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Votre avis sur Arthur Newman ?
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Une histoire très intéressante, des acteurs investis (très bon duo Colin Firth / Emily Blunt et Anne Heche parfaite dans ses quelques scènes) mais il manque un souffle épique à la réalisation de ce road-movie amoureux. Cela m’a fait penser par moments à « Arrête-moi si tu peux » (Catch Me if You Can, 2003) de Steven Spielberg pour les usurpations d’identité mais, malheureusement, à cause de la réalisation poussive, sans brio et trop prévisible de Dante Ariola, ce film ne restera pas longtemps dans ma mémoire. Il y avait de quoi faire une comédie romantique qui fait date et c’est vraiment dommage de gâcher ainsi une histoire aussi prometteuse…
Un beau film porté par les excellents Colin Firth et Emily Blunt un peu long au démarrage et avec un scénario un peu trop tire-larmes (la tentative de réanimation) mais qui recèle de très jolies scènes d'usurpations d'identité (la séance photos, Ludmila...) qui rendent ce road-movie agréable jusqu'à sa conclusion logique, même si ce n'est pas forcément celle que l'on espère.
Frédéric M.
Que dire ? j'ai beaucoup aimé ce film car Emily... Reste un très beau film, bien joué et bien réalisé sur un scénario relativement original.. On se pose quelques questions sur le déroulement... Et puis y a Emily...
Un film étrange, que l'on imagine voir s'orienter en road movie d'aventure facon Thelma et Louise, et qui se transforme trop vite en histoire d'amour pas crédible, le personnage principal tombant tout de suite sur la fille à aider. Tant que leur relation ressemble à une histoire père/fille un peu ambiguë le film parvient à tenir éveillé, mais des qu'il sombre dans la "banale" romance on s'endort. Le principal problème est l’écriture même du héros, un homme "invisible" très gentil mais inintéressant au possible, dont on comprend très bien l'envie d'évasion mais dont le comportement irrationnel ne colle pas du tout à son caractère (du moins dans la manière dont l'histoire est ici construite). Il y avait vraiment de quoi faire quelque chose de sympathique et d'original, mais on reste vraiment sur sa faim. Quelques scènes touchantes et un refus de conformisme ne suffisent malheureusement pas à sauver le film d'un ennuie profond. A coté de la plaque.
ffred
Il est vrai que ce premier film de Dante Ariola n'avait pas de très bons échos mais le couple Colin Firth/Emily Blunt est à l'affiche donc pourquoi pas. Les échos avaient raison : ce n'est pas très bon. Cela commence plutôt bien, mais cela ne dure pas très longtemps. Plus on avance et plus...
Dou d'acteurs formidables , mais le film est parfois decousu.
Déception en voyant ce film qui aurait mérité d'être plus "enlevé". Un "Road Movie" long et lent : on s'ennuie ferme. Dommage que le scénario, pourtant intéressant au départ et très bien servi par les deux bons acteurs que sont Emily Blunt et Colin Firth, ait été mutilé par une réalisation molle et sans relief. Annoncé comme "comédie dramatique", j'aurais tendance à parler de "tragédie"...
Si la première incursion de Dante Ariola dans le cinéma nous aura au moins appris quelque chose, c’est que la qualité de réalisation et l’intérêt d’un film peuvent n’avoir aucune espèce de rapport. Tout à fait bien monté et plutôt réussi visuellement, on sent le premier film voulant clairement en imposer à chaque plan, Arthur Newman est pourtant un film d’une rare platitude et d’un ennui mortel.
Charmant à regarder, Arthur Newman est ainsi désespérément creux dès que l’on s’aventure à chercher ce que ce joli paquet peut bien contenir. Très occupé à jouer avec sa caméra, Dante Ariola n’a ainsi apparemment pas pris le temps de creuser le fond de son film et nous offre donc une longue énumération de conventions cinématographiques et de copier-collers tous aussi éculés et pénibles les uns que les autres. Tout est en effet à peu près inodore ici : le scénario, sans queue ni tête, la psychologie des personnages, digne d’un dessin animé, les dialogues, complètement bâclés, l’histoire d’amour, juste absurde, … Une longue litanie de clichés en plus aggravée par un Colin Firth absolument soporifique et qui a sans doute gagné avec ce film le droit de concourir pour le prix de la pire erreur de casting de l’année.
Fondamentalement informe, cet Arthur Newman se situe quelque part à la frontière d’environ 500 genres et thèmes différents (le road-trip, la comédie romantique, les escrocs en cavale, la crise de la quarantaine, …) mais ne capitalise pourtant sur rien, parfaitement incapable de fonctionner autrement que par lieux communs et emprunts. Ni drôle, ni touchant et surtout pas prenant, le premier long-métrage de Dante Ariola a cela dit au moins le mérite d’atteindre une forme d’absolue grâce à sa fin, proprement ridicule, et d’être parfaitement constant dans sa médiocrité de la première à la dernière seconde. On se console comme on peut.
