplis par un autre entité.
Pour donner vie au jeu vidéo, il faut réécrire son histoire pour justifier l'existence de ces organisations de nos jours.
j'ai trouvé que les scènes dans l'Espagne de 1492 sonnaient faux, avec ce côté fake et entièrement conçu par ordinateur, il manque ce côté tangible, humain qui est absent.
Même chose pour la manie absurde du réalisateur de montrer des panoramas grandioses, alors que le film est une histoire d'hommes, qui devrait être filmé du sol pour rappeler au spectateur son attachement terrestre.
Les décors apparaissent également trop propre sur eux, trop nickel pour faire vrai. Rappelons-nous de Georges Lucas qui interdisait aux femmes de ménage de nettoyer les décors, pour leur donner un côté usé, vécu, sale.
On touche le fond avec les dialogues, téléphonés, digne d'un mauvais téléfilm, sans subtilité, sans profondeur, qui desservent les propos du film.
Le même problème survient dans la direction d'acteurs : des pointures qui regardent bouche-bée un fond vert, me rappelant le nanaresque Halo : Nightfall (2014).
On sent que les acteurs ne son pas dirigés, ne comprennent pas leur personnage, leur leitmotiv, les faisant devenir les pires caricatures ambulantes dignes des films pour ados :
le grand méchant Directeur, le bad guy super cool qui se bat pour les Gentils, les sidekick asiatiques et noirs, le méchant homme de main russe (toujours russe), la Grande Inquisitrice façon PDG de multinationale.
Le pompon vient du rôle interprété par Marion Cotillard, sorte de scientifique sortie d'une mauvais adaptation de Resident Evil ou Ghost in th Shell, vendu comme le pendu amoureux du héros, avec l'idée du personnage neutre qui oscille entre la compassion et les lois de sa secte. Tout ça pour rien...
Une oeuvre poussive, incohérente, peu crédible, mise en scène comme une série B, adaptée au pied de la lettre sans réel travail en amont, à la direction d'acteur inexistante, qui mise tout sur le succès des jeux et le rouleau-compresseur du service marketing.

Une histoire prenante dès le début jusqu'à la fin elle est assez différente du jeu même si elle suit les grands liges directrices ,pas mal de suspens,les scènes d'action sont excellente mais peut nombreuse je trouve.
Sinon globalement il est très bien pour un film adapté d'un jeu il vaut le détour et on a hâte de voir la suite.

Le meilleur service que je peux vous donner c’est d’assassiner le film.
Quel ennui ! Quel scénario prétentieux et fumeux. La génétique du libre arbitre enjeu d’un combat séculaire recueilli au XVème siècle dans une pomme… Trésor, conflit entre 2 ordres, guilde secrète, peut être mais ce n’est qu’un pauvre succédané d’un Tomb raider, bien moins palpitant qu’un Underworld ou même que Wanted.
La palote Marion Cotillard doit s’être réveillée d’ Inception mais là il s’agit d’un mauvais rêve. Une vraie déception.
Des phrases creuses, une fin qui n’a pas de sens. Oui beaucoup de Yamakazi. Et un certain esthétisme mais beaucoup de scènes sans intérêt. A vouloir dépasser le cadre du jeu vidéo les scénaristes nous ont perdu dans une pseudo réalisme assez médiocre. Ce film est une bulle creuse.

C'est loin d'être un mauvais film.
Sans avoir joué au jeu, ni connaître l'histoire, je m'y suis retrouvé.
Un peu complexe au début, le film tient la route et reste fidèle à l'histoire (du dire de mon gosse).
L'image est fluide et jolie.
Pas trop aimé le jeu de Marion un peu trop mou et manquant de conviction.

Justin Kurzel est un cinéaste où l'ambition ne pose pas vraiment problème. Après s'être attelé au flamboyant Macbeth, boudé par une critique aigris et que je vous recommande chaudement, il s'attaque cette fois ci a un mythe du jeu vidéo. Genre radicalement opposé et pourtant. Le cinéaste australien est un faiseur d'image. Les plans rouge sang de son Macbeth lui ont conféré une identité visuelle. Rebelote ici avec une image saturé par un grain trouble, une nappe de poussière qui tapisse la toile pour donner à l'histoire un caractère. Le tout accompagné par une bande son massive, agressive, faite de basses qui nous colle au siège. Si la trame de l'histoire n'est pas forcément compréhensible sur la fin, on assiste à un objet de cinéma et à un film de metteur en scène qu'il faut aller voir.