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    Le Sommeil d'or
    Note moyenne
    3,7
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    16 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Superbe documentaire qui jette un regard intéressant et attendrissant sur le cinéma cambodgien... disparu. Documentaire intelligent et passionnant. Je le conseille vivement.
    Edwige Raguet
    Edwige Raguet

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    superbe mise en scène et musique pour ce film qui retrace une époque inconnue au Cambodge. félicitations à ce jeune producteur !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    Dommage. Sujet intéressant, le cinéma Cambodgien. Mais malheureusement, ce documentaire nous donne plus envie de partir de la salle et de ne plus jamais entendre parlé de ce cinéma, plutôt que de se précipiter au vidéo club pour le découvrir.
    Un documentaire long, une image pas spécialement belle, des interviews quelques peu inintéressantes.
    Mauvais.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    "Le Sommeil d'Or" nous offre un joli voyage au cœur d'une cinématographie défunte. En effet, le cinéma national cambodgien n'aura connu qu'une quinzaine d'années d'existence entre la fin du joug colonial et la prise de pouvoir par les Khmers Rouges. Tel un archéologue sur les traces d'une civilisation disparue, Davy Chou tente de reconstituer cette période dont il ne reste quasiment rien : tous les films ont été détruits ou sérieusement endommagés par le régime de Pol Pot, les studios et les salles de cinéma ont été transformés en karaokés ou en logements de fortune et, parmi les représentants de l'industrie cinématographique locale (acteurs, réalisateurs, producteurs...), rares sont ceux qui ont survécu au génocide. Faute de corps, c'est donc l'âme du cinéma cambodgien que Davy Chou convoque en posant sa caméra dans ces lieux autrefois consacrés au 7ème Art mais qui ont aujourd'hui perdu leur fonction première et en recueillant les souvenirs (parfois fantasmés ?) des survivants de cette période qui ont tous dû, comme leur pays tout entier après 1975, repartir de zéro. Et là, forcément, le cinéma n'était plus une priorité... Si "Le Sommeil d'Or" laisse beaucoup de place à la rêverie, attention à ne pas se laisser déborder par l'enthousiasme des témoins. Sur ce qu'on voit des très rares images et sur ce qu'on entend des documents sonores qui ont pu être miraculeusement préservés, on a quand même l'impression que le cinéma cambodgien n'a pas vraiment produit que des chefs-d'œuvre. Tous les films évoqués semblent assez proches de ce qui se faisait de plus basique à la même époque en Inde ou à Hong-Kong : films en costumes cheap, romances chastes un peu cucul, polars dans la jungle... Néanmoins, on peut quand même penser que, si elles avaient survécu, certaines de ces bandes auraient sans doute pu gagner avec le temps et grâce à leur exotisme (effets spéciaux sommaires, chansons kitsch...) un statut de nanar culte dans nos contrées. Mais bon, comment ne pas s'émerveiller devant la fin du film qui nous montre la projection sur un mur de brique de quelques scènes sauvegardées mises bout à bout (un peu comme dans "Cinema Paradiso", mais là, ce n'est pas de la fiction...) ? Toute la mémoire d'une culture et d'une époque sur quelques centimètres de pellicule. Quand on imagine tout ce qu'ont pu endurer les hommes et les femmes présents sur ces images ou à leur origine... D'ailleurs -et c'est bien dommage-, on ne peut vraiment que l'imaginer car on n'apprend pas grand chose sur le sort de ces gens sous Pol Pot, seuls deux intervenants (deux réalisateurs, un exilé et un interné en camp de travail) nous faisant partager leur expérience de cette période. On rêve et on imagine beaucoup, donc, mais on somnole aussi, parfois : pour les plans de coupe entre les différents témoignages, Davy Chou opte pour l'élégance un peu maniérée et nous propose de looooongs travellings dans les rues de Phnom-Penh ou sur des routes de campagne. Bref, des plans qu'on a plus l'habitude de voir dans les films de Wong Kar-Wai ou de Tran Ahn-Hung que dans un documentaire. Très beau et un petit peu chiant, à la longue, mais globalement une bonne expérience et une vraie découverte. A tous les niveaux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 octobre 2012
    Comme beaucoup, j'ai été pris dans le tourbillon de ce film qui oscille entre le documentaire et le récit ensommeillé d'un âge d'or révolu.
    Claire undefined.
    Claire undefined.

    4 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2012
    Très beau documentaire. Au-delà de l'aspect historique très instructif, ce film nous pousse à la réflexion sur la valeur du cinéma dans nos vies, sur sa place dans un pays, et sur la force des souvenirs. Certains témoignages sont poignants. Un enthousiasme intemporel, une leçon de cinéma dans l'adversité, un hommage précieux au 7ème art malgré la souffrance.
    A voir!
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2012
    Le Sommeil d'or (2012) tente de rendre hommage au cinéma cambodgien. Un exercice difficile tant il ne reste plus aucune trace ou presque. C’est en 1960 qu’a lieu le tout premier tournage et rapidement, le cinéma rencontre un vif succès auprès de la population. Hélas, l’arrivée des Khmers Rouges au pouvoir (en 1975) stop définitivement toute production, détruisent plus de 400 films réalisés les 15 dernières années et assassinent (!) les producteurs, réalisateurs et acteurs. A l’heure d’aujourd’hui, ils sont une poignée à avoir pu éviter le massacre, ils témoignent ici de leurs amours pour le 7ème Art et cet âge d’or du cinéma cambodgien, si lointain et pourtant si présent dans leurs mémoires.
    Producteurs, réalisateurs, acteurs et même quelques figurants participent à ce documentaire où hélas aucun extrait de film n’est dévoilé (parce qu’il n’existe plus aucune trace), seul des extraits sonores de bandes annonces et des chansons subsistent. Un bien maigre butin pour un film de 100 minutes, mais c’est l’intention qui compte.
    Nelly M.
    Nelly M.