Charmant à regarder, Arthur Newman est ainsi désespérément creux dès que l’on s’aventure à chercher ce que ce joli paquet peut bien contenir. Très occupé à jouer avec sa caméra, Dante Ariola n’a ainsi apparemment pas pris le temps de creuser le fond de son film et nous offre donc une longue énumération de conventions cinématographiques et de copier-collers tous aussi éculés et pénibles les uns que les autres. Tout est en effet à peu près inodore ici : le scénario, sans queue ni tête, la psychologie des personnages, digne d’un dessin animé, les dialogues, complètement bâclés, l’histoire d’amour, juste absurde, … Une longue litanie de clichés en plus aggravée par un Colin Firth absolument soporifique et qui a sans doute gagné avec ce film le droit de concourir pour le prix de la pire erreur de casting de l’année.
Fondamentalement informe, cet Arthur Newman se situe quelque part à la frontière d’environ 500 genres et thèmes différents (le road-trip, la comédie romantique, les escrocs en cavale, la crise de la quarantaine, …) mais ne capitalise pourtant sur rien, parfaitement incapable de fonctionner autrement que par lieux communs et emprunts. Ni drôle, ni touchant et surtout pas prenant, le premier long-métrage de Dante Ariola a cela dit au moins le mérite d’atteindre une forme d’absolue grâce à sa fin, proprement ridicule, et d’être parfaitement constant dans sa médiocrité de la première à la dernière seconde. On se console comme on peut.
Les acteurs ne sont pas mauvais mais l'histoire, qui aurait pu être intéressante, est fort mal traitée et tombe dans l'ennui!
Mauvais.
Dès le début on pressent qu'on aura rien de ce film.
Et rien ne vient, ni du scénario, ni de la réalisation, ni des personnages, ni des situations peu crédibles.
Niveau expérience de spectateur, c'est comme de porter de la confiture à bout de bras.
Dès le début on pressent qu'on aura rien de ce film.
Et rien ne vient, ni du scénario, ni de la réalisation, ni des personnages, ni des situations peu crédibles.
Niveau expérience de spectateur, c'est comme de porter de la confiture à bout de bras.
tixou0
Wallace Avery, la cinquantaine, qui n'a rien d'un boute-en-train (aucune ressemblance avec son homonyme "cartoonist"), s'ennuie. Charlotte Fitzgerald, la trentaine, se cherche. Le hasard va les faire se croiser, alors que l'un comme l'autre fuit sa vie (l'un en mode organisé, et l'autre en mode brouillon), et a opté pour une nouvelle identité ("Arthur Newman", choix naïvement éclairant pour Avery). Ils feront un bout de chemin ensemble, au sens premier du terme aussi, de Floride à l'Indiana, en coupé Mercedes, s'invitant, à l'insu de ceux-ci, dans l'univers de couples inconnus - histoire sans doute de plonger dans un anonymat supplémentaire.
spoiler:
Mais ce sera un "partir, revenir",
car ils ont laissé derrière eux l'un un fils ado, l'autre une jumelle. Ce premier film (de 2012) à visée ambitieuse - existentielle... (par Dante Ariola) souffre d'un scénario clairsemé et d'une réalisation mollassonne. Ce qui fait quand même beaucoup... Les excellents Britanniques Colin Firth (Avery/Newman) et Emily Blunt (Charlotte/Mike) n'arrivent pas à "habiter" leurs personnages, tantôt vides, tantôt caricaturaux, en dépit de tout leur savoir-faire, et laissent rapidement le spectateur, qui s'assoupit, sur le bord de cette route de cinéma.
car ils ont laissé derrière eux l'un un fils ado, l'autre une jumelle. Ce premier film (de 2012) à visée ambitieuse - existentielle... (par Dante Ariola) souffre d'un scénario clairsemé et d'une réalisation mollassonne. Ce qui fait quand même beaucoup... Les excellents Britanniques Colin Firth (Avery/Newman) et Emily Blunt (Charlotte/Mike) n'arrivent pas à "habiter" leurs personnages, tantôt vides, tantôt caricaturaux, en dépit de tout leur savoir-faire, et laissent rapidement le spectateur, qui s'assoupit, sur le bord de cette route de cinéma.
Wallace Avery a une vie de merde. Il est divorcé, son fils ne lui parle presque pas, il a un travail sans intérêt et en plus de ça, les gens le trouvent ennuyeux. Voilà pourquoi Wallace Avery s'achète une nouvelle identité et se fait passer pour mort. Le voilà disparu dans la nature sous le nom d'Arthur Newman et sur la route, il fait la rencontre de Charlotte, une jeune femme un peu paumée, un peu solitaire, un peu comme lui. Malgré leur différences et leurs défauts, les personnages se comprennent, fuyant tous les deux une vie qu'ils ne veulent pas, et tombent amoureux. S'il y a quelques longueurs dans l'ensemble, il y a tout de même dans "Arthur Newman" une certaine beauté et une certaine grâce. Le scénario, bien écrit quand il nous montre la relation entre Arthur et Charlotte, comporte de très belles idées (le fait qu'ils entrent dans la maison d'autres gens pour prétendre être d'autres personnes et faire l'amour) et trouve énormément de crédibilité dans les acteurs. Colin Firth est en effet parfait dans la peau de ce monsieur tout-le-monde raté mais terriblement touchant et Emily Blunt est aussi bouleversante que magnifique dans le rôle de cette jeune femme à fleur de peau qui fuit sa famille. Ce duo-là, surprenant mais émouvant, fait de "Arthur Newman" un film qui vaut le détour, ne serait-ce simplement parce qu'il nous parle d'un sujet qui nous touche de près et qui peut tout à fait se réaliser.
Road-movie un peu barré mais non dénué de charme que nous offre monsieur Ariola.
Qui n'a pas rêvé un jour de tout plaquer, de changer de vie, de nom, d'endroit, de s'inventer un scénario, ne serait-ce qu'un temps ? Passer de contrôleur de gestion à scaphandrier, ça peut avoir de la gueule...
C'est ce phénomène de "burn out" global qui passe par la tête de Wallace Avery, récemment divorcé, las de tout, supportant difficilement le changement de voix de son ado de fils. Il organise sa fausse disparition, en mettant même un peu d'esthétisme dans le début de sa nouvelle existence: il achète une magnifique décapotable, une Mercedes 380 SL, à l'élégance semblable à celle d'un costume sur-mesure. Le décor est planté. Wallace se casse et arpente les larges autoroutes américaines au volant de sa belle, toujours décapoté. Homme de goût.
Un soir, au bord de la piscine d'un motel, il remarque une jeune femme brune, mal en point, affalée sur une chaise longue et ayant visiblement abusé du Malibu. Il se prend d'affection pour elle et la borde d'un altruisme froid mais sincère.
Elle aussi veut s'évader, oublier un quotidien vide de sens. Wallace a pour dessein de s'inventer une vie de golfeur professionnel. Elle, ne sait pas trop, se laissant porter par le confort de la voiture de Wallace dont elle découvre bien vite qu'il s'est inventé une vie, maladroit qu'il est.
Ils se balladent, se marrent, pénètrent dans des maisons vides et y séjournent dangereusement pour s'apercevoir, chance pour lui qui voulait du nouveau, qu'ils sont attirés l'un par l'autre.
Colin Firth et Emily Blunt forment un duo d'autant plus inattendu qu'ils sont terriblement mal assortis; lui, à la vêture connotée très années 80, lui donnant quelques années de plus et elle, petite Lolita, ingénue et sexy.
Quelques longueurs dans ce scénario plaisant, mais qui ont sans doute un lien avec les longs miles effectués par les deux fuyards de la sinistrose et quel plaisir de constater que Dante Ariola, trouve comme moi, les plans sur ce cabriolet anguleux sublimes.
Qui n'a pas rêvé un jour de tout plaquer, de changer de vie, de nom, d'endroit, de s'inventer un scénario, ne serait-ce qu'un temps ? Passer de contrôleur de gestion à scaphandrier, ça peut avoir de la gueule...
C'est ce phénomène de "burn out" global qui passe par la tête de Wallace Avery, récemment divorcé, las de tout, supportant difficilement le changement de voix de son ado de fils. Il organise sa fausse disparition, en mettant même un peu d'esthétisme dans le début de sa nouvelle existence: il achète une magnifique décapotable, une Mercedes 380 SL, à l'élégance semblable à celle d'un costume sur-mesure. Le décor est planté. Wallace se casse et arpente les larges autoroutes américaines au volant de sa belle, toujours décapoté. Homme de goût.
Un soir, au bord de la piscine d'un motel, il remarque une jeune femme brune, mal en point, affalée sur une chaise longue et ayant visiblement abusé du Malibu. Il se prend d'affection pour elle et la borde d'un altruisme froid mais sincère.
Elle aussi veut s'évader, oublier un quotidien vide de sens. Wallace a pour dessein de s'inventer une vie de golfeur professionnel. Elle, ne sait pas trop, se laissant porter par le confort de la voiture de Wallace dont elle découvre bien vite qu'il s'est inventé une vie, maladroit qu'il est.
Ils se balladent, se marrent, pénètrent dans des maisons vides et y séjournent dangereusement pour s'apercevoir, chance pour lui qui voulait du nouveau, qu'ils sont attirés l'un par l'autre.
Colin Firth et Emily Blunt forment un duo d'autant plus inattendu qu'ils sont terriblement mal assortis; lui, à la vêture connotée très années 80, lui donnant quelques années de plus et elle, petite Lolita, ingénue et sexy.
Quelques longueurs dans ce scénario plaisant, mais qui ont sans doute un lien avec les longs miles effectués par les deux fuyards de la sinistrose et quel plaisir de constater que Dante Ariola, trouve comme moi, les plans sur ce cabriolet anguleux sublimes.
Un choc...un des trois meilleurs film d'amour de ces 20 dernières années. Sans aucunes prétentions de grandeurs de sujets ou morale ou même d'intensité de sentiments..juste très s très hauts. Heureux qu'il passe inaperçus. On peu se le réserver comme une pépite, on le cache précieusement.
Ce road movie met en scène deux personnages forts magistralement interprétés par Colin Firth et Emily Blunt, même si le scénario est malheureusement inégal et parfois un peu lent.
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