    95 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2012
    On se demande si on rêve à suivre ce deux-roues qui roule à l'envers. Et à découvrir les façades grignotées de cinémas dont le nom se lit encore. Des lieux spacieux, moitié délabrés même si reconvertis en commerces ou en foyers. Une ville ravagée, l'impression d'un peuple peinant à recoller les morceaux, paisible, revenu de tellement loin. Les survivants, à Pnom Penh ou à Paris racontent le succès fou des 30 cinémas de la capitale du Cambodge au moment des conflits. Une ancienne star confie qu'elle a joué toujours un peu la même histoire de manière différente. Une autre précise que "Les riches, les personnes célèbres" étaient les premières cibles des Khmers Rouges. Le parcours d'un producteur passé par la case Citroën puis taxi est hallucinant. Comment étaient ces quelques 400 films rayés de la carte ? Peut-être un genre parfois un peu soap si l'on s'en tient aux chansons (qu'on a l'impression d'avoir maintes fois entendues dans les restaurants asiatiques français tant elles seraient reprises), des mélodies pour la postérité. Soit il ne reste vraiment aucune pellicule, toutes confisquées et détruites par l'ennemi, soit c'est encore trop douloureux pour les ressortir (Yvon Hem laisse planer le doute). Documentaire délicat à l'image, aussi bouleversant que frustrant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Ce film est une merveille de sensibilité, de pudeur et de beauté. Au-delà de la simple évocation d'un monde perdu, l'horreur khmer rouge résonne en creux et plonge le spectateur dans une mélancolie et une tristesse que renforce le générique de fin. Le public du MK2 Beaubourg a applaudi chaleureusement à la fin, réaction tout à fait inusitée dans ce cinéma un brin snob et branché. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    Très beau film, permettant de mieux connaitre le cinéma Cambodgien. Très bien filmé, touchant, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Un bel hommage...
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 octobre 2012
    Le régime politique mis en place dans les années soixante-dix par les Khmers rouges a généré un nombre d’exactions plus répréhensibles les unes que les autres. La volonté de destruction massive des œuvres cinématographiques cambodgiennes existantes ainsi que la décimation de leurs créateurs et participants ont été orchestrées dans cet état d’esprit. De ces films, ne subsistent plus que des souvenirs sonores (des chansons), de vieilles photos et affiches et une imprégnation vivace dans la mémoire collective des survivants de cette époque. Mais pour combien de temps encore ? A la vision de ce documentaire, on devrait être spontanément ému et révolté. Si la colère nous gagne, l’émotion quant à elle est rarement palpable. Outre le témoignage poignant d’un metteur en scène ayant tout perdu (ses films, l’amour de sa femme) mais qui, au-delà d’avoir échappé à la mort, a réussi malgré tout à reconstruire sa vie, on est agacé par la complaisance et la vacuité des témoignages des autres intervenants. Le documentaire en lui-même est profondément ennuyeux et ne présente qu’un intérêt très limité pour un public non cambodgien. Il faut bien le reconnaître : l’ensemble de ces films définitivement perdus, d’après ce que l’on peut deviner de leur contenu, ne semblaient guère briller par leurs qualités artistiques et narratives et n’avaient réellement aucune chance de traverser les frontières géographiques et temporelles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 septembre 2012
    Cher Davi CHOU,

    Tu as très largement rempli ta Mission: faire connaître et apprécier à un Public International, le cadre d'Histoires, malheureusement Vraies, où un suspens soutient l'intérêt Cinématographique Cambodgien, décrit précisément la Cruauté du sort meurtrissant des: acteurs-des figurants-des réalisateurs-des producteurs & des fervents cynophiles cambodgiens (1.7 millions de tués!) Tous mes respects pour: M.Rithy Panh,M. Ly Bun Yim, M. Dy Saveth & Ly You Streang!
    Bravo!
    Et....Bonne continuation!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 septembre 2012
    Une histoire dans laquelle on se laisse porter par des témoignages poignants. De belles images, des sourires, quelques larmes et beaucoup d'émotion. Belle surprise !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 septembre 2012
    Le Sommeil d'Or retrace l'histoire d'un cinéma perdu mais loin d'être oublié... Cette oeuvre magnifique dépasse les codes du documentaire et on assiste, ému et bouleversé, à la résurrection de films mythiques d'une génération traumatisée. Les récits poignants mais sans pathos des réalisateurs, des acteurs et des fans de l'époque nous plongent dans les réminiscences de ces films démunis d'image : la musique nous entraîne et on se met à rêver avec eux.
    On passe du rire aux larmes et on sort frustré, avec l'envie d'en savoir plus. Bravo.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 septembre 2012
    Un documentaire aussi instructif que touchant. On devine ce cinéma disparu à travers la mémoire imagée de ceux qui s'en souviennent.
